vendredi, 19 septembre 2008
Le miel
Le miel, produit naturel par excellence: il ne subit aucun traitement de la ruche à notre cuisine et se conserve indéfiniment: on aurait même retrouvé du miel intact dans les pyramides.
Il est le fruit de la collaboration entre les abeilles et l'appiculteur: en échange du "gîte et du couvert" (abris sûr et nourriture lorsque c'est nécessaire), l'appiculteur prélève une partie du fruit du travail des abeilles...
Tout est réutilisé, la cire refondue et le miel impur rendu aux abeilles.
Aujourd'hui, nous avons eu la chance de passer la journée auprès de Jacques, appiculteur amateur et voici en images, toutes les étapes de la ruche au pot de miel.
Faites un geste pour votre santé et pour l'environnement: consommez du miel!
En plus d'être agréable au goût, le miel est excellent pour notre santé et les abeilles indispensables à la survie de 80% des espèces. Si les abeilles disparaissaient totalement,nousn'aurions plus que 4 année de survie sur terre: en effet, elles jouent un rôle primordial dans la pollinisation et leur protection est indispensable: leur survie est en effet menacée par la pollution et l'utilisation massive d'insecticides...les appiculteurs participent à la protection de l'espèce et la meilleure manière pour nous de les aider est encore de consommer du miel!
Pour en savoir plus sur les bienfaits du miel pour notre santé:
http://www.matindabeille.com/bienfaits-therapeutiques-du-...
Pour en savoir plus sur la necessité de protéger les abeiles:
http://www.sauvonslesabeilles.com/
Très bientôt, de nouvelles recettes à base de miel...(en attendant, voir la recette du pain d'épices publiée le 10/09/07 dans "le jardin gourmand)!
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vendredi, 20 juin 2008
Aujourd'hui c'est l'été: le point sur les protections solaires!
Le soleil permet la vie sur terre...c'est lui qui permet aux plantes de pousser et grâce à lui que nous pouvons vivre! Nous avons besoin de son rayonnement pour fabriquer de la vitamine D, précurseur du calcium... il influe aussi sur notre système de gestion de l'humeur...sans soleil in déprime (au point que les habitants des régions où le soleil ne brille que 6 mois de l'année fixent sur leurs têtes de petites lampes dont le rayonnement reproduit l'ensoleillement pour résister à la dépression saisonnière responsable de nombreux suicides)...
Mais sait-on que 5 à 10 minutes d’exposition quotidienne au soleil suffisent ?
D’ailleurs, c’est plutôt la lumière qui est responsable de notre forme. C’est en effet elle qui agit sur la mélatonine, l’hormone qui règle notre rythme biologique et nos humeurs
Bref, le soleil c'est bien, c'est agréable et ça nous rend heureux...comme toujours, tout est question de dosage et l'été, nous devons aussi nous en protéger!
Inutile de rappeler que la meilleure protection contre le soleil c'est l'ombre! (ben oui!!!)
Les vêtements biensûr assurent également une protection efficace...T Shirt, chapeau, lunettes...
Ceci dit, bien difficile de se camoufler entièrement quand il fait 35° à l'ombre...et puis se baigner habillé, c'est pas le top...pourtant ça fait du bien de nager!...jardiner la nuit, il faut aimer...
Alors on a inventé la crème solaire! (ouf!)
Personnellement, je suis tout le temps dehors (je veux dire tous les moments où je ne suis pas obligée d'être enfermée dans un bureau!)...simplement parce que tout ce que j'aime faire ou presque se fait dehors: jardiner, faire du vélo, du kayack, nager...et même bouquiner...dehors avec les petits oiseaux, quel bonheur!
Dans notre région le soleil cogne fort...cela m'oblige à m'enduire de crème très souvent...d'où l'importance de bien choisir son produit afin d'être sûre d'être correctement protégée et d'éviter de m'intoxiquer à forte dose par la peau...
Vu le nombre de produits sur le marché, j'ai cherché des infos avant de faire un choix et vous livre ici mes découvertes:
L'indice de protection (IP ou FPS):
Aucun filtre ne protège à 100%, l'écran total n'existe pas! (si: c'est rester à l'ombre!)
Son calcul résulte d’une méthode que tous les laboratoires appliquent. Des volontaires viennent exposer leur dos, divisé en différentes zones (une sans protection solaire, l’autre ou les autres recouvertes de crèmes solaires), à un rayonnement artificiel d’UV. Le lendemain, on mesure le temps de protection contre les coups de soleil de chaque zone de peau et l’on en déduit l’indice de la crème. L'indice de protection est le rapport existant entre le temps nécessaire pour "obtenir" un coup de soleil avec et sans produit.
Les indices s'échelonnent de 8 à 90 voire plus.
Ce qu'il faut savoir c'est que la protection augmente très vite entre 0 et 30, mais ensuite entre 30 et 90, la différence de protection est minime...on parle même d'un risque supplémentaire pour les indices très élevés, du fait que l'utilisateur se sent très protéger et va, du coup, prendre plus de risques en restant plus longtemps au soleil!
On parle ici de protection contre les UVB. Les calculs sur les UVA s'avèrent plus hasardeux, parce qu'ils ne provoquent pas, eux, de coups de soleil...mais sont responsables de l'apparition de cancer de la peau!
Les ultraviolets, les UVA et les UVB
La quantité de lumière reçue du soleil, et donc celle des rayons ultraviolets (UV), change avec :
La latitude : le soleil est plus fort sous les tropiques ;
L’altitude : plus on monte, plus l’index UV est important ;
L’heure : à midi, les rayons sont verticaux, donc plus agressifs ;
Les saisons : le soleil est plus fort l’été que l’hiver.
Les risques d’exposition ne concernent pas seulement la période estivale. Entre les mois de septembre et d’avril, il faut savoir que les rayons UVA rayonnent dix-huit fois plus que les UVB. Et ce sont les plus dangereux, car les UVB sont arrêtés par la couche cornée tandis que les UVA pénètrent plus profondément dans la peau. Les UVA sont responsables des risques d’allergies et des cancers de la peau, alors que les UVB occasionnent les coups de soleil.
Il est donc particulièrement important de choisir une crème solaire qui protège à la fois des UVA et des UVB!
Quel type de filtre?
Il existe 2 types de filtres:
Les filtres chimiques ou organiques se composent de molécules à base de carbone, ils protègent de certains UVA et de certains UVB mais ne sont pas efficaces contre tous les rayonnements solaires. De plus, ils penetrent dans la peau.Ces filtres présentent des risques d’allergies à ces filtres de synthèse, ils sont soupçonnés d’avoir un impact sur l’équilibre hormonal de l’homme, ils sont polluants pour notre environnement et ils ne deviennent actifs que 20 ou 30 minutes après leur application.
Leur efficacité de la protection ne dure que quelques heures
Les filtres minéraux sont constitués de particules de pigments qui réfléchissent les UV, ceux-ci ne pénètrent pas dans la peau et ne provoquent pas d'allergies. Très efficaces sur tout le spectre solaire (UVA et UVB), ils sont naturels et protègent immédiatement après l'application et plus longtemps (photostables, c'est à dire non dégradés par l'ensoleillement!).
Seul problème : ils se présentent sous la forme d’une poudre blanche difficile à étaler.
Vous aurez bien compris qu'il me paraît préférable de supporter ce désagrément (d'ailleurs comme ça on voit où on a mis de la crème, d'ailleurs!) que de se tartiner avec un truc qui protège à moitié et fait entrer des produits chimiques par ma peau!!!
Mon choix est fait!!!
Bio ou pas?
Les marques de cosmétiques bio ont constitué des gammes complètes de produits de protection solaires bio utilisant comme principe de protection les filtres minéraux, exclusivement.
Ces produits sont par ailleurs sans conservateur, colorant ou parfum de synthèse.
Leur efficacité et indices de protection contrôlés par des laboratoires indépendants.
Choisissez des produits certifiés cosmétiques bio BDIH, Cosmebio ou AIAB.
Comme d'habitude, c'est meilleur pour nous et meilleur pour l'environnement!!!
En ce qui concerne le porte monnaie...comme d'hab', c'est pas plus cher de choisir du bio: le marché des produits solaires de qualité conventionnels étant largement couvert par les marques...vous allez payer la marque et finalement...trouver moins cher en bio!!!
Mon choix:
Le meilleur rapport qualité/prix: la gamme LAVERA.
Vous les trouverez facilement sur internet (comparez les prix)...ou plus simplement dans votre boutique bio habituelle...au même prix et sans les frais de port...et sans carbone pour les transporter individuellement jusqu'à chez vous puisque, en même temps, la boutique, vous y êtes déjà!!!
Du coup, j'en ai pris 2:


Comme ça il y en a pour toute la famille et pour les zones plus ou moins sensibles du corps...de quoi se bronzer les jambes en protégeant le decolleté!!!
Je vous en dirai des nouvelles!!!
Pour aller plus loin (mes sources):
http://www.econo-ecolo.org/spip.php?article1162
http://www.beaute-conseils-infos.com/cosmetiques-femme/co...
http://www.doctissimo.fr/html/beaute/dossiers/bronzage/ni...
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mercredi, 18 juin 2008
Légumes oubliés: la tetragone
Un petit geste pour la biodiversité?
Redécouvrons les légumes anciens...celui-ci est arrivé dans mon jardin un peu par hasard: on m'avait donné des graines dont je ne savais pas trop quoi faire...n'ayant jamais entendu parler de la tétragone, je n'avais pas idée de ce à quoi ça allait ressembler ni surtout quoi en faire....
Il a fallu une autre visite chez ces mêmes amis jardiniers pour récolter quelques feuilles et aussi quelques idées de recettes pour me convaincre: ce légume se consomme comme l'épinard, avec un goût plus fin et les mêmes propriétés. Cuit ou cru, à mélanger aux salades, en gratin ou encore pour composer des petits feuilletés "chèvre/épinards"...un régal!

Les graines, semées en godets en avril ont pris place dans le potager où elles se développent bien. Un légume "facile" à ce qu'on m'a dit...voilà qui m'arrange!
A la recherche d'infos, j'ai interrogé nos parents qui se souviennent de ce légume aujourd'hui oublié...
Sur le net, biensûr, j'ai trouvé des informations plus "scientifiques" que je vous livre en vrac:
Origine:
Originaire des îles du Sud-Pacifique et également surnommée "épinard de Nouvelle-Zélande" ou "épinards d'été", elle est une des bases de l'alimentation aborigène. Ses feuilles épaisses se consomment hâchées, cuites à la manière des ... épinards bien sûr. Elle tient son nom "Tétragone" du grec ancien : "tetra", quatre, et "gonu", angle par analogie avec ses graines surmontées de quatre pointes.
Sir Joseph Banks, lors de son voyage le long de la côte orientale de l'Australie (1768-1771) la décrivit après l'avoir découverte en 1770 à Queen Charlotte Sound en Nouvelle-Zélande.
Deux ans plus tard, des plants de tétragone cornue étaient cultivés au jardin botanique de Kew, près de Londres. Les pays anglo-saxons l'adoptèrent sans problème, rapidement suivi au début du XIXème siècle par l'Amérique du Sud. A l'inverse, elle est peu présente dans les potagers français. (Source : Retrouvez les Légumes Oubliés - François Couplan - ƒditions Flammarion).
Cette plante est pourtant une alternative intéressante aux épinards car elle monte peu en graines l'été. Elle préfère les sols riches, profonds et les expositions chaudes.
Culture:
les graines seront semées en poquets de 4 à 5 graines en avril, en godets sous abris. Repiquer en mai au jardin à 50cm car la plante s'étale beaucoup.
On récolte "feuile à feuille" au fur et à mesure des besoins, 5 à 6 semaines après la plantation et jusqu'aux premières gelées.
Voilà de quoi mabger de la verdure facilement tout au long de la saison!!!
où trouver les graines?
Chez moi...j'en ai plein à disposition et j'en donnerai volontier!
Passez à la maison si vous n'habitez pas trop loin ou écrivez-moi, je vous enverrai volontier des graines.
Mais si vous tenez absolument à les payer, voici quelques adresses où vous pourrez en commander:
(graines bio bien entendu)
http://www.fermedesaintemarthe.com/produits/jardin/01/103...
http://www.graines-voltz.com/tetragone-cornue-6371-20119-...
Pour en savoir plus:
Sur les qualités nutritionnelles:
http://www.e-sante.fr/assiette-epinards-NN_6341-79-3-4.htm
Sur l'histoire:
http://www.botanic.com/la_tetragone_cornue.html
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jeudi, 08 mai 2008
Clématite

J'ai cru l'avoir perdue cete hiver...mais lorsqu'elle est "repartie", j'ai constaté rapidement l'apparition de boutons en quantité et décidé de la laisser à sa place...bien m'en a pris!


La voici en ce mois de mai, couverte de fleurs magnifiques...il lui fallait le temps de s'installer, sans doute.
C'était donc vrai qu'il n'est pas si difficile que ça de cultiver la clématite?
Une surprise quand même: elle ne fleurit pas à la même époque que l'an dernier (juillet 2007 et mai 2008) et les fleurs sont plus claires...j'espère qu'elle va se développer durant l'été, et recouvrir le mur...
En plus de la tuile placée à son pied pour préserver la fraîcheur, j'ai laissé pousser en "couvre sol" des capucines qui se sont ressemées toutes seules...avec cette protection et sa situation mi-ombre, elle devrait supporter les grosses chaleurs...
Pour tout savoir sur la clématite, et avec un grand merci à nos amis de "au jardin":
Clematis:
Famille : ranunculacées
Origine : Hémisphère nord
Période de floraison : printemps , été selon les variétés
Couleur des fleurs : variés
Exposition : le pied à l'ombre et la tête au soleil ! Installez toujours un arbuste de petite taille devant un pied de clématite afin qu'il ombrage naturellement le pied de la plante.
Type de sol : riche en humus, léger
Acidité du sol : neutre
Humidité du sol : normal
Utilisation : plante grimpante nécessitant un treillage
Hauteur : jusqu'à 10 m
Type de plante : fleur grimpante
Type de végétation : vivace
Type de feuillage : caduc et persistant
Rusticité : rustique
Plantation, rempotage : printemps
Méthode de multiplication : bouturage et marcottage en juin-juillet
Taille : coupez les fleurs fanées sauf pour Clematis viticella qui produits des graines décoratives
Espèces, variétés intéressantes :
Le genre comprend 250 espèces et de très nombreux hybrides
- Clematis montana 'Rubens' aux fleurs roses de taille moyenne
- Clematis 'Nelly Moser' , grande fleur rose marquée d'un bande plus foncée
- Clematis tangutica aux fleurs jaunes et aux graines décoratives
- Clematis 'Syrena' , grande fleur au rouge lumineux et au coeur pourpre
Maladies et insectes nuisibles : les pucerons, les limaces, les cochenilles
Toxicité : -Les clématites sont des plantes grimpantes aux nombreuses variétés. Elles ne sont pas difficile à cultiver pour peu que l'on respecte les quelques règles de plantations.
Enterrez la motte éloignée par rapport au mur d'un quinzaine de centimètres. Disposez-la couchée avec les tiges dirigées vers le mur et en biais.
Parmi les plus connus, Clématis Montana vous ravira par sa profusion de petites fleurs rose au printemps au point de couvrir le mur de fleurs et Clematis 'Nelly Moser' vous charmera par ses superbes et grosses fleurs panachées au début de l'été. Evitez le plein soleil pour cette dernière car la couleur de ses fleurs passe !
Associez par exemple Clematis 'Nelly Moser' et Clematis 'La Ville de Lyon' ( fleur violette aux pétales de velour ) pour un bel enchainement de la floraison au printemps. Remontée de la floraison en août.
Il existe des variétés de clématites au feuillage persistant comme Clematis armandii aux petites fleurs de couleur blanches.
Et pour en aller plus loin: http://www.aujardin.info/plantes/clematite.php

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mardi, 06 mai 2008
Sport et Nature dans le Verdon
Les beaux jours arrivent...on a sorti les vélos et le kayak pour un long week end au lac de Ste Croix.
A à peine plus de 2h de la maison, calme, nature et petit budget, un grand bol d'air pur!...elle est pas belle la vie?

budget pour 4 jours/3 nuits et pour 4 personnes: 159 euros...soient moins de 80 euros par couple...
L'endroit est connu, pensez à réserver:
http://www.lepetitlac.com/page3.php3

Tout émerveillés par le paysage, on commence à se faire les bras! Pas mal de pédalos et kayaks de location au démarrage, c'est beaucoup plus calme ensuite: les gens louent pour une heure...donc passée la première 1/2 heure, il y a beaucoup moins de monde...

On va en voiture jusqu'au village d'Esparron...une merveille...!



Superbe balade de 9km: le site est grandiose...
(en haut, las d'Esparron, en bas, lac de Quinson, à droite, les gorges)


Pique nique au lac de Quinson avant d'attaquer le retour...près de 5h de kayak en tout...Fourbus et ravis, on n'avait pas volé un bon petit café en terrasse en arrivant à Esparron!!!



Dimanche: Encore un petit tour de kayak...mise à l'eau à Bauduen et petit tour sur le lac avant de reprendre la route.
Je vous recommande, hors saison, un long week end au lac de Ste Croix.
Pour info: http://www.parcduverdon.fr/accueil-1-1.html
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lundi, 21 avril 2008
Activité du jour: Marmelade d'oranges!
Un lundi RTT...il ne fait pas très beau et on m'a justement offert hier quelques kilos des dernières oranges amères du jardin...j'ai déjà fait 10l de vin d'oranges cette année...restait à faire des confitures!
Bien laver les oranges et passer l'économe pour récupèrer le zeste.
Eplucher les oranges et couper en petits morceaux en enlevant les pépins (c'est le plus long dans l'affaire!)
Passer les zestes et les fruits au mixer (pour couper les zestes, c'est bien plus rapide qu'à la main) pas trop pour ne pas faire de la bouillie.
Ajouter 60 à 80gr de "gelsuc", melanger et laisser reposer.
Ebouillanter les pots propres et les déposer à l'envers sur un torchon.
Faire cuire la confiture dans un récipient large 5mn.
Remplir les pots, fermer et les poser à l'envers. (on peut ajouter une gousse de vanille dans le pot)
Laisser refroidir.
Pas compliqué et drôlement bon...me voici avec une dixaine de bocaux...de nouvelles production "maison" à offrir et partager!
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Un menu sans viande...équilibré,facile et pas cher!
A la demande générale, non...j'éxagère...à la demande de Christian dans son commentaire sur "si on mangeait moins de viande", j'essaierai de vous faire partager régulièrement mes trouvailles...des idées de repas équilibrés sans viande, faciles et pas cher...je compte sur vous pour alimenter cette rubrique de vos trouvailles à vous!
Vous pouvez m'envoyer vos idées par mail, je publierai en précisant l'origine des recettes.
A la maison, tout le monde apprécie le "riz à l'indienne":
Menu:
Salade verte agrémentée de chou rouge en fines lamelles
Riz complet à l'indienne
yaourt au soja maison
compote de pommes
La salade se trouve en toute saison (elle pousse aussi en toute saison, ou presque dans le jardin mais je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie pour ceux qui n'ont pas de jardin...en tout cas, choisissez une production locale!).
Le chou rouge ne coûte pas cher, se conserve très longtemps et met de la couleur dans les salades!
Il a aussi des vertus...que j'ai oubliées mais qui ne sont pas négligeables (!)
Assaisonnez avec une bonne huile d'olives bio (pas cher chez leader price...la grande distrib c'est pas top mais c'est mieux que d'acheter du "pas bio" parce qu'on n'a pas les moyens!), vinaigre, moutarde et sel complet aux herbes. (pour le goût et les sels minéraux...le sel c'est pas cher, de toute façon, alors préférons-le complet!)
Pour le riz, il vous faut:
oignons, huile d'olives, riz complet, à peu près n'importe quels légumes en quantité équivalente, et surtout un mélange d'épices "à l'indienne" (c'est là tout le secret!).
Je fais revenir les oignons dans un peu d'huile d'olives, puis ajoute le riz cru et fais revenir le tout.
J'ajoutte ensuite au choix le contenu d'un de mes bocaux de légumes du jardin (donc, légumes cuits): courgettes, haricots verts, haricots secs...c'est très bon aussi avec des carottes, des petits pois...enfin n'importe quel légume que vous avez sous la main...l'important est qu'il y ait plusieurs légumes différents...
Ensuite, épicer copieusement avec le curry à l'indienne, recouvrir d'eau et laisser mijoter à feu doux le temps de cuisson du riz. Les légumes vont "fondre" en partie et faire, avec les épices une sauce délicieuse!
Moyennement présentable, mais délicieux!
Pour les yaourts de soja maison: j'utilise ma yaourtière, exactement comme pour les yaourts "de vache" mais en mélangeant 1 yaourt de soja à 1 litre de lait de soja...ça marche pareil!
Pour la compote: souvenez -vous de toutes ces pommes ramassées lorsque c'était la saison...nous avions fait de la compote (juste les pommes cuites et passées sans ajout de sucre) que j'ai stérilisé dans des bocaux...nous en avons une papardelle...de quoi tenir jusqu'à la prochaine saison! (voir article du 15 octobre 2007)
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Des nouvelles des semis...
Un petit coup d'oeil dans la serre où se prépare le futur potager...tout pousse et je suis super contente des graines achetées chez Biaugerme...100% naturel, livré en quelques jours et 100% de réussite. (voir article du 10 mars)
Seulement quelques plantules qui ont gelé la nuit de Pâques...un coup de froid inattendu...mais très peu de pertes au final!
J'avais planté, pour les cucrbitacées 3 graines par godet, par précaution...et, comme les 3 ont germé, j'ai dû les dédoubler...opération réussie sans perte, ouf!...et du coup, me voici avec 3 fois plus de plants que prévu! Ce ne sera pas perdu...j'offrirai à mes amis jardiniers!!!
C'est vrai aussi pour les tournesols: j'en voulais quelques-uns pour faire joli ça et là dans le jardin et aussi parce que ça attire les oiseaux qui se nourrissent de leurs graines...me voicu avec une trentaine de pieds...de quoi faire des heureux autour de moi!
Les tomates ont, depuis été repiquées en godets...près d'une cinquantaine de pieds au total...j'ai choisi cette année des "roma" et des "coeur de boeuf"...quelques bocaux de coulis en perspective!!!
Pour les courges, melons et compagnie, en plus des traditionnels potirons (je récupère mes graines dpeuis plusieurs années), j'ai aussi semé des courges longues de Nice et rondes (pour les farcis) et innové avec des potimarrons et couges muscades...sans oublier quelques melons, même si nos expériences jusqu'ici n'ont pas été très concluantes...
J'ai renoncé aux aubergines qui n'ont rien donné l'été dernier, et me lance dans les poivrons...on verra!
Les petites salades (à couper comme chaque année), démarrées dans la serre ont rejoint le jardin hier, à côté des radis semés dans la foulée.
J'ai aussi tenté les poireaux d'été...je vous en dirai des nouvelles.
Les blettes sont semées en prévision des plats de canneloni...
Il restera à acheter un pied de concombre (que je n'ai pas semé parce que je n'en veux qu'un) et je tenterais bien aussi quelques épinards, à déguster cuits ou en salade...
Le potager est prêt, on a passé le motoculteur, enrichi avec notre compost (on a tout récupèré) auquel j'ai ajouté un amendement bio aux algues de Bretagne...il n'y a plus qu'à planter...je prévois de le faire pendant mes prochaines vacances après le 1er mai...il n'a pas fait chaud jusqu'ici, et tout prend un peu de retard.
J'ai intérêt à bien calculer mon coup pour mettre tout ça dans mes 20m2...tout en tenant compte de l'ensoleillement et de la necessaire rotation des cultures...j'ai déjà refait plusieurs fois le plan...!
A très bientôt pour les photos du nouveau potager, édition 2008!
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Et si on mangeait moins de viande....?
On serait en meilleure sante :
Notre régime alimentaire, dans les pays riches, est généralement constitué de trop d’hydrates de carbones (sucres), de lipides (en particulier acides gras saturés, source de cholestérol) et de viande. La consommation régulière de viande est un phénomène récent qui contribue à augmenter le risque cardio-vasculaire, l’obésité, les rhumatismes.
Certaines études ont montré qu’il existe un rapport entre la quantité de viande rouge consommée et l’augmentation du cancer du gros intestin.
Diminuer sa consommation de viande, c’est rééquilibrer son alimentation en augmentant sa consommation de légumes, fruits, légumineuses et céréales.
Une alimentation équilibrée peut prévenir les cancers de l’estomac, mais également d’autres formes de cancer telles que cancer du sein, du poumon, de l’utérus, de la prostate par la consommation plus importante d’aliments protecteurs.
Rappelons que pour un adulte, la ration conseillée en viande est de 100 gr, 3 à 4 fois par semaine, en évitant les charcuteries riches en graisses…force est de constater que nous dépassons largement ce seuil… ! (La consommation est passée de 30kg à 100kg par an et par habitant en France soient 270gr par jour !!!)
(causes de décès aux USA: 35% liées au surpoids!)
On pourrait nourrir tous les habitants de la planète :
Au niveau mondial, la consommation de viande par habitant a augmenté de 60% en 40 ans, alors qu’en parallèle, la population a été multipliée par 2, soient des besoins multipliés par 3,2.
En France, 65 à 70% de la surface agricole est consacrée à l’alimentation des animaux. Les cultures légumières et fruitières (hors vignes et pommes de terre) ne représentent que 2% des surfaces agricoles. Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait qu’il faut 10kg de céréales pour produire un kilo de viande et qu’il faut 5 fois plus d’eau pour produire des protéines de viande que des protéines de soja.
Vous l’aurez compris, la surface de terres cultivables sur la planète n’est pas assez grande pour produire de quoi nourrir tous ses habitants avec une ration excessive de viande…c’est donc le privilège des pays riches de se gaver de viande à en mourir (obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers) alors que dans les pays pauvres, on meurt de faim et de soif en cultivant de quoi nourrir…nos vaches !
Vous avez dit crise alimentaire mondiale ?
On réduirait les émissions de CO2 :
A propos du réchauffement climatique, la production d’un kilo de bœuf engendre près de 80 fois plus de gaz à effet de serre que la production d’un kilo de blé et représente l’équivalent de 60km en voiture. En 2000, les émissions de CO2 attribuées à la production de viande atteignaient environ 7 millions de tonnes. Une réduction de 10% de la consommation de bœuf (compensée par la consommation de volaille) pourrait réduire les émissions totales de gaz à effet de serre de 0,9 millions de tonnes d’équivalent CO2. Si on plus, on remplace le bœuf par des protéines végétales, le score s’améliore encore… !
(répartition des émissions de gaz à effet de serre par type d'activité dans le monde)
On pourrait tous manger bio :
Ces besoins démesurés nécessitent une production intensive, et donc l’utilisation massive d’OGM et de pesticides dont la neutralité sur la santé est loin d’être prouvée.(et je pèse mes mots !). Si nous acceptions de manger moins de viande, il deviendrait possible de tout manger bio : une perte de rendement de 50% (en France, le rendement du blé bio est d’environ 40 quintaux l’hectare contre 80 en agriculture intensive) serait tout à fait acceptable, et l’on pourrait se passer d’OGM et de pesticides. Nous nourrir ne coûterait pas plus cher, mais pour le même prix, et surtout pour la même surface cultivable, nous aurions une alimentation moins riche en viande (notamment en bœuf) d’environ 1/3 avec un bénéfice important tant pour notre santé que pour l’environnement.
On réduirait la pollution :
Les activités agricoles sont une source majeure de pollution de l’eau, en évitant cette pollution, on éviterait aussi les coûts afférents à la dépollution (parlez du prix de l’eau aux consommateurs de Bretagne, région pourtant bien dotée en eau !!!).
(marée verte en Bretagne: prolifération d'algue verte dûe à la présence de nitrates)
L’utilisation massive de pesticides (rappelons que la France est le premier consommateur européen de pesticides) et d’engrais a des effets dommageables sur les écosystèmes, participe à l’appauvrissement de la biodiversité et à la disparition d’espèces vivant dans les rivières ou sur le littoral.
On pourrait réduire le chômage :
L’agriculture bio est plus consommatrice de main d’œuvre que l’agriculture conventionnelle, à chiffre d’affaire équivalent. On peut donc imaginer qu’en payant plus cher ses produits, on réduirait la facture de l’assurance chômage et on offrirait au plus grand nombre la possibilité de sortir de l’assistanat et vivre dignement de son travail…
Tous paysans ? Bien sûr cela va à l’encontre de notre culture qui, depuis la révolution industrielle a considérablement dévalorisé le travail de la terre…travaux pénibles, isolement social, pauvreté intellectuelle…bien sûr…
Sauf que l’avènement du « tout industriel » montre aujourd’hui ses limites…notre société est malade du stress, on se suicide aujourd’hui au sein même de son entreprise, on rencontre des difficultés pour se loger dans nos villes surpeuplées et polluées…on aspire à un retour à la campagne, on vit de plus en plus loin des villes où l’on se rend pourtant pour travailler…et si on pouvait trouver une qualité de vie supérieure en vivant et travaillant loin des villes ?
Si vous avez des amis qui vivent d’une activité agricole, vous savez qu’on est bien loin de l’agriculteur du siècle dernier replié sur lui-même et arriéré…le travail de la terre est noble, les agriculteurs vivent, comme les citadins, à l’heure d’internet et du téléphone portable, évidemment ; la vie culturelle est très développée en milieu rural. En outre, cet environnement permet de créer facilement du lien social, on y vit « à échelle humaine », les personnes âgées n’y meurent pas seules dans leur appartement sans que personne ne s’en aperçoive, l’intégration sociale s’y fait mieux et les enfants ne « traînent » pas aux pieds des tours…
De quoi réfléchir à notre mode de vie…Vous avez dit "fracture sociale"?
Mais concrètement, comment faire ?
Mangeons moins de viande et en proportion plus de céréales, fruits et légumes, privilégions les fruits et légumes de saison et de production locale ayant une moindre pression sur l’environnement ‘engrais, pesticides).
Trop cher, le bio ?
Faites l’expérience…la viande, et en particulier la viande rouge pèse lourd sur notre budget alimentaire…en réduisant sa consommation, on pourra acheter en bio ce qu’on achetait habituellement en « conventionnel »…pour le même budget !
J’ai fait l’expérience cette semaine : j’ai acheté tous mes produits de base en bio, pâtes, riz, farines, légumes secs, tofu, fromages, laits (vache et soja) et œufs, et même sel…je n’achète que des produits de base, c’est vrai, mais je n’achetais pas ou très peu de produits manufacturés avant non plus. Cuisiner soi-même, ça fait plaisir, c’est créatif et épanouissant, c’est plus sain…et ça permet de réduire considérablement le coût et donc d’acheter de la qualité…ce n’est pas une question de temps, je travaille à plein temps moi aussi et ai toutes les activités d’une mère de famille…c’est juste une question de choix et d’organisation…je cuisine 2h le weekend end pour toute la semaine ou le soir, un jour pour le lendemain…
J’achète très peu de légumes (mais j’en achetais très peu aussi avant) puisque je fais pousser dans mon jardin de quoi nourrir ma famille…je fais des conserves pour l’hiver. Ceci est accessible à presque tous ceux qui ont la chance d’avoir un jardin : mon potager fait à peine plus de 20 m2.
Certains penseront que je suis une « esclave »…pas du tout…le jardin ne donne pas tant de travail et c’est un grand plaisir le soir, l’été en rentrant du boulot de passer une heure dehors au soleil à gratouiller son jardin de temps en temps…
Je ne passe pas ma vie à la maison entre jardin et fourneaux…pas du tout…je sors, je lis, je fais du sport et profite de mon petit mari, vois des amis, pars en vacances…bref la vie, quoi !!!
Pour en revenir à mes courses de la semaine…tout bio, donc cette semaine et sans acheter de viande (j’ai au congé largement de quoi tenir la semaine puisqu’on va en manger moins !)…et bien le budget est le même…peut-être un peu moins que d’habitude… !
A vérifier dans le temps…mais c’est encourageant…ça veut dire, comme d’habitude, que ce qui est bon pour la planète et pour ma santé l’est aussi pour mon porte-monnaie…ce serait dommage de s’en priver !!!
Vous aussi, faites l’expérience !!!
Mes sources (ou "pour aller plus loin"):
http://www.manicore.com/documentation/manger_bio
http://www.ecoconso.be/article286.html
http://soblogue.com/news/manger-moins-de-viande-par-solid...
http://consomacteurs.canalblog.com/archives/2006/07/19/23...
http://www.campagnesetenvironnement.fr/manger-moins-de-vi...
http://www.greentrade.net/fr/iverte/455.html
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2...
Idées recettes:
http://www.laplage.fr/boutic/bou_vpro.cgi?codepro=MMV04
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mardi, 25 mars 2008
Pesticides, non merci!
La France est le 3ième consommateur de pesticides au monde...
Mais c'est quoi au juste, les pesticides?
Dans les pays industrialisés, la révolution verte des années 60 a considérablement augmenté la productivité agricole en jouant sur l'augmentation des surfaces cultivées, la mécanisation, la plantation de cultures sélectionnées et hybrides aux rendements plus élevés, le remembrement et la lutte contre toutes les nuisances.
Cette lutte passe notamment par le recours massif aux pesticides, qui sont des produits chimiques dangereux destinés à repousser ou tuer les rongeurs, champignons, maladies, insectes et "mauvaises herbes" qui fragilisent le mode de culture intensif.
Les pesticides, également appelés produits phytopharmaceutiques, ne sont pas seulement utilisés dans l'agriculture mais aussi dans le jardin du particulier, dans les parcs ouverts au public, pour l'entretien de la voirie, des voies ferrées, des aires de loisirs (golfs, hippodromes...).
Un pesticide est ainsi un produit chimique destiné originellement à la protection des cultures afin de lutter contre des tiers jugés nuisibles comme les parasites, mauvaises herbes, insectes et champignons.
Un peu d'histoire:
Avant la seconde Guerre Mondiale, les pesticides employés en agriculture étaient des dérivés de composés minéraux ou de plantes : arsenic, cuivre, zinc, manganèse, plomb, pyrèthre, roténone, sulfate de nicotine... que l'on retrouve en partie dans les cigarettes actuelles.
Les armes chimiques de la première Guerre Mondiale comme le gaz moutarde composé de chlore assura un nouveau débouché industriel pour les pesticides, une fois le conflit terminé.
Ainsi, les organochlorés firent leur apparition avec de nombreuses déclinaisons qui ont connu un énorme succès.
Déjà là...ça donne envie, non?
(source: http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesti...)
Mais bon, nous on n'est ni des rongeurs, ni des insectes, ni des champignons...alors?
Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l’air, les brouillards et l’eau de pluie !
Les pesticides sont présents dans nos aliments également : plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes, apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.
Pour avoir une idée de ce qu'on retrouve dans nos assiettes, cliquez sur le lien suivant:
http://www.pesticides-non-merci.com/alimentation-pesticid...
Sont-ils dangereux pour notre santé?
Des études scientifiques nous montrent ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risques de développer que les autres de nombreuses maladies : cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli sont plus fréquent chez eux !
Il faut savoir que de nombreux pesticides autorisés et que l’on retrouve dans nos aliments sous forme de résidus sont connus comme étant de possible cancérigènes (92), des perturbateurs du système hormonale (50), reprotoxiques…
Pour plus d'infos, je vous invite à télécharger le raaport de l'expertise scientifique collective réalisée en 2005
par l'INRA et le Cemagref à la demande du ministère de l'Agriculture et de la Pêche (MAP) et du ministère de l'Écologie et du développement durable (MEDD):
http://www.mdrgf.org/news/news060106_INRA.html
Et pour l'environnement?
Comme vous l'avez vu, le rapport établit aussi les risques des pesticides pour l’agriculture conventionnelle elle-même avec, par exemple, l’apparition de résistances à la plupart des familles chimiques de pesticides.
Il est absurde de s'imaginer que les 80 000 tonnes de pesticides déversées chaque année en France disparaissent par enchantement dès qu'elles ont rempli leur fonction: on en retrouve partout, dans l'eau biensûr mais aussi dans l'atmosphère...
Pour plus d'infos:
http://www.mdrgf.org/-ujpp/02.html
http://www.mdrgf.org/2sommpestos.html
Et pour "abeilles et pesticides": http://raffa.grandmenage.info/post/2008/03/27/Les-pestici...
Alors que faire?...Il existe des solutions alternatives:
L'agriculture biologique, respectant des cahiers des charges très stricts, n'utilise pas de produits phytosanitaires de synthèse et élimine donc les risques pour notre santé et limite l'impact sur l'environnement.
La production intégrée, ou "raisonnée", recourt à certaines techniques de l'agriculture bio et limite l'utilisation des pesticides est préconnisée, ainsi que tout ce qui touche à l'agriculture durable.
Des politiques volontaristes de réduction de l’utilisation des pesticides agricoles ont déjà été menées dans de nombreux pays d’Europe. En se fixant des objectifs de réduction de l’utilisation des pesticides très ambitieux, ces pays sont arrivés à des résultats spectaculaires.
Le Danemark s’est fixé un objectif de réduction de 50% entre 1987 et 1997 et a déjà atteint l’objectif de 47% ! Entre 1997 et 2002, l’utilisation a encore été réduite de 20%, et le 3ème plan (2) prévoit encore une baisse de la fréquence des traitements d’ici 2009 !
La Suède s’est fixée également un objectif de 50% de réduction en volume en 1990 et a atteint…64% de réduction en volume de substances actives en 1996.
La Hollande a manqué son objectif de 50% de réduction de l’utilisation des pesticides…en réalisant une baisse de 43% du volume utilisé.
La Norvège a également diminué les quantités de matières actives utilisées de 54% entre 1985 et 1996 (3).
http://www.mdrgf.org/-ujpp/05.html
http://www.mdrgf.org/214pesticides.html
Et en France?
Malgré les rapports alarmants, nous l'avons vu la France reste le 3ième consommateur au monde de pesticides...le gouvernement traîne les pieds et fait figure de mouton noir au sein de l'Europe (1er consommateur d'Europe)...il ne s'attaque pas au lobby agrochimique et ne prend pas les mesures d'interdiction ou de taxation dissuasives qui pourraient résoudre un grave problème de santé publique!
Notre rôle à nous, consom'acteurs est donc primordial...on constate que les pays ayant fait des avancées les plus spectaculaires sont, comme par hasard, ceux où les citoyens sont le plus actifs dans les domaines de l'écologie...
Agissons aujourd'hui pour notre santé, celle de nos enfants et l'avenir de la planète!
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lundi, 10 mars 2008
A lire absolument avant de faire vos semis!!!
Faire son jardin et manger ses petits légumes, c’est bien…bien sûr, éviter les pesticides et tous produits chimiques c’est mieux…pour la terre et mieux pour notre santé…(et encore une fois, mieux pour notre porte monnaie !)
Nous autres jardiniers amateurs et néanmoins éclairés, nous pouvons faire encore mieux : nous pouvons transformer notre geste en véritable engagement.
Pourquoi acheter des graines bio ?
Les semences achetées hors de la filière bio ont été sélectionnées pour répondre à une agriculture basée sur la recherche de hauts rendements et l’emploi massif de produits chimiques. Les variétés anciennes, locales ont été abandonnées bien qu’elles présentent des qualités de rusticité, gustatives et nutritionnelles très intéressantes.
La plupart de ces semences industrielles, dont le potentiel génétique a été altéré par des traitements chimiques produisent des plans hybrides (type F1) qui sont stériles : autant dire qu’avec ceux-ci, inutile de récolter vos graines pour les replanter l’an prochain ou les échanger avec vos amis…rien ne poussera à la deuxième génération.
Elles sont adaptées pour répondre au mieux aux traitements chimiques : pesticides et engrais qui appauvrissent les sols et nécessitent une irrigation importante qui épuise les nappes phréatiques.
De plus, les plans ainsi sélectionnés ne concernent qu’une poignée d’espèces et la biodiversité est mise à mal par cette homogénéisation galopante.
Nous n’utilisons pas de produits chimiques dans nos jardins et n’avons pas besoin de rendements industriels…sinon, nous irions acheter nos légumes dans les circuits de la grande distribution, alors préférons les graines bio.
Coïncidence :
Actuellement, 10 multinationales contrôlent près de 50 % du secteur semencier .Ces mêmes 10 multinationales, mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence, contrôlent également 60 % de l’agrochimie.
La saviez-vous ?
Les paysans n’ont pas le droit de vendre, ni d’échanger gratuitement, leurs propres semences, et ceux qui usent du « privilège » de ressemer « le grain récolté » sont dans l’illégalité !
Pour être autorisée, une semence doit être inscrite au catalogue officiel et pour cela être homogène et stable. Le prix à payer pour demander l’inscription d’une espèce n’est pas abordable pour un paysan…seuls les industriels peuvent se permettre cet investissement et ils ont ainsi acquis le monopole du patrimoine génétique…
Un peu d’histoire :
1945 : création en France par Pétain du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences)
1961 :une convention, à Paris, donne naissance à un organisme international siégeant à Genève, L’U.P.O.V ( Union pour la Protection des Obtentions Végétales ) dont le but est de promouvoir et de coordonner les législations du monde relatives aux brevets sur les nouvelles variétés de plantes potagères, céréalières, fourragères et arbres fruitiers.
Par exemple, à la rubrique “tomates”, 87 % des variétés inscrites sont des hybrides F1, 11 % sont des variétés fixées (reproductibles conformément au type) protégées par des brevets sur 20 ans et 2 % seulement sont des variétés du domaine public. (Libres de « droits d’auteurs »)
1970 : La France promulgue en 1970 une loi relative à la protection des obtentions végétales selon laquelle toute obtention végétale nommément désignée peut faire l’objet d’un titre appelé « certificat d’obtention végétale ».
Aux USA, malgré une vive opposition publique, le Sénat vota des amendements afin de pouvoir s’aligner sur les législations européennes et devenir membre de l’UPOV.
1973 : L’Angleterre devient membre après avoir promulgué le « Seeds Regulation » interdisant à la vente toute variété de plante non inscrite sur « le catalogue commun » de la Communauté Européenne.
De courageuses associations de jardiniers biologiques s’opposèrent aux brevets végétaux, mais en vain ou trop tard : quand ils eurent enfin réuni les fonds nécessaires, la plupart des variétés potagères qu’ils espéraient sauver avaient disparu.
Entre 1970 et 1984, quelques 839 firmes productrices de semences furent ainsi rachetées de par le monde par Shell Oil, Occidental Petroleum, Sandoz, Monsanto* etc.… Ainsi, après avoir maîtrisé totalement les secteurs de la fertilisation (engrais), de la phyto-pharmacie ( pesticides etc) le dernier maillon de la chaîne était – et est donc toujours - contrôlé par les multinationales.
Une vraie menace pour la biodiversité :
En juillet 1980 lorsque la législation sur « la protection des obtentions végétales » prit pleinement son effet, 2126 espèces potagères devinrent illégales à la vente.
Ainsi, 80% des variétés potagères disparurent des catalogues.
On prévoyait en 1991 que plus de ¾ des variétés de légumes cultivés en Europe auraient disparu à cause de la législation des brevets.
Par exemple, le National Seed Storage Laboratory, une banque de gènes gérée par le gouvernement des USA, avoue ( à la fin des années 90 ) ne plus conserver que 3% de toutes les variétés potagères qui étaient disponibles sur les catalogues américains des années 1901-1902.
Sur les catalogues de graines d’Allemagne fédérale en 1982, il ne restait plus que 5% de variétés non protégées par des brevets.
En France, il n’est que de consulter des catalogues nationaux ou de regarder les rayonnages des grandes jardineries pour constater la pauvreté de choix de variétés pour une même espèce potagère…
Heureusement, patiemment, dans l’ombre, de nombreux passionnés ont travaillé pour retrouver ces variétés anciennes, sous couvert de collections, ou de « conservatoire », pour ne pas tomber dans l’illégalité ! Et c’est ce qui a donné, entre autres, le catalogue Terre de Semences, mais aussi ceux de Germinance, Biau Germe, Ste Marthe, Agrosemens, pour ne citer qu’eux.
Pour aller plus loin :
Quelques sites où je me suis documentée parce qu’il y a 1 mois, je ne savais rien de tout cela et j’aurais, en toute bonne foi, acheté mes graines chez un semancier industriel :
http://www.semencespaysannes.org/
http://www.natureetprogres.org/nature_et_progres/natureet...
http://www.lesensdenosvies.org/lesite/bio/semences.html#2
http://www.kokopelli.asso.fr
Pour ma part et suite aux découvertes que je viens de vous faire partager, j’ai commandé mes graines chez biaugerme : livraison en 3 jours dans un petit carton, emballages en papier. Je suis très satisfaite et j’ai, en plus, l’impression d’avoir fait une bonne action…une action éco-citoyenne qui transforme mon petit potager en moyen d’action.
Je vous invite à aller visiter leur site : http://www.biaugerme.com/
Parce que chacun à notre mesure, on peut faire quelquechose pour nous même et pour la terre que nous laisserons à nos enfants.
Choisissons aujourd’hui le monde que nous voulons pour demain !
(* : Monsanto, les mêmes que ceux dont il est question dans l’article précédent : ne manquez pas le 11/03 au soir sur ARTE sauf si vous craignez d'avoir "froid dans le dos"!)
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La monde selon Monsanto
A voir absolument mardi 11 mars à 21h sur ARTE:
Du continent américain à l’Inde en passant par l’Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde.
http://www.arte.tv/monsanto
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vendredi, 07 mars 2008
Elections Municipales: écocitoyens, devenons éco-électeurs!
Dimanche, nous allons élire l'équipe qui sera en charge de notre commune pour les prochaines années.
Au delà des clivages politiques, nos choix vont impacter directement notre quotidien, notre cadre de vie...
Alors il convient de nous poser les bonnes questions et je vous livre la grille proposée par la Fondation Nicolas Hulot. Retrouvez tout cela en détails sur le site du pacte écologique en cliquant sur le lien suivant:
http://www.pacte-ecologique.org/municipales/pourquoi.php
Le but du jeu est de:
Prendre conscience des enjeux écologiques à traiter du global au local.
Connaître les leviers de l’action municipale.
Associer les initiatives individuelles et collectives.
Découvrir le champ des possibles à travers la mise en œuvre d’initiatives locales.
S’impliquer dans la vie de sa commune.
Elle nous propose de nous déterminer à partir de 7 priorités:
Vivre en harmonie avec la nature
Se nourrir dans le respect homme-nature
Eco-habiter et éco-construire
Se déplacer en douceur
Réparer, réutiliser, réduire & recycler
Favoriser une éco-économie solidaire
Associer tous les acteurs
Alors si, comme moi, vous vous reconnaissez dans ces priorités, n'hésitez pas à télécharger et faire circuler le "guide de l'éco-électeur":
http://www.pacte-ecologique.org/geeflash/guide/appli.htm?...
(ne pas imprimer: la version électronique est super bien, faite!)

A très bientôt dans le jardin de Lulu!
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jeudi, 14 février 2008
Sortie d'hiver...pensées, crocus et St Valentin!
Tout comme le jardinier privé de ses activités tout l'hiver, dès les premiers beaux jours, la nature trépigne, les bourgeons sont prêts à éclater et les plus téméraires nous offrent déjà une explosion de couleurs...
Les pensées les mieux exposées reprennent de la vigueur aux premiers rayons de soleil, et les crocus, toujours précurseurs percent l'hiver de leurs couleurs éclatantes:
Malgré les matins frisquets, on sent bien que le printemps se prépare et, comme nos plantes, nous nous sentons sortir d'une longue léthargie...émerveillés et un peu étonnés, un peu comme si nous avions craint que l'hiver s'installe pour toujours...émerveillés comme nous le sommes chaque matin en contemplant la magie du lever de soleil...
Chance à ceux qui ont su garder leur âme d'enfant et apprécier chaque jour le miracle de la vie, les cycles de la nature sans cesse renouvelés!
Le bonheur est fait de joies simples...
En ce jour de St Valentin, prenons le temps de goûter, simplement, au plaisir de la présence à nos côtés de l'être aimé...apprécions, comme un lever de soleil, le plaisir que nous avons à nous éveiller à ses côtés...et si ce miracle se reproduit chaque jour depuis des années et des années, comme le soleil qui se lève chaque matin et le printemps qui succède inlassablement à l'hiver...c'est que nous avons beaucoup de chance...
Aujourd'hui, prenons le temps d'apprécier!
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dimanche, 06 janvier 2008
Activités de saison: Vin d'oranges
Pas d'agrumes dans notre jardin...à part un clémentinier en pot...qui nous a quand même donné une clémentine cette année...et mon citronier qui végète au jardin: il gèle chaque hiver (même couvert et paillé) puis repart après une taille sévère, mais ne donne jamais de citrons puisque les fruits ne viennent jamais sur les branches de l'année...et qu'il n'a toujours que des branches de l'année...le pauvre!
Il faut se rendre à l'évidence: nous sommes un poil trop haut pour les agrumes!
Ceci dit, dans notre région, il est très facile de trouver quelqu'un chez qui aller cueillir de quoi faire son vin d'orange pour l'année.

5 l de vin rouge, blanc ou rosé
La peau de 5 oranges amères
2 oranges douces en quartiers
2 citrons en quartiers
1 gousse de vanille
1 cuil à café de cannelle
700 gr de sucre
½ l d’alcool pour fruits

La recette:
Il suffit de mettre tous les ingrédients dans une grande jarre et laisser macérer 45 jours avant de filtrer et mettre en bouteilles!
Cette année, j'en ai préparé 10l...pour avoir notre apéritif pour l'année et en offrir.
Nous pourrons le déguster dès la St Valentin!
Je vais tester des recettes avec la pulpe (marmelade par exemple) et tenter les "orangettes"...
Si vous avez des idées...je prends!
A très bientôt avec de nouvelles recettes sur le blog!
