Le jardin de LuLu

L'an dernier, nous avons vaguement composté: un tas dans un coin où on a jeté les déchets de jardin...ça marche...on a pu récupèrer au dessous, du compost assez bien décomposé...
Et puis avec l'installation du nouveau potager, il était mal placé alors on l'a viré...et un peu étalé dans le potager.
En même temps, nous sommes tombés sur des dépliants qui vantaient les bienfaits du compostage individuel (engrais naturel, réduction des déchets traités par la collectivité, etc...)
L'idée nous a bien plu...nous avons poursuivi nos investigations...et opté pour le sillo...
Patrick m'a fabriqué un cube (en bois de récupération), sans fond bien entendu...un mètre cube à peu près, avec une petite porte en bas d'un côté pour que je puisse récupèrer le compost mûr (toujours celui du dessous).
Oui je sais "ah quel bonheur d'avoir un mari bricoleur", je ne le dirai jamais trop!!!
Couvercle ou pas couvercle, on n'a pas réussi à se décider...alors on a un demi-couvercle (pourquoi pas?).
Depuis, on y jette tous les dechets organiques (jardin mais aussi cuisine: epluchures, restes de nourriture, coquilles d'oeufs, pas les os...mais c'est juste parce que c'est Vickie et Coca qui les mangent...elles les transforment aussi en engrais d'ailleurs, et le pain, c'est pour les poissons dans le bassin...eux aussi enrichissent l'eau d'arrosage...rien ne se perd!)
La poubelle s'en trouve considérablement réduite...entre le verre, le papier, les emballages...il ne reste plus grand chose dans la poubelle "classique".
On arrose de temps en temps pour maintenir l'humidité et je le remue de temps à autre sinon j'ai lu qu'il s'étouffe et l'activité bactérienne ne peut plus se faire sans oxygène. Et ça marche: quelle ne fût pas pas surprise en le remuant le mois dernier de voir que le fond s'était transformé en une sorte de cendre...et ça fumait!...c'est bon signe!

Une petite mésaventure avec le compost...qui pourra servir de leçon aux jardinier débutants, comme nous:
dans notre tas de compost de l'an dernier, on a jetté à peu près tous les dechets vegetaux...y compris ceux du potager: tomates pourries, et surtout restes d'epluchage de potirons en quantité (puisqu'on a quand même récolté 130 kg l'an dernier...)...grave erreur...quoique?
Je vous l'ai dit: on a vaguement étalé le tas dans le nouveau potager...
Quelle ne fût pas notre surprise de découvrir ce matin des "bébés" tomates et potirons entrain de pousser (bien mieux d'ailleurs que ceux que j'ai semé et dorloté dans ma serre)...il y a même des blettes et potirons qui poussent sur le reste du tas...on va les garder (peut-être pas tous quand même)...ils sont super vigoureux...
On ne va pas encore manquer de potirons cette année...c'est moi qui vous le dit! (on a peut-être une terre à ça???)

"Ah quel bonheur, d'avoir un mari bricoleur!"
Oui vous avez bien entendu: nous avons installé l'arrosage automatique du potager!
Première étape: mise en place d'un point d'eau le long du cabanon...l'eau du bassin, biensûr!
C'est Patrick qui s'en était chargé...en même temps que l'implantation du nouveau potager pour que ce soit fastoche pour moi pour arroser!
Ensuite, c'est assez simple...même si c'est du boulot quand même...et pas très onéreux.
Notre voisin nous a donné du tuyau...restait à organiser le réseau, couper les bonnes longeurs (des lignes et des colonnes), mettre des T, fixer le tout au sol (cloué contre la barriere autour, accroché aux tuteurs quand il y en a et sinon, fixé avec des "sardines").
On a acheté une centaine de goutteurs à débit réglable, et, munie de "ma" petite perceuse sans fil, je les ai placés au pied des plantes...
Une fois tout ça fini, et juste avant d'ouvrir le robinet, on se dit tous les deux que ça ne va sûrement pas marcher: il n'y a pas de pression avec l'eau du bassin (par définition) et ça ne coulera sûrement pas partout...
Suspens...
On ouvre...et hop...au bout de 5 minutes, ça marche partout! MA-GI-QUE!
Il ne reste plus qu'à affiner le réglage des goutteurs en fonction des besoin de chacun...
C'est génial!
Plus d'eau sur les feuilles de courgettes...et moins de maladies...
Pas de gaspillage, l'eau arrive seulement là où elle a besoin d'aller...
Et finie la "corvée" quotidienne...c'est vrai c'est sympa d'aller arroser le soir en rentrant...mais des fois, il faut bien reconnaître, on n'a pas envie et il faut y aller quand même...!
Quitte à passer une heure dans mon potager, je pourrai arracher les herbes, cueillir les légumes...ou même bouquiner au pied de l'olivier pendant que ça s'arrose tout seul!
A part l'installation du point d'eau près du cabanon, ça nous a coûté les T et les goutteurs...moins de 30 euros...
Elle est pas belle la vie?

ça commence à sentir l'été:
j'ai planté les tomates...bon c'est vrai elles sont un peu chétives (je ne sais pas très bien pourquoi) alors pour plus de sécurité, et pour étaler la récolte, nous avons acheté 2 pieds "tout faits"...qui sont déjà bien plus grands...
Bon on a tous commencé petits n'est-ce pas?
J'ai lu qu'au moment de la plantation, il était bon d'enfouir une poignée d'orties broyées ...mon souci est qu'il n'y a pas d'orties dans notre jardin ni autour...j'ai donc acheté du purin d'orties (ils abusent: ils vendent ça une fortune alors que c'est rien à faire...quand on a des orties!)...et arrosé avec....

Les fèves...toute une aventure....
On le sait, il faut semer pour récolter avant les beaux jours parce que sinon elles sont envahies de pucerons dès les premiers rayons de soleil...alors c'est ce que j'ai fait:
j'ai semé en novembre...attendu...surveillé...RIEN!
Qu'à cela ne tienne, je recommence en janvier...même résultat!
Alors en mars, je décide de semer dans des godets dans la serre histoire de surveiller tout ça...et là ça marche!
(comme quoi, les fèves quoi qu'on en dise, quand on les surveille, elles se tiennent à carreau...!)

C'est au moment de les planter, fin mars, que j'ai eu une surprise: les "anciennes" commençaient à pousser...alors j'ai planté les nouvelles un peu plus loin...elles ont toutes fini par pousser...alors biensûr, ça en fait plus que prévu! (avis aux amateurs!)
Je pense que c'est juste le soleil qui leur manquait...ce sont des "filles du Sud" après tout!

Tout ça pour vous dire comment je me retrouve avec des fèves tardives et donc...attaquées par les pucerons...(en plus ils sont énormes...beurk!)
J'a testé pour vous la pulvérisation à l'eau savonneuse....très nette diminution de la population puceronne après le première pulvérisation...je vais recommencer et vous raconterai si j'ai réussi à en venir à bout!

Si vous plantez du potiron...attendez vous à en récolter en quantité....alors mieux vaut avoir sous la main quelques recettes....!

-Faire cuire à feu doux le potiron coupé en gros dés, couvert, avec petits oignons, sel, poivre et lardons.
-Lorsqu'il est cuit, ecraser avec une fourchette, ajouter un oeuf et une 25 cl de crème fraîche et du riz (cru)
La quantité de riz dépend de la consistance du potiron une fois cuit...il y a plus ou moins d'eau...
(quelques poignées en tout cas)
-Recouvrir de gruyère rapé, un peu de chapelure
-Placer au four 30 mn (à 240°)

A déguster avec une petite salade du jardin.....

Au moins 15 ans qu'il n'avait pas été taillé...
Alors il fallait!
Tout seuls, on n'aurait jamais osé...mais là on a pris les conseils de notre voisin (un pro!)...
Un vieux dicton provençal recommande de tailler beaucoup l'olivier pour qu'il repousse plus: "si tu me prends la vie, moi, je te donne la vie"...alors....
Bien entendu, on en a profité pour récolter les olives: une trentaine de kilos...

Alors c'est parti pour les "petites olives de Nice":

-faire tremper les olives dans de l'eau salée (80 gr de sel par littre d'eau) avec une branche de thym, 2 feuilles de laurier et du romarin.
-placer une assiette dessus pour eviter que les olives ne flottent dans l'eau salée
-déguster 3 mois plus tard....

Elles sont déjà délicieuses...et je vous raconte pas cet été sur la terrasse pour accompagner le "pastaga"...

Le printemps arrive et le cerisier se couvre de fleurs...c'est magnifique.
Nous rêvons déjà aux délicieuses cerises que nous irons déguster très bientôt....
C'est oublier que, comme chaque année, elles seront probablement "habitées"...beurk!
"Il suffit de pas y penser" disent certains...ben oui mais quand on y a pensé une fois on y pense tout le temps!!!
Alors nous avons cherché des solutions alternatives au traitement chimique, polluant et peu efficace...
Biensûr la solution la plus efficace consiste à se doter d'un cerisier précoce, ce qui évite ce genre de désagrément...soit!...nous en avons acheté un et comptons bien nous régaler dès l'an prochain....
En attendant, ça fait quand même râler d'abandonner la récolte de celui-ci aux oiseaux (même si on aime bien les oiseaux!)...alors cette année on teste le "piège à phéromones":
le principe est simple et écologique: on installe un piège dans lequel on place des phéromones de mouche de la cerise (femmelle): les mâles, par l'odeur allèchés, vont se précipiter sur cette "femmelle olfactive", entrer dans le piège (qui a la forme d'un piège à guêpes) dont ils ne pourront pas ressortir...les femmelles ne seront donc pas fécondées...et, pas de fécondation = pas de bébés...et donc pas de larves dans les cerises!
On verra à l'usage...je vous en dirai des nouvelles!!!

Envie de partager...
L'évolution de mon jardin magique, au fur et à mesure, avec des photos et des articles, biensûr...
Et puis l'idée fait son chemin....il y a plein de choses dans "mon jardin"...des idées, des émotions, des découvertes, des lectures...la vie, quoi...!...plein de choses à partager avec les gens que j'aime!
Alors sur les conseils de Maëlle et Coline (qui en connaissent un rayon en blog), voilà que je me lance et je crée le mien...ça va s'enrichir au fur et à mesure...
L'aventure commence aujourd'hui...on verra bien!

Bienvenue à tous, en tout cas!