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vendredi, 28 février 2014

"Saveurs provençales" une boutique solidaire !

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Il suffit parfois de prendre son vélo et aller se balader juste à côté pour découvrir de chouettes initiatives...ici, c'est ce panneau qui a attiré mon regard...l'idée de "paniers"...surtout tout près d'une exploitation, cela présage souvent de choses sympa...

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"Saveurs provençales"

économie solidaire

Il n'en fallait pas plus pour que je pose mon vélo, le temps d'aller voir de plus près.

La boutique vend des légumes produits ici et tout un tas de produits transformés sur place : âte d'olives, ratatouille, confitures...

Il s'agit de la boutique de l'ESAT la bastide : des personnes en situation de handicap produisent, transforment et vendent sur place leur produits...!

Retrouvez leur site internet, et si vous passez par là, passez les voir, vous ne serez pas déçu !

Magasin "saveurs provençales"

vendredi, 30 avril 2010

Festival Un Brin c'est Tout

Après l'éco-festival de St Jeannet en Juillet dernier...
nous remettons ça à Villars sur Var en Juin!

(et oui, je trouve le temps de travailler un peu entre 2 séances de jardinage!)

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Parce que la course au développement économique nous a amené à un mode de vie dont les impacts ne sont pas compatibles avec les ressources naturelles de notre planète, que les inégalités, au nord comme au sud, sont de plus en plus criantes...

 

Pourtant, des solutions concrètes existent :

Notre avenir est entre nos mains !


Dans un esprit résolument positif, le festival Un Brin c'est tout, placé sous le signe de la convivialité, vous propose un tour d'horizon des alternatives locales, écologiques et solidaires :

« Ces petits riens qui font les grands Tout »

 

 

Une ambiance festive :

animation, concerts, spectacles de rue, repas, buvette.

Un espace d'échange et de réflexion :

projections, débats, info kiosque, conférences, ateliers...

Des exemples concrets :

découvrez des initiatives locales et citoyennes, rencontrez les acteurs sur le marché de la consommation responsable et le village associatif

Un festival solidaire et responsable :

entrée à prix libre, repas partagés et camping gratuit pour permettre à chacun de participer à hauteur de ses possibilités, buvette proposant des produits responsables, des gobelets consignés, incitation au co-voiturage ou à l'utilisation des transports en commun, utilisation de matériaux recyclés, appel au bénévolat, mise en place de toilettes sèches, etc.

A Villars sur Var,

à 40mn de Nice, 40 mn d'Annot, ce territoire se prête à la rencontre entre urbains et ruraux, entre le mode de vie des habitants de la Côte et celui des habitants des vallées, des complémentarités à développer pour un équilibre profitable à tous.

RETROUVEZ TOUTES LES INFOS SUR:

un-brin-c-tout.org

Le dossier de presse est disponible ici

dossier de presse pdf.pdf

(à diffuser sans modération)

VENEZ NOMBREUX !!!

mercredi, 24 mars 2010

Semaine pour les alternatives aux pesticides



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pesticides

Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l'air, les brouillards et l'eau de pluie...

Les pesticides sont présents dans nos aliments également :

plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.

Ces pesticides posent un véritable problème de santé publique, et pas seulement pour les utilisateurs qui sont les plus exposés, mais aussi pour la population générale. En effet, les effets de faibles quantités de pesticides , en mélange, pendant des périodes longues posent de nombreux problèmes de santé. L’épidémiologie nous montre ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer de nombreuses maladies que les autres : cancers, malformations congénitales, problèmes d'infertilité, problèmes neurologiques ou encore systèmes immunitaire affaibli sont plus fréquents chez eux!

Pour en savoir plus, lire le dossier consacré à ce sujet par le MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), ou rendez-vous sur le site "pesticides non merci" pour savoir quelles sont les actions menées cette semaine près de chez vous!

Les pesticides sont un "mal nécessaire"...uniquement dans une agriculture de surproduction...

Toutes les études montrent qu'un agriculteur cultivant en bio a une baisse de rendement minime...et fait des économies...seulement voilà...cela dérange les idées reçues... (Pour en savoir plus, lire l'article de Novethic )

Pesticides : pourquoi les inquiétudes sont légitimes

L'Union des industries pour la protection des plantes (UIPP) veut rassurer l'opinion publique sur la dangerosité supposée des pesticides. Indispensables, inoffensifs, très réglementés, peu persistants, les arguments ne manquent pas pour la promotion des produits phytosanitaires. Deux experts commentent les affirmations de l'UIPP ( lire l'article de Novethic )

Et si vous n'êtes pas encore complètement convaincus, voir ou re-voir le film de Jean Paul JAUD:
nos enfants nous accuseront...

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Nos enfants nous accuseront...tout à fait déprimant mais édifiant!

 

Concrètement, que faire au quotidien??

Encore une fois, c'est notre comportement de consommateur qui fera infléchir les industriels et fera évoluer l'offre...alors lors de vos achats, privilégiez les aliments "propres": bio, locaux et de saison!

Soutenez les petits producteurs et les agriculteurs locaux en adhérent à une AMAP, faites de vos courses un acte militant, la planète et votre santé s'en porteront mieux!!!

Les jardiniers amateurs sont les plus gros consommateurs de produits phytosanitaires...et oui! Parce qu'ils utilisent des produits sans aucun contrôle, parce qu'ils ne respectent pas les doses...parce qu'ils ont du mal à faire de leur jardin autre chose qu'un prolongement de la société de surproduction et de surconsommation...alors que nos jardins constituent de formidables éco-systèmes, qui nous apprennent à nous faire petits devant les merveilles de la nature, les rythmes, les saisons, les aléas...là où il nous suffit d'observer et de diriger, d'encourager, le jardinier se transforme souvent en despote...nous ne pouvons pas tout maitriser, tout regenter...le jardin doit être une leçon de vie, pas un champ de bataille où l'homme se met à l'épreuve face à la nature...jardinons avec la nature et pas contre elle!!! Respectons nos sols, respectons la bio-diversité...profitons de ce que la nature fait très bien elle-même!!!

Quelques petits conseils pour "jardiner propre":

  • Réduire la pollution en n'utilisant aucun produit chimique de synthèse
  • Recycler les déchets animaux et végétaux en un bon compost pour maintenir un sol fertile et sain; le compost c'est une habitude: il permet de recycler utilement nos déchets et de fertiliser nos sols gratuitement..
  • Le ‘mulching’ et d'autres techniques permettent le contrôle des mauvaises herbes: c'est le moyen de recycler directement nos tontes de gazon
  • Des méthodes préventives et quelques produits non toxiques permettent de lutter contre les ravageurs et les maladies.
  • Pour bien réussir du bio jardinage, il faut un sol vivant, riche en humus et équilibré, capable de nourrir efficacement les plantes
  • Une bonne terre, chacun peut l'avoir au bout de quelques années, même en partant d'un très mauvais sol. Il suffit de l'enrichir en humus et de nourrir les êtres vivants qui le peuplent. Le jardinier dispose pour cela de deux armes de choc : le compost et les engrais verts.
  • Le jardinage biologique utilise des pesticides naturels, cependant il ne faut pas perdre de vue qu'ils ont aussi une action sur l'environnement ; il faut donc les utiliser avec beaucoup de parcimonie, preferez les associations de plantes, mettez des fleurs au potager,
  • Les plantes s'influençant, il est nécessaire d'effectuer alternance et rotation des cultures ainsi que de choisir les bonnes associations de légumes. En règle générale on ne fera pas se succéder deux légumes de la même famille, développant les même organe ou nécessitant les même apports en compost.
  • Il est très important de ne pas apporter trop d'azote ainsi que du compost insuffisamment décomposé pour prévenir des maladies.
  • Encourager la diversité en cultivant un grand choix d'espèces et de variétés, et en diversifiant les habitats pour la faune (haies, murs, tas de bois...). Profitez-en pour cultiver des espèces anciennes ou rares, sortez des standards!

N'hésitez pas à consulter des sites spécialisés, vous y trouverez conseils, trucs et astuces pour réussir votre jardin bio!

Terre Vivante vous propose une mine de conseils!

Bon jardinage!

La planète et votre santé vous remercient!

jeudi, 28 janvier 2010

Consom'action: s'y retrouver avec les labels

 

Etre consommateur responsable (ou consom'acteur), c'est avoir bien conscience que nos actes de consommation peuvent infléchir les modes de production. La consommation est un moyen de pression efficace. Elle nous permet de donner du poids à nos idées et aux valeurs qui sont les notres. Fini le temps où les producteurs créaient le besoin à grand renfort de marketing...nous avons renversé la vapeur et c'est aujourd'hui le consommateur qui influe par ses choix sur les modes de production...c'est nous qui, par nos choix quotidiens, avons le pouvoir de créer le monde dans lequel nous voulons vivre.

Encore faut-il être en mesure de faire des choix, en toute connaissance de cause. Si vous aussi vous perdez votre latin dans les labels, voici de quoi éclairer votre lanterne...Tout d'abord il faut savoir que la labellisation est toujours un acte volontaire du fabriquant et concerne uniquement le produit que nous achetons (et non la gamme ou la marque).

Il existe différents labels selon le type de produit et les labels concernent un critère spécifique. Ils garantissent d'abord la qualité d'usage (que le produit remplit bien la fonction qui est la sienne) et le respect d'un des critères suivants:

  • social (commerce équitable, etc), garantit l'équité des échanges, respect des conventions internationales sur le travail, etc.
  • environnemental (NF environnement, AB, etc), garantit le,moindre impact environnemental tout au long du cycle de vie.
  • sanitaire (NF, etc), garantit des critères relatifs à la santé
  • Il existe des labels multi-critères, qui prenne en compte l'ensemble des impacts.
  • L'approche cycle de vie concerne l'approche, dans le cahier des charges de l'ensemble des impacts: matière remière, production, transport, consommation et déchet. Les labels environnementaux prennent généralement en compte l'ensemble du cycle de vie du produit.

Tous les labels se valent-ils?

NON...il existe différentes catégories de labels: les différences se situent au niveau de "qui établit le cahier des charges" et surtout "qui contrôle" qu'il est respecté...il nous est difficile, en tant que consommateur, de vérifier chaque cahier des charges et il nous importe donc de savoir de qui il émane...et surtout qui contrôle?...un organisme indépendant ou le producteur lui-même...

  • Les labels officiels: le référentiel (cahier des charges), le logo et le contrôle sont gérés par les pouvoirs publics état, Europe, etc.
  • Les marquages volontaires faisant l'objet d'un contrôle indépendant: les produits marqués de ce logo garantissent des critères sociaux ou environnementaux qui répondent à un cahier des charges public et sont controlés par un organisme indépendant
  • Les marquages volontaires privés auto déclarés (ou auto-proclamés): dans ce cas, une marque crée son propre logo, définit son cahier des charges et assure elle-même le contrôle...c'est dire quelle confiance on peut lui accorder!!!

Quelques exemples:

Les écolabels distinguent des produits et des services plus respectueux de l’environnement. Leurs critères garantissent l’aptitude à l’usage des produits et services, et une réduction de leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie.Ils sont des labels officiels.

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label-nf1.jpgDeux écolabels sont délivrés en France :

la marque NF Environnement pour le marché français et l’Eco-label européen pour le marché de l’Union européenne.


Il existe aujourd'hui 50 catégories de produits ou services susceptibles d’être écolabellisé, des meubles à l'électroménager, en passant par la papéterie, les produits d'hygiène ou d'entretien.

 

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Le label international Fairtrade permet aux consommateurs de reconnaître des produits qui sont fabriqués dans de bonnes conditions sociales et environnementales. Il garantit que les producteurs du sud reçoivent un prix minimal pour leurs produits, leur permettant de travailler de manière durable. (commerce équitable)

 

 

Agriculture Biologique:

ab.jpglabel-agriculture-bio.jpgCes labels (le premier est français et le second est européen) sont des labels officiels qui garantissent des produits issus d'une agriculture respectant le cahier des charges du bio.

Ils ne comportent que des critères environnementaux (pas de prise en compte de critères sociaux)

 

 

Cosmétiques:

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Cosmébio est la fédération professionnelle française du secteur des cosmétiques naturels et biologiques. Elle représente des fournisseurs de matières premières et d’ingrédients, des fabricants, des laboratoires et des distributeurs. Le produit doit être composé à 95% d’ingrédients naturels. Il doit contenir au moins 10% d’ingrédients biologiques. Le produit ne peut pas contenir d'OGM. En outre, la cherte stipule que les fabriquants doivent s'engager dans les objectifs du développement durable et du commerce équitable

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BDIH est un label allemand pour, entre autres, des cosmétiques et des produits de soin. Il peut également être attribué à des produits médicinaux, certains produits d'alimentation alternative ("Reform") et aux suppléments alimentaires. Sont pris en compte pour l'attribution : l'impact sur l'environnement du produit et de la production, la biodégradabilité des matières premières, la possibilité de recyclage des emballages et le respect des animaux. L'utilisation de produits du commerce équitable ou du tiers monde fait partie des objectifs du label. Aucun test sur animaux est n'effectué lors du développement ou de la fabrication d'un produit. Les matières premières végétales sont issues de l'agriculture biologique contrôlée, certaines substances chimiques sont interdites, le rayonnement radioactif est interdit et l'emballage doit être recyclable.

Le bois et ses dérivés:

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FSC est l'abréviation de Forest Stewardship Council. Les produits qui portent le label FSC contiennent du bois en provenance de forêts qui ont obtenu un certificat grâce à leur gestion durable. Le Label FSC Pur peut être utilisé uniquement lorsque le produit est composé à 100% de matériels certifiés FSC. Le Label FSC Mixte indique que le produit provient d'un procédé de production dans lequel du matériel certifié FSC, des matériaux recyclés ou des matériaux d'autres sources contrôlées sont utilisés. Le Label FSC Recyclé signifie que le produit est fait à 100% de matériel recyclé après consommation. Dans la certification FSC d'un bois, on tient compte des aspects sociaux de la gestion de la forêt. Les droits des communautés indigènes qui vivent dans le bois ou qui en dépendent pour leur subsistance, sont reconnus.

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PEFC est l'abréviation de "Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes". Il s'agit d'un organisme coupole international, basé sur la reconnaissance réciproque de différents systèmes nationaux de certification de forêts. 33 systèmes nationaux sont membres du PEFC, la reconnaissance réciproque vaut pour 23 d'entre eux. Ensemble, ces 23 systèmes ont déjà certifié plus de 200 millions hectares de forêt. Cela fait du PEFC le label le plus important au niveau mondial pour la certification de forêts (environ 70% de toute la surface certifiée). En plus de certification de forêts, on peut également obtenir la certification pour la chaîne de contrôle (Chain of Custody, CoC). Le label peut être utilisé si le produit contient au moins 70% de bois certifié PEFC.

 

Ampoules et appareils électroménagers:

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Le label Energy Star est un label américain dont les exigences ont trait à la consommation énergétique des appareils, entre autres la consommation en mode veille. Les critères environnementaux ont uniquement trait à la consommation énergétique, il n'y a aucun critères sociaux ni concernant l'impact sur la santé du consommateur (cf ampoules à économie d'énergie!)

 

 

Les faux autres logos et/ou faux amis...

  • Le marquage réglementaire obligatoire: la loi exige pour certaines catégories de produits que certaines informations figurent en clair sur l'étiquette afin de permettre au consommateur de coarer les produits entre eux. Par exemple:

etiquette energie logement.jpg L'étiquette énergie pour les appareils électro-ménagers, les logements ou les véhicules qui permet de comparer les "gourmandises" en énergie

 


  • Le point vert: point vert.jpg
Signifie que le producteur paie sa cottisation à une organisme officiel de valorisation des déchets.
Rappelons que depuis 1992, tout producteur qui emballe ou fait emballer ses produits pour mise sur le marché a obligation de pourvoir à l'élimination des déchets générés par les ménages par l'utilisation de ce produit. Il sous-traite cette activité à un organisme officiel auquel il paie une contribution (eco emballage ou adelphe).
  • L'identification des matériaux:identification matériaux.JPG

Décrit uniquement le type de matériaux utilisés et ne présage en rien de sa "recyclabilité".

 

 

 


  • "préserve la couche d'ozone":ozone.jpg

Signifie que le produit (aérosol) ne contient pas de chlorofluorocarbones...Rapelons qu'il est interdit depuis plus de 10 ans. Ce logo ne garantit donc rien du tout!

 

 

  • Tidyman:jetter à la poubelle.jpg

Ce pictogramme incite uniquement le consommateur à jetter l'emballage dans une poubelle...

 

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Tel quel, ce logo indique que le produit est recyclable, il peut être noir ou vert.

 

moebus_label-recycle1.jpgLorsqu'un chiffre est inscrit à l'intérieur, il indique le pourcentage de matériau recyclé qui entre dans la composition du produit (ici composé à 65% de produits recyclés)

 

 

Et enfin quelques exemples de labels "auto-proclamés":

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Contrairement à de nombreuses gammes de produits d'entretien et lessives écolabelisés disponibles en grandes surfaces et dans les magasins bio, les produits Maison Verte ne bénéficient d'aucun label écologique certifié. Seul joue en faveur de la marque un nom à connotation écologique, que rien à la lecture de l'étiquette ne vient étayer, et qui s'il fonctionne très bien d'un point de vue marketing n'a aucune valeur quant au respect de l'environnement.


La marque Maison Verte fait tout simplement du marketing vert en essayant de véhiculer un message écologique.

 

Comme d'autres:

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ces produits ne sont pas certifiés par un label indépendant!

 

 

En espérant vous avoir permis d'y voir un peu plus clair, je termine, comme d'habitude en vous donnant des pistes pour aller plus loin:

infolabel.be, excellent site belge ou le site de l'ADEME

 

A bientôt!!

 

mercredi, 28 octobre 2009

Semaine de la Solidarité Internationale

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SSI-visuel-bat-web.jpgDu Nord au Sud, d’Est en Ouest, tout est lié. Une décision prise en un point de la planète peut avoir des conséquences pour tous. Dans le monde, plus d’un milliard de personnes souffrent de la faim et vivent dans des bidonvilles…

La pauvreté ne cesse d’augmenter, les inégalités se renforcent alors que les richesses se multiplient. Alors que la mondialisation accroît les liens entre les pays, et que les choix politiques et économiques actuels mettent la planète en péril, la solidarité internationale est plus que jamais nécessaire. Celle que nous défendons se base sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance ou le paternalisme, et laisse les populations maîtres de leur destin. Elle doit d’être portée par tous : associations, pouvoirs publics, entreprises, syndicats, citoyens… et prend des formes différentes qui ne se limite pas aux dons ou aux actions dans les pays en développement.

Car, il est indispensable d’agir également sur les causes des inégalités

au Nord comme au Sud.

 

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Changer le monde, c’est possible ! Tous les jours près de chez soi !

 

A nice, comme ailleurs en France, un collectif d'associations se mobilise:

Retrouvez les acteurs et le programme sur:

La semaine de la solidarité internationale à Nice

 

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dimanche, 24 mai 2009

L'eco festival de Saint Jeannet

 
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Pour un autre avenir:

solidaire et respectueux de l'environnement!!!

Un Week end de fête à Saint Jeannet (Alpes Maritimes) les 3, 4 et 5 Juillet!

 

Animations, spectacles de rue, concerts, projections, tables rondes, ac'teliers, buvette bio et repas partagés mais aussi le marché de la consommations responsable et le village associatif...

Venez nombreux pour découvrir des initiatives alternatives, locales, écolo et solidaires!


Retrouvez toutes les informations en cliquant sur l'affiche!
 

Eco citoyens, à vos claviers!!!
 
L'éco festival, c'est aussi un site internet participatif, dès maintenant à votre disposition.
Publiez vos articles, partagez vos trucs et astuces, discutez sur le forum ou encore déposez vos petites annonces de troc et dons...
Nous comptons sur vos participations nombreuses.

rejoignez nous maintenant

A très bientôt
LuLu

lundi, 21 avril 2008

Et si on mangeait moins de viande....?

On serait en meilleure sante :
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Notre régime alimentaire, dans les pays riches, est généralement constitué de trop d’hydrates de carbones (sucres), de lipides (en particulier acides gras saturés, source de cholestérol) et de viande. La consommation régulière de viande est un phénomène récent qui contribue à augmenter le risque cardio-vasculaire, l’obésité, les rhumatismes.
Certaines études ont montré qu’il existe un rapport entre la quantité de viande rouge consommée et l’augmentation du cancer du gros intestin.
Diminuer sa consommation de viande, c’est rééquilibrer son alimentation en augmentant sa consommation de légumes, fruits, légumineuses et céréales.
Une alimentation équilibrée peut prévenir les cancers de l’estomac, mais également d’autres formes de cancer telles que cancer du sein, du poumon, de l’utérus, de la prostate par la consommation plus importante d’aliments protecteurs.
Rappelons que pour un adulte, la ration conseillée en viande est de 100 gr, 3 à 4 fois par semaine, en évitant les charcuteries riches en graisses…force est de constater que nous dépassons largement ce seuil… ! (La consommation est passée de 30kg à 100kg par an et par habitant en France soient 270gr par jour !!!)

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(causes de décès aux USA: 35% liées au surpoids!)

On pourrait nourrir tous les habitants de la planète :
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Au niveau mondial, la consommation de viande par habitant a augmenté de 60% en 40 ans, alors qu’en parallèle, la population a été multipliée par 2, soient des besoins multipliés par 3,2.
En France, 65 à 70% de la surface agricole est consacrée à l’alimentation des animaux. Les cultures légumières et fruitières (hors vignes et pommes de terre) ne représentent que 2% des surfaces agricoles. Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait qu’il faut 10kg de céréales pour produire un kilo de viande et qu’il faut 5 fois plus d’eau pour produire des protéines de viande que des protéines de soja.
Vous l’aurez compris, la surface de terres cultivables sur la planète n’est pas assez grande pour produire de quoi nourrir tous ses habitants avec une ration excessive de viande…c’est donc le privilège des pays riches de se gaver de viande à en mourir (obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers) alors que dans les pays pauvres, on meurt de faim et de soif en cultivant de quoi nourrir…nos vaches !
Vous avez dit crise alimentaire mondiale ?

On réduirait les émissions de CO2 :

A propos du réchauffement climatique, la production d’un kilo de bœuf engendre près de 80 fois plus de gaz à effet de serre que la production d’un kilo de blé et représente l’équivalent de 60km en voiture. En 2000, les émissions de CO2 attribuées à la production de viande atteignaient environ 7 millions de tonnes. Une réduction de 10% de la consommation de bœuf (compensée par la consommation de volaille) pourrait réduire les émissions totales de gaz à effet de serre de 0,9 millions de tonnes d’équivalent CO2. Si on plus, on remplace le bœuf par des protéines végétales, le score s’améliore encore… !

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(répartition des émissions de gaz à effet de serre par type d'activité dans le monde)

On pourrait tous manger bio :
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Ces besoins démesurés nécessitent une production intensive, et donc l’utilisation massive d’OGM et de pesticides dont la neutralité sur la santé est loin d’être prouvée.(et je pèse mes mots !). Si nous acceptions de manger moins de viande, il deviendrait possible de tout manger bio : une perte de rendement de 50% (en France, le rendement du blé bio est d’environ 40 quintaux l’hectare contre 80 en agriculture intensive) serait tout à fait acceptable, et l’on pourrait se passer d’OGM et de pesticides. Nous nourrir ne coûterait pas plus cher, mais pour le même prix, et surtout pour la même surface cultivable, nous aurions une alimentation moins riche en viande (notamment en bœuf) d’environ 1/3 avec un bénéfice important tant pour notre santé que pour l’environnement.

On réduirait la pollution :

Les activités agricoles sont une source majeure de pollution de l’eau, en évitant cette pollution, on éviterait aussi les coûts afférents à la dépollution (parlez du prix de l’eau aux consommateurs de Bretagne, région pourtant bien dotée en eau !!!).

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(marée verte en Bretagne: prolifération d'algue verte dûe à la présence de nitrates)
L’utilisation massive de pesticides (rappelons que la France est le premier consommateur européen de pesticides) et d’engrais a des effets dommageables sur les écosystèmes, participe à l’appauvrissement de la biodiversité et à la disparition d’espèces vivant dans les rivières ou sur le littoral.

On pourrait réduire le chômage :
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L’agriculture bio est plus consommatrice de main d’œuvre que l’agriculture conventionnelle, à chiffre d’affaire équivalent. On peut donc imaginer qu’en payant plus cher ses produits, on réduirait la facture de l’assurance chômage et on offrirait au plus grand nombre la possibilité de sortir de l’assistanat et vivre dignement de son travail…
Tous paysans ? Bien sûr cela va à l’encontre de notre culture qui, depuis la révolution industrielle a considérablement dévalorisé le travail de la terre…travaux pénibles, isolement social, pauvreté intellectuelle…bien sûr…
Sauf que l’avènement du « tout industriel » montre aujourd’hui ses limites…notre société est malade du stress, on se suicide aujourd’hui au sein même de son entreprise, on rencontre des difficultés pour se loger dans nos villes surpeuplées et polluées…on aspire à un retour à la campagne, on vit de plus en plus loin des villes où l’on se rend pourtant pour travailler…et si on pouvait trouver une qualité de vie supérieure en vivant et travaillant loin des villes ?
Si vous avez des amis qui vivent d’une activité agricole, vous savez qu’on est bien loin de l’agriculteur du siècle dernier replié sur lui-même et arriéré…le travail de la terre est noble, les agriculteurs vivent, comme les citadins, à l’heure d’internet et du téléphone portable, évidemment ; la vie culturelle est très développée en milieu rural. En outre, cet environnement permet de créer facilement du lien social, on y vit « à échelle humaine », les personnes âgées n’y meurent pas seules dans leur appartement sans que personne ne s’en aperçoive, l’intégration sociale s’y fait mieux et les enfants ne « traînent » pas aux pieds des tours…
De quoi réfléchir à notre mode de vie…Vous avez dit "fracture sociale"?

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Mais concrètement, comment faire ?
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Mangeons moins de viande et en proportion plus de céréales, fruits et légumes, privilégions les fruits et légumes de saison et de production locale ayant une moindre pression sur l’environnement ‘engrais, pesticides).
Trop cher, le bio ?
Faites l’expérience…la viande, et en particulier la viande rouge pèse lourd sur notre budget alimentaire…en réduisant sa consommation, on pourra acheter en bio ce qu’on achetait habituellement en « conventionnel »…pour le même budget !
J’ai fait l’expérience cette semaine : j’ai acheté tous mes produits de base en bio, pâtes, riz, farines, légumes secs, tofu, fromages, laits (vache et soja) et œufs, et même sel…je n’achète que des produits de base, c’est vrai, mais je n’achetais pas ou très peu de produits manufacturés avant non plus. Cuisiner soi-même, ça fait plaisir, c’est créatif et épanouissant, c’est plus sain…et ça permet de réduire considérablement le coût et donc d’acheter de la qualité…ce n’est pas une question de temps, je travaille à plein temps moi aussi et ai toutes les activités d’une mère de famille…c’est juste une question de choix et d’organisation…je cuisine 2h le weekend end pour toute la semaine ou le soir, un jour pour le lendemain…
J’achète très peu de légumes (mais j’en achetais très peu aussi avant) puisque je fais pousser dans mon jardin de quoi nourrir ma famille…je fais des conserves pour l’hiver. Ceci est accessible à presque tous ceux qui ont la chance d’avoir un jardin : mon potager fait à peine plus de 20 m2.
Certains penseront que je suis une « esclave »…pas du tout…le jardin ne donne pas tant de travail et c’est un grand plaisir le soir, l’été en rentrant du boulot de passer une heure dehors au soleil à gratouiller son jardin de temps en temps…
Je ne passe pas ma vie à la maison entre jardin et fourneaux…pas du tout…je sors, je lis, je fais du sport et profite de mon petit mari, vois des amis, pars en vacances…bref la vie, quoi !!!
Pour en revenir à mes courses de la semaine…tout bio, donc cette semaine et sans acheter de viande (j’ai au congé largement de quoi tenir la semaine puisqu’on va en manger moins !)…et bien le budget est le même…peut-être un peu moins que d’habitude… !
A vérifier dans le temps…mais c’est encourageant…ça veut dire, comme d’habitude, que ce qui est bon pour la planète et pour ma santé l’est aussi pour mon porte-monnaie…ce serait dommage de s’en priver !!!
Vous aussi, faites l’expérience !!!

Mes sources (ou "pour aller plus loin"):
http://www.manicore.com/documentation/manger_bio
http://www.ecoconso.be/article286.html
http://soblogue.com/news/manger-moins-de-viande-par-solid...
http://consomacteurs.canalblog.com/archives/2006/07/19/23...
http://www.campagnesetenvironnement.fr/manger-moins-de-vi...
http://www.greentrade.net/fr/iverte/455.html
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2...
Idées recettes:
http://www.laplage.fr/boutic/bou_vpro.cgi?codepro=MMV04

mardi, 25 mars 2008

Pesticides, non merci!

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La France est le 3ième consommateur de pesticides au monde...


Mais c'est quoi au juste, les pesticides?
Dans les pays industrialisés, la révolution verte des années 60 a considérablement augmenté la productivité agricole en jouant sur l'augmentation des surfaces cultivées, la mécanisation, la plantation de cultures sélectionnées et hybrides aux rendements plus élevés, le remembrement et la lutte contre toutes les nuisances.
Cette lutte passe notamment par le recours massif aux pesticides, qui sont des produits chimiques dangereux destinés à repousser ou tuer les rongeurs, champignons, maladies, insectes et "mauvaises herbes" qui fragilisent le mode de culture intensif.
Les pesticides, également appelés produits phytopharmaceutiques, ne sont pas seulement utilisés dans l'agriculture mais aussi dans le jardin du particulier, dans les parcs ouverts au public, pour l'entretien de la voirie, des voies ferrées, des aires de loisirs (golfs, hippodromes...).
Un pesticide est ainsi un produit chimique destiné originellement à la protection des cultures afin de lutter contre des tiers jugés nuisibles comme les parasites, mauvaises herbes, insectes et champignons.


Un peu d'histoire:
Avant la seconde Guerre Mondiale, les pesticides employés en agriculture étaient des dérivés de composés minéraux ou de plantes : arsenic, cuivre, zinc, manganèse, plomb, pyrèthre, roténone, sulfate de nicotine... que l'on retrouve en partie dans les cigarettes actuelles.
93315a58657924bd5815ffd88e9644e2.jpgLes armes chimiques de la première Guerre Mondiale comme le gaz moutarde composé de chlore assura un nouveau débouché industriel pour les pesticides, une fois le conflit terminé.
Ainsi, les organochlorés firent leur apparition avec de nombreuses déclinaisons qui ont connu un énorme succès.
Déjà là...ça donne envie, non?
(source: http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesti...)


Mais bon, nous on n'est ni des rongeurs, ni des insectes, ni des champignons...alors?
Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l’air, les brouillards et l’eau de pluie !
b5ed597187b97c71c71829cb2ce7dcc7.jpgLes pesticides sont présents dans nos aliments également : plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes, apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.350ab45fc89e6c0d332258f915fae2c7.jpg
Pour avoir une idée de ce qu'on retrouve dans nos assiettes, cliquez sur le lien suivant:
http://www.pesticides-non-merci.com/alimentation-pesticid...


Sont-ils dangereux pour notre santé?
Des études scientifiques nous montrent ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risques de développer que les autres de nombreuses maladies : cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli sont plus fréquent chez eux !
Il faut savoir que de nombreux pesticides autorisés et que l’on retrouve dans nos aliments sous forme de résidus sont connus comme étant de possible cancérigènes (92), des perturbateurs du système hormonale (50), reprotoxiques…
Pour plus d'infos, je vous invite à télécharger le raaport de l'expertise scientifique collective réalisée en 2005
par l'INRA et le Cemagref à la demande du ministère de l'Agriculture et de la Pêche (MAP) et du ministère de l'Écologie et du développement durable (MEDD):
http://www.mdrgf.org/news/news060106_INRA.html

Et pour l'environnement?
018ecad369eda79d4559d1c2c3e2bf52.pngComme vous l'avez vu, le rapport établit aussi les risques des pesticides pour l’agriculture conventionnelle elle-même avec, par exemple, l’apparition de résistances à la plupart des familles chimiques de pesticides.
Il est absurde de s'imaginer que les 80 000 tonnes de pesticides déversées chaque année en France disparaissent par enchantement dès qu'elles ont rempli leur fonction: on en retrouve partout, dans l'eau biensûr mais aussi dans l'atmosphère...
Pour plus d'infos:
http://www.mdrgf.org/-ujpp/02.html
http://www.mdrgf.org/2sommpestos.html
Et pour "abeilles et pesticides": http://raffa.grandmenage.info/post/2008/03/27/Les-pestici...

Alors que faire?...Il existe des solutions alternatives:
2a26f5278f68fab99927fa670d54acbd.jpgL'agriculture biologique, respectant des cahiers des charges très stricts, n'utilise pas de produits phytosanitaires de synthèse et élimine donc les risques pour notre santé et limite l'impact sur l'environnement.
La production intégrée, ou "raisonnée", recourt à certaines techniques de l'agriculture bio et limite l'utilisation des pesticides est préconnisée, ainsi que tout ce qui touche à l'agriculture durable.cd41580c40cc902d7c8d6c7144d08523.jpg
Des politiques volontaristes de réduction de l’utilisation des pesticides agricoles ont déjà été menées dans de nombreux pays d’Europe. En se fixant des objectifs de réduction de l’utilisation des pesticides très ambitieux, ces pays sont arrivés à des résultats spectaculaires.
Le Danemark s’est fixé un objectif de réduction de 50% entre 1987 et 1997 et a déjà atteint l’objectif de 47% ! Entre 1997 et 2002, l’utilisation a encore été réduite de 20%, et le 3ème plan (2) prévoit encore une baisse de la fréquence des traitements d’ici 2009 !
La Suède s’est fixée également un objectif de 50% de réduction en volume en 1990 et a atteint…64% de réduction en volume de substances actives en 1996.
La Hollande a manqué son objectif de 50% de réduction de l’utilisation des pesticides…en réalisant une baisse de 43% du volume utilisé.
La Norvège a également diminué les quantités de matières actives utilisées de 54% entre 1985 et 1996 (3).
http://www.mdrgf.org/-ujpp/05.html
http://www.mdrgf.org/214pesticides.html

Et en France?

Malgré les rapports alarmants, nous l'avons vu la France reste le 3ième consommateur au monde de pesticides...le gouvernement traîne les pieds et fait figure de mouton noir au sein de l'Europe (1er consommateur d'Europe)...il ne s'attaque pas au lobby agrochimique et ne prend pas les mesures d'interdiction ou de taxation dissuasives qui pourraient résoudre un grave problème de santé publique!
Notre rôle à nous, consom'acteurs est donc primordial...on constate que les pays ayant fait des avancées les plus spectaculaires sont, comme par hasard, ceux où les citoyens sont le plus actifs dans les domaines de l'écologie...

Agissons aujourd'hui pour notre santé, celle de nos enfants et l'avenir de la planète!

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lundi, 10 mars 2008

A lire absolument avant de faire vos semis!!!

Faire son jardin et manger ses petits légumes, c’est bien…bien sûr, éviter les pesticides et tous produits chimiques c’est mieux…pour la terre et mieux pour notre santé…(et encore une fois, mieux pour notre porte monnaie !)
Nous autres jardiniers amateurs et néanmoins éclairés, nous pouvons faire encore mieux : nous pouvons transformer notre geste en véritable engagement.


Pourquoi acheter des graines bio ?

Les semences achetées hors de la filière bio ont été sélectionnées pour répondre à une agriculture basée sur la recherche de hauts rendements et l’emploi massif de produits chimiques. Les variétés anciennes, locales ont été abandonnées bien qu’elles présentent des qualités de rusticité, gustatives et nutritionnelles très intéressantes.
La plupart de ces semences industrielles, dont le potentiel génétique a été altéré par des traitements chimiques produisent des plans hybrides (type F1) qui sont stériles : autant dire qu’avec ceux-ci, inutile de récolter vos graines pour les replanter l’an prochain ou les échanger avec vos amis…rien ne poussera à la deuxième génération.
Elles sont adaptées pour répondre au mieux aux traitements chimiques : pesticides et engrais qui appauvrissent les sols et nécessitent une irrigation importante qui épuise les nappes phréatiques.
De plus, les plans ainsi sélectionnés ne concernent qu’une poignée d’espèces et la biodiversité est mise à mal par cette homogénéisation galopante.

Nous n’utilisons pas de produits chimiques dans nos jardins et n’avons pas besoin de rendements industriels…sinon, nous irions acheter nos légumes dans les circuits de la grande distribution, alors préférons les graines bio.

Coïncidence :

Actuellement, 10 multinationales contrôlent près de 50 % du secteur semencier .Ces mêmes 10 multinationales, mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence, contrôlent également 60 % de l’agrochimie.

La saviez-vous ?

Les paysans n’ont pas le droit de vendre, ni d’échanger gratuitement, leurs propres semences, et ceux qui usent du « privilège » de ressemer « le grain récolté » sont dans l’illégalité !
Pour être autorisée, une semence doit être inscrite au catalogue officiel et pour cela être homogène et stable. Le prix à payer pour demander l’inscription d’une espèce n’est pas abordable pour un paysan…seuls les industriels peuvent se permettre cet investissement et ils ont ainsi acquis le monopole du patrimoine génétique…

Un peu d’histoire :

1945 : création en France par Pétain du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences)
1961 :une convention, à Paris, donne naissance à un organisme international siégeant à Genève, L’U.P.O.V ( Union pour la Protection des Obtentions Végétales ) dont le but est de promouvoir et de coordonner les législations du monde relatives aux brevets sur les nouvelles variétés de plantes potagères, céréalières, fourragères et arbres fruitiers.
Par exemple, à la rubrique “tomates”, 87 % des variétés inscrites sont des hybrides F1, 11 % sont des variétés fixées (reproductibles conformément au type) protégées par des brevets sur 20 ans et 2 % seulement sont des variétés du domaine public. (Libres de « droits d’auteurs »)
1970 : La France promulgue en 1970 une loi relative à la protection des obtentions végétales selon laquelle toute obtention végétale nommément désignée peut faire l’objet d’un titre appelé « certificat d’obtention végétale ».
Aux USA, malgré une vive opposition publique, le Sénat vota des amendements afin de pouvoir s’aligner sur les législations européennes et devenir membre de l’UPOV.
1973 : L’Angleterre devient membre après avoir promulgué le « Seeds Regulation » interdisant à la vente toute variété de plante non inscrite sur « le catalogue commun » de la Communauté Européenne.
De courageuses associations de jardiniers biologiques s’opposèrent aux brevets végétaux, mais en vain ou trop tard : quand ils eurent enfin réuni les fonds nécessaires, la plupart des variétés potagères qu’ils espéraient sauver avaient disparu.
Entre 1970 et 1984, quelques 839 firmes productrices de semences furent ainsi rachetées de par le monde par Shell Oil, Occidental Petroleum, Sandoz, Monsanto* etc.… Ainsi, après avoir maîtrisé totalement les secteurs de la fertilisation (engrais), de la phyto-pharmacie ( pesticides etc) le dernier maillon de la chaîne était – et est donc toujours - contrôlé par les multinationales.

Une vraie menace pour la biodiversité :

En juillet 1980 lorsque la législation sur « la protection des obtentions végétales » prit pleinement son effet, 2126 espèces potagères devinrent illégales à la vente.
Ainsi, 80% des variétés potagères disparurent des catalogues.
On prévoyait en 1991 que plus de ¾ des variétés de légumes cultivés en Europe auraient disparu à cause de la législation des brevets.
Par exemple, le National Seed Storage Laboratory, une banque de gènes gérée par le gouvernement des USA, avoue ( à la fin des années 90 ) ne plus conserver que 3% de toutes les variétés potagères qui étaient disponibles sur les catalogues américains des années 1901-1902.
Sur les catalogues de graines d’Allemagne fédérale en 1982, il ne restait plus que 5% de variétés non protégées par des brevets.
En France, il n’est que de consulter des catalogues nationaux ou de regarder les rayonnages des grandes jardineries pour constater la pauvreté de choix de variétés pour une même espèce potagère…


Heureusement, patiemment, dans l’ombre, de nombreux passionnés ont travaillé pour retrouver ces variétés anciennes, sous couvert de collections, ou de « conservatoire », pour ne pas tomber dans l’illégalité ! Et c’est ce qui a donné, entre autres, le catalogue Terre de Semences, mais aussi ceux de Germinance, Biau Germe, Ste Marthe, Agrosemens, pour ne citer qu’eux.

Pour aller plus loin :

Quelques sites où je me suis documentée parce qu’il y a 1 mois, je ne savais rien de tout cela et j’aurais, en toute bonne foi, acheté mes graines chez un semancier industriel :
http://www.semencespaysannes.org/
http://www.natureetprogres.org/nature_et_progres/natureet...
http://www.lesensdenosvies.org/lesite/bio/semences.html#2
http://www.kokopelli.asso.fr

Pour ma part et suite aux découvertes que je viens de vous faire partager, j’ai commandé mes graines chez biaugerme : livraison en 3 jours dans un petit carton, emballages en papier. Je suis très satisfaite et j’ai, en plus, l’impression d’avoir fait une bonne action…une action éco-citoyenne qui transforme mon petit potager en moyen d’action.
Je vous invite à aller visiter leur site : http://www.biaugerme.com/

Parce que chacun à notre mesure, on peut faire quelquechose pour nous même et pour la terre que nous laisserons à nos enfants.
Choisissons aujourd’hui le monde que nous voulons pour demain !


(* : Monsanto, les mêmes que ceux dont il est question dans l’article précédent : ne manquez pas le 11/03 au soir sur ARTE sauf si vous craignez d'avoir "froid dans le dos"!)

vendredi, 07 mars 2008

Elections Municipales: écocitoyens, devenons éco-électeurs!

Dimanche, nous allons élire l'équipe qui sera en charge de notre commune pour les prochaines années.
Au delà des clivages politiques, nos choix vont impacter directement notre quotidien, notre cadre de vie...

Alors il convient de nous poser les bonnes questions et je vous livre la grille proposée par la Fondation Nicolas Hulot. Retrouvez tout cela en détails sur le site du pacte écologique en cliquant sur le lien suivant:
http://www.pacte-ecologique.org/municipales/pourquoi.php
Le but du jeu est de:
Prendre conscience des enjeux écologiques à traiter du global au local.
Connaître les leviers de l’action municipale.
Associer les initiatives individuelles et collectives.
Découvrir le champ des possibles à travers la mise en œuvre d’initiatives locales.
S’impliquer dans la vie de sa commune.

Elle nous propose de nous déterminer à partir de 7 priorités:

Vivre en harmonie avec la nature
Se nourrir dans le respect homme-nature
Eco-habiter et éco-construire
Se déplacer en douceur
Réparer, réutiliser, réduire & recycler
Favoriser une éco-économie solidaire
Associer tous les acteurs

Alors si, comme moi, vous vous reconnaissez dans ces priorités, n'hésitez pas à télécharger et faire circuler le "guide de l'éco-électeur":
http://www.pacte-ecologique.org/geeflash/guide/appli.htm?...
(ne pas imprimer: la version électronique est super bien, faite!)

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A très bientôt dans le jardin de Lulu!

jeudi, 27 décembre 2007

Paniers de noël: voilà le résultat!

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Voilà un exemple de mes cadeaux de Noël "faits maison".
J'ai acheté des paniers et des boites en cartin bleues pour y mettre mes petits gâteaux, tout le reste est fait maison ou récupéré.
Celui-ci contient:
- un bocal de tomates séchées préparées le mois dernier (la recette se trouve sur le blog),
- un petit flacon d'huile d'argan (beau-papa me la ramène au litre du Maroc et j'avais des petits flacons que j'utilise pour faire mes mélanges d'huiles essentielles)
- une boite de petits sablés variés préparés le week end précédent
- des graines récoltées dans mon jardin (potiron, haricots, impomées, oeillets d'inde, etc) et placées dans des petits sacs en toile de jute fermés par du rafia (les "restes" de dragées du mariage recyclés pour l'occasion) sur lesquels j'ai mis des petites étiquettes perforées avec une "trouyoteuse étoiles" empruntée aux enfants,
- des noix de lavage dans le petit sachet en coton vendu avec et à utiliser pour le lavage
- un petit flacon d'huile essentielle de lavande
- 2 bouquins choisis dans ma bibliothèque: là il s'agit de ceux que j'avais acheté pour mes "premiers pas" au potager et dont je n'ai plus l'utilité...les destinataires en revanche se préparent à faire leur premier potager et étaient ravis du cadeau!
Le tout est joliment arrangé dans le panier sur un lit de thym, romarin et thym citron du jardin...la déco est donc comestible!
Une entorse au développement durable: le tout est emballé dans du papier cristal...oui je sais, c'est polluant...mais c'est vraiment joli et je n'ai pas trouvé de solution plus écologique: le papier kraft aurait caché le penier...!
Tous mes paniers étaient différents et personalisés.
Voici un autre exemple:
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J'avais agraffé sur chaque paquet un carte faite sur publisher. Toutes différentes, elles contenaient une description des produits contenus dans le panier et un mode d'emploi (en particulier pour les noix de lavage). Sur la 4ième page, un petit mot pour chacun.
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Et voilà comment, en ouvrant mon coeur plutôt que d'ouvrir mon porte-monnaie, j'ai offert des cadeaux bien sympas qui ont été très appréciés (je crois)!

dimanche, 11 novembre 2007

Une journée sans achat!

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Depuis 15 ans,
de plus en plus de consommateurs à travers le monde participent à la Journée sans achat, initiée par Adbusters, un mois avant Noël.


Une journée sans achat...

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pour l'environnement

Les ressources de la planète sont limitées, il n’y a pas de croissance et de développement économiques infinis possibles…
La majeure partie des problèmes environnementaux sont causés par la surconsommation, le transport, le suremballage, les déchets...
Nous extrayons aujourd’hui deux fois trop de ressources fossiles, et nous émettons dans l’atmosphère plus de deux fois plus de gaz carbonique que la planète ne peut en absorber.
La biodiversité s’effondre.

pour le juste partage des richesses

Notre voracité à consommer s'appuie sur l'exploitation de populations affamées...
Nous faisons partie des 20 % de la population de la planète, les pays riches, qui consomment plus de 80 % des ressources planétaires.
Notre niveau de consommation a un coût : l’esclavage économique de populations entières.

pour des raisons budgétaires

Trop de familles s'endettent et se rendent malheureuses pour maintenir leur rythme effréné de consommation...
On n’a pas tous envie de « travailler plus pour gagner plus », le plupart d’entre nous peuvent choisir de «consommer moins pour travailler moins» et avoir plus de temps pour faire autre chose…c’est un choix !

pour se simplifier la vie

Il y a tant de choses plus agréables à faire que de courir les magasins pour chercher des cadeaux inutiles à offrir à des gens qui n'en ont pas vraiment besoin...
Il y a tant de choses plus enrichissantes à faire que de se créer des besoins et dépenser une telle énergie pour tenter de les satisfaire sans vrai plaisir…

pour retrouver d'autres valeurs

Je ne suis pas qu’un agent économique : producteur-consommateur.
La société de consommation nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité.
Il vaut mieux Etre qu'Avoir

Toutes les raisons sont bonnes de participer..

Renouons avec la simplicité.
Simplifions-nous la vie pour l’enrichir !
Dès aujourd’hui, faisons un geste symbolique : pour une journée, ce samedi 24 novembre... cessons d’acheter.

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Et n'hésitez pas à offrir à vos proches un "certificat d'exemption de cadeau":

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mardi, 28 août 2007

un doute sur les déodorants...

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Faut-il arrêter d'utiliser du déodorant et le remplacer par la pierre d'alun naturelle?
Nos déos sont-ils vraiment toxiques?
Les dangers: info ou paranoïa galopante?
Je viens de lire diverses choses sur internet...et je n'arrive pas à me faire une idée...
Qu'en pensez-vous? Votre avis, vos avis m'interessent.

Dans le doute, je me dis que le conditionnement plastique ou métal, double, triple emballage, produits de toute façon chimiques, ça ne doit pas être terrible...et puis je lis cancer du sein, maladie d'alzheimer...
Et si encore une fois, ce qui est bon pour la planète était aussi ce qui est bon pour moi...

La pierre d'alun naturelle, ça a l'air tellement simple...j'ai vraiment envie de l'adopter.
Avez-vous déjà essayé?

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vendredi, 02 février 2007

pacte ecologique

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L'élection présidentielle française de 2007 est l'occasion de placer l'écologie au coeur du débat.

Pour que les enjeux écologiques soient au coeur du débat Considérer les enjeux écologiques comme une priorité commune qui dépasse les clivages entre partis politiques et faire de la France un pays exemplaire en matière de développement durable.

Faire de la lutte contre le changement climatique et de la préservation de la biodiversité les déterminants majeurs de l'action publique.

Mettre en place les outils économiques, juridiques, technologiques et éducatifs pour adapter ou réduire notre consommation en fonction des exigences écologiques et sociales actuelles et futures.

Engager immédiatement une révison fondamentale des politiques de l'energie, du transport et de l'agriculture.

Se prononcer sur les dix objectifs et les cinq propositions concrètes pour un changement de cap présentés dans le livre « Pour un Pacte écologique » ou en résumé sur le site
www.pacte-ecologique-2007.org

Signez le Pacte écologique !
cliquez ici:
http://www.pacte-ecologique-2007.org/nicolas-hulot/pages/01_je_s...