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samedi, 21 mars 2009

Une autre approche de la santé?

la maladie a t elle un sens.jpg


thierry janssen.jpgThierry Janssen, Docteur en médecine, exerça en tant que chirurgien-urologue jusqu’en 98 avant de se pencher sur l’étude des liens psychocorporels.
Psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des malades depuis 10 ans, il nous entraîne ici, dans une réflexion autour d’une question que la médecine moderne omet trop souvent de se poser :
la maladie a-t-elle un sens ?
A travers l’analyse des croyances à propos de la santé, il nous apporte des éléments pour une meilleure compréhension des maladies et de leur guérison.

Enquête au-delà des croyances
Lorsque nous tombons malades, c’est souvent la conséquence d’un ensemble de facteurs héréditaires, alimentaires, toxiques, infectieux, environnementaux et aussi des facteurs psychologiques.
Les anglo-saxons utilisent d’ailleurs plusieurs mots pour décrire leurs affections : « disease » (affection, pathologie que la science tente de comprendre), « illness » (malaise, vécu subjectif), « sickness » (la maladie en tant que phénomène collectif qui interroge et implique toute la communauté).
Il ressort de l’enquête que Thierry Janssen mène sur les croyances autour de la maladie à travers les différentes cultures que la maladie revêt plusieurs sens : un sens biologique, un sens social et un sens symbolique auquel nous allons accorder plus ou moins d’importance selon les croyances qui sont les nôtres.
Nos croyances constituent un filtre à travers lequel nous tentons de comprendre la réalité. Rien en effet n’est plus subjectif que les discours tenus par les patients et par les médecins à propos de la maladie et l’on constate des divergences de diagnostic et de traitement d’un pays à l’autre au sein d’une communauté médicale et scientifique pourtant considérée comme objective et consensuelle.
Sens biologique, sens symbolique, sens social
L’intérêt principal de ce livre est de porter un regard critique à la fois sur la médecine moderne, le « psychologisme » issu des travaux des psychanalystes ou du « tout social » de l’anthropologie médicale, pour préconiser une médecine du lien.

Définir le sens biologique des maladies permet de comprendre la nature dans ses détails pour mieux s’en protéger ou mieux la dominer.
Mais la médecine moderne, scientifique et technologique qui privilégie les « détails » oublie souvent la globalité. Elle soigne le corps comme un objet de science, avec des moyens d’investigation extrêmement sophistiqués et des moyens d’action de plus en plus performants mais laisse derrière elle l’expérience personnelle et individuelle ».

S’attacher au sens symbolique des maladies c’est s’intéresser au « corps sujet », prendre en compte la dimension psychologique du patient, inscrire les symptômes dans son histoire personnelle. On comprends bien les dangers d’une approche par le « tout psychosomatique » à travers la critique adressée aux très controversées théories développées en particulier par le docteur Hamer (1) qui confortent notre fantasme de toute puissance et s’avèrent terriblement culpabilisantes: là où il suffirait de comprendre pour guérir, le malade qui ne guérit pas se trouve injustement enfermé dans un fonctionnement mortifère. Pourtant, Les recherches récentes ont permis d’identifier biologiquement l’impact des émotions positives sur la santé.

L’anthropologie médicale, enfin, loin des médecines ethniques vantées dans les années 60, se penche depuis les années 80 sur les logiques sociales : l’origine des maladies recherchée du côté du lien social et non du corps.
Depuis le début années 90, en particulier avec les questions posées par le SIDA, le débat porte sur le comportement et la gestion sociale des malades.
Pour Bernard HOURS (2), anthropologue et spécialiste des systèmes de santé, « la santé est un processus social et biologique». Il s’agit bien ici de replacer le malade dans son environnement, sans pour autant négliger les facteurs biologiques.

Vers une médecine du lien?
La maladie n’aurait donc pas « un sens » mais « des sens » et devrait être, selon Thierry Janssen, abordée selon ces différents points de vue.
L’auteur n’apporte pas de réponse toute faite mais propose une nouvelle approche de la santé et de la santé « défaillante ».
Il voit dans la « psycho-neuro-endocrino-immunologie », la médecine de demain.
Après avoir dépassé le clivage entre le corps objet et le corps sujet, la médecine « biologique »aurait tout à gagner à s’enrichir des recherches des sciences humaines.
Thierry Janssen prône une médecine, profondément humaniste, qui permette au patient d’être un corps au lieu d’avoir un corps (et d’être malade au lieu d’avoir une maladie) et aussi profondément ouverte, rendant aux malades la liberté de choisir le ou les sens qu’ils souhaitent donner à leur expérience. Ainsi, la crise que représente la maladie pourrait être aussi une opportunité pour les patients de« redévelopper des qualités humaines qui les mettent en lien avec la vitalité qui est en eux »pour peu qu’ils puissent trouver un sens à cet épisode dans leur histoire. Le sens, générateur d’espoir et facteur de santé et/ou de guérison ?
Ceci sous-tend une évolution dans la pratique médicale : le médecin se devant d’être non seulement un technicien sans faille, un artisan capable d’adapter ses pratiques à chaque cas particulier mais aussi un artiste qui devra faire preuve d’une intuition que seule l’écoute attentive pourra guider.
Enfin, Thierry Janssen nous amène ici à penser une médecine centrée sur la santé et non sur la maladie, sur la personne et non sur ses symptômes, par une prise en compte de la manière dont les manifestations « communes » de la maladie s’intègrent dans l’histoire personnelle du patient. La question étant de savoir si le médecin devra lui-même être formé aux autres disciplines ou si, sensibilisé, il pourra être le médiateur guidant le patient vers d’autres praticiens.
« Enfin !», diront, à la lecture de ce livre, tous ceux qui, confrontés à la maladie, se sont heurtés aux limites de la médecine « biologique », et ont dû partir seuls à la découverte d’autres approches thérapeutiques...

(1)Ryke Geerd Hamer, fondateur de la Médecine Nouvelle germanique
(2)Bernard Hours, « 20 ans de développement de l’anthropologie médicale en France », Socio anthropologie N°5

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1590...

samedi, 07 mars 2009

Potager 2009: je tente les légumes de printemps!

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Le jardin c'est comme le chocolat...quand on en mange un petit morceau, plus moyen de s'arrêter...
Pourtant, à une journée ensoleillée succède encore souvent un temps d'hiver...calée au coin du feu, j'ai pourtant du mal à quitter vraiment le jardin...et j'en profite pour feuilleter mon catalogue de graines...
C'est le moment de passer vos commandes si vous voulez pouvoir semer à temps vos légumes d'été...

Je n'ai pas changé de philosophie, je ne souhaite pas soutenir les grainetiers "officiels" qui s'approprient le vivant à grands renforts de brevets sur les variètés et appauvrissent la biodiversité en nous obligeant à mettre tous dans nos assiettes le mêmes légumes "standard"...
La biodiversité est facteur l'équilibre et de stabilité...une maladie peut ravager une variété alors qu'une autre y résistera...si on ne cultive plus que la première dans le monde parceque les grainetiers ne nous vendent que celle là..c'est toute l'espèce qui risque d'être anéantie...
Je profite de mon provilège de jardinier amateur (puisque les professionnels eux n'ont pas le choix) pour choisir des espèces anciennes, adaptées à mon terroir et qui pourront se satisfaire de mon jardinage bio sans engrais ni pesticides...
Pour plus d'infos sur le sujet, je vous invite à relire mon article du 10 mars 08:

http://lejardindelulu.blogspirit.com/le_jardin_de_la_reda...



Je passe donc ma commande chez Biaugerme : (http://www.biaugerme.com/) et vous invite à faire de même: livraison sous 3 jours et entière satisfaction, cette année encore!


Cette année, je tente les légumes de printemps:


Cest la dernière limite pour planter chez nous les fèves que nous dégusterons au printemps...il aurait été préférable de les planter en novembre...mais comme vous le savez, j'ai délaissé mon jardin cet automne au profit de ma vie d'étudiante...il ne faut pas m'en vouloir...reprendre des études à la fac après 40 ans demande un minimum de concentration sur le sujet!!
7 mars 09 013.jpg Je plante donc mes fèves au printemps...en espérant que la météo soit clémente et que je puisse les récolter avant de planter mes tomates à la place...je prévois de semer un peu plus tard, début avril pour planter début mai...c'est un pari risqué mais je tente le coup, on verra bien...!!!
Histoire de gagner quelques degrés, et donc quelques jours, j'ai recouvert mes plantations d'un voile d'hivernage...

Et puis dans la foulée (soyons fous!!!) je décide de tenter aussi les pommes de terre...une première pour moi!
Je choisis une vaiété précoce...donnée pour 60 jours...si la météo est clémente, plantées avant le 15 mars, on récolte mi-mai...

Un peu anxieuse, j'ai pris conseil auprès d'un pro...je remercie ici René pour ses conseils amicaux...il est agriculteur tout près de chez moi, alors forcément, il sait de quoi il parle!!!
Du coup, j'en profite pour vous livrer ses suggestion sur ces questions de cultures qui se suivent sur la même parcelle, au cas où, comme moi, vous auriez peu de place et beaucoup d'envies au potager...
Alors l'astuce c'est d'éviter de différer la plantation des tomates sous peine de risquer une récolte fin août, toujours aléatoire: au cas où le temps "virerait" en fin 'été, on risque de n'avoir pas de récolte du tout!!!
En revanche, on peut faire pousser ses radis et salades sur les buttes des pommes de terre pendant les 60 jours (qui risquent toujours de devenir 70 voire 90 s'il ne fait pas assez chaud!!!)...
A la place des pommes de terre, après la récote, on pourra planter les haricots: étaler la récolte en commençant par un rang et le suivant dès que le premier a ses premières fleurs...

Donc c'est décidé, je tente: j'ai planté mes pommes de terre et les ai recouvertes d'un tunnel bricolé par mes soins hisoire qu'elles aient le plus chaud possible...
Et voilà l'allure de mon petit potager magique...pas très glamour, je vous l'accorde...mais je suis très contente d'y avoir déjà plantouillé des choses alors qu'habituellement à cette saison il ne s'y passe rien.
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Affaire à suivre...

dimanche, 01 mars 2009

Bientôt le printemps...voici mars...

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(bourgeon d'hortensia)


Les jours qui ralongent, les oiseaux qui chantent à nouveau dans les arbres, la douceurs des journées ensoleillées...quelque chose dans l'air qui sent le printemps...tout bourgeonne et la nature à l'air d'être "dans les starting blocs", n'attendant qu'un signal inconnu de nous pour exploser en verdure, fleurss et feuilles...
Il n'en faut pas plus aux amoureux du jardin que nous sommes pour commencer à trépigner dans nos bottes...
Chaque année, la même histoire se répète: je passe tout l'hiver sans mettre les pieds dans le jardin, craignant chaque année que le plaisir que j'y trouve ait disparu...pas envie...rien à faire non plus, ça tombe bien!!!
Et puis arrive Février, la neige recouvre encore les montagnes et il gèle encore la nuit...pourtant quelquechose se passe...les premiers rayons de soleil nous invitent dehors...sans y prendre garde, je pousse la porte du cabanon...je retrouve mon tablier et mes gants...et l'envie de gratouiller la terre! Il est trop tôt pou tailler, trop tôt pour planter...je peux au moins nettoyer un petit peu aux heures les plus chaudes...
Et sans qu'on s'en aperçoive encore vraiment...la saison recommence au jardin, alors que fleurissent les premiers crocus...

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(hortensia)

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Pour commencer, je ne m'éloigne pas trop de la maison...et je rattrappe mon retard: je n'avais pas planté mes pensées cet automne...il est encore temps de fleurir les abords de la maison...j'adore les pensées qui vont donner jusqu'à la fin de l'été...
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Achat éthique:
Je profite de cet achat qui va embellir notre cadre de vie pour faire du social...et comme une bonne action est souvent récompensée, je déouvre avec plaisir qui je fais aussi des économies...
Je ne souhaite pas "engraisser" les grands distributeurs et choisis la proximité d'un CAT (centre d'aide par le travail) pour acheter mes plants. Ainsi mon achat contribue à permettre à des personnes handicapées d'acquérir une autonomie financière en exerçant une activité professionnelle...ces plantes là son chouchoutées et l'on y veille en permanence dans les serres...j'achèterai finalement 30 plants vendus 10 euros...l'économie réalisée me permettra de retourner me faire plaisir un peu plus tard en achetant de nouvelles plantes...
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