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mardi, 27 mars 2012

Baignade interdite à la Réunion

requin -.jpgImpossible de passer 3 mois à la Réunion sans évoquer la question des requins…inutile de tenter de vous le cacher, les médias se chargent de relayer et d’amplifier les infos jusqu’en métropole…il s’agit d’une crise importante. Elle est intéressante à plus d’un titre…parce que l’évoquer, c’est évoquer des questions humaines, économiques et environnementales…un véritable enjeu du Développement Durable de l’île…!

 

 

En préambule, autant vous rassurer tout de suite concernant nos petites personnes : nous avons choisi depuis le début de NE PAS nous baigner en pleine mer…nous avons renoncé aux vagues de l’océan et nous « contentons » des lagons magnifiques dans lesquels il n’y a aucun danger (la barrière de corail protège également des squales), où l’eau est calme et limpide et où avec palmes-masque-tuba, on peut admirer des poissons multicolores…
Nous avons fait quelques plongées, nous direz-vous…oui mais il faut savoir que les plongeurs (bouteilles) sont, pour les requins, des sortes de monstres (plus de 2m de long avec les palmes) qui font beaucoup de bruit et de bulles…assez en tout cas pour qu’aucun requin (animal de nature craintive) ne se risque à les approcher…et encore moins à les voir comme des proies potentielles…nous avons rencontré ici des professionnels qui plongent tous les jours depuis 2 ans sans avoir jamais entrevu le bout de la nageoire du moindre requin…

La situation actuelle :

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Voilà le drapeau qui flotte (souvent) sur les plages de l’ouest de l’île depuis octobre 2011…peu engageant…et pour cause !

Rouge, il signifie requin aperçu ou signalé et Orange, il signale des conditions propices à la présence de requins…Dans un cas comme dans l’autre, la baignade et les activités nautiques sont interdites sur la zone.

 

 

Que se passe-t-il à la Réunion ? Psychose ou réel danger ?

Parce qu’enfin des requins, dans l’Océan Indien, il y en a toujours eu…Certes, dans l’imaginaire collectif, il est, comme le  loup, un animal sanguinaire et mangeur d’hommes…mais enfin :  ces 20 dernières années, on recensait une attaque par an, en moyenne à la Réunion… pas toutes mortelles, fort heureusement. Elles avaient surtout concerné des personnes qui n’avaient pas respecté les règles de sécurité (éviter de se baigner à la tombée du jour, lorsque l’eau est trouble après de fortes pluies par exemple, etc.). Ces attaques permettaient à chacun de se souvenir que la mer n’est pas le milieu naturel de l’homme, que s’y introduire implique une part de risque et que toute incursion dans un environnement étranger demande un minimum de prudence…

Seulement voilà : en 2011, 6 attaques ont eu lieu en quelques mois, à quelques mètres du rivage seulement…


Retrouvez toutes les infos sur le site de l’Association Prévention Requin Réunion

Nous y voilà : ici, comme ailleurs, les activités humaines ont modifié l’écosystème…et aujourd’hui, les activités humaines sont à leur tour perturbées par des phénomènes jusque là inconnus…!

Les conséquences :

  • Sur le plan humain : La plus grande partie des 207 km de côtes est escarpée et difficile d’accès. L’île ne compte qu’une 40aine de km de plages (25km de plage de sable blanc et 14 km de plage de sable noir). Les plus belles plages sont situées au sud ouest et à l’ouest de l’île, là où se sont concentrées les dernières attaques. C’est la côte sous le vent et c’est là aussi où se trouvent les principaux spots de surf. L’interdiction de la baignade et de la pratique des activités nautiques frappe donc de plein fouet les familles, les sportifs ainsi que les touristes.
  • Sur le plan environnemental : La barrière corallienne s’étend sur une 20aine de km le long de la côte ouest. Elle protège un lagon qui est un écosystème fragile. Ici, comme ailleurs, le récif corallien est en danger : pollution humaine, circulation à pieds, certaines activités de pêche et pratique d’activité à moteur le menacent gravement. Le report de la baignade dans les lagons va inévitablement accélérer le processus de destruction des récifs coralliens, la crème solaire étant un ennemi mortel pour le corail. (Cliquez ici pour en savoir plus sur les effets des crèmes solaires sur les coraux : un étude a montré que des coraux plongés dans une eau dans laquelle on a dilué de l’écran solaire meurent en 4 jours…!!!)
  • Sur le plan économique : la Réunion est une île, comme chacun sait, et elle est loin de produire tout ce qui est nécessaire à la vie de ses habitants dont le nombre ne cesse d’augmenter…elle importe presque tout. Côté exportations, on se doute bien que ça n’est pas le commerce de l’obsolète cane à sucre qui fait vivre les populations… Bénéficiant d’un climat et d’un environnement propice au tourisme, l’île a su y développer une industrie touristique jusque là  florissante…

Les solutions :

Au delà des mesures d’urgence qui ont été prises immédiatement : dispositif d’alerte et d’information visant à sécuriser les zones de baignade par une information du public en temps réel et l’interdiction d’accès lorsque le risque est avéré, il s’agit, ici, de se lancer dans une réflexion de fond : analyser les causes et étudier finement la situation actuelle afin d’envisager, ici comme ailleurs, un développement durable: le programme CHARC

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de choisir entre le requin et l’homme ( il serait aberrant de vouloir éradiquer tout ce qui peut constituer une menace pour l’amusement des humains !), mais bien de comprendre comment les activités humaines ont modifié l’écosystème et créé la situation que nous connaissons actuellement, et envisager des solutions durables pour permettre un développement qui respecte l’environnement…

La dernière étude, réalisée par L’IFREMER sur les requins, date de 1987 : vous la trouverez publiée ici. Elle passe en revue les différentes solutions avec leurs avantages et leur inconvénients. (une étude plus récente aurait été réalisée en 1997 mais elle n’est pas rendue publique)

Depuis l’automne 2011, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a entamé une campagne de marquage de requins, dans le cadre du programme CHARC (Connaissances de l’écologie et de l’HAbitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de la Réunion). Elle devrait enrichir considérablement les connaissances et contribuer à une meilleure gestion du risque. (cliquez ici pour connaître les détails de l’étude).

De source officieuse, nous avons eu connaissance des premiers résultats : sur les 12 requins marqués, seuls 6 émetteurs étaient toujours actifs(les autres ayant été perdues ou les requins étant morts). Des balises ont été placées près des côtes et au large. Pour le seul mois de Janvier, les balises côtières auraient enregistré 150 passages et 400 passages pour les balises situées au large pour 6 requins seulement ! Cela veut dire que chacun d’entre aux est passé une fois par jour près des côtes, à proximité de la balise…Même si l’on ne connaît pas le nombre exact d’individus présents dans la zone (assurément beaucoup plus que 6!!!)…ça fait froid dans le dos : il semble qu’ils soient réellement sédentarisés et, avec l’abondance de nourriture et l’absence de prédateur…il est probable qu’ils prolifèrent…!

D’ici à fin 2013, le marquage d’une quarantaine d’animaux et leur suivi permettra de savoir quel est leur comportement dans les eaux réunionnaises, et d’en déduire s’ils abordent les rivages touristiques avec une réelle pulsion alimentaire.Ces données nouvelles seront complétées par une vaste synthèse de la bibliographie sur le sujet.

L’ensemble de ce travail devrait permettre de savoir si la petite île est française est une frontière à haut risque transgressée :

  • soit par des prédateurs affamés qui y font incursion,
  • soit par des hommes qui provoquent des comportements inhabituels de la part des requins.

samedi, 12 novembre 2011

Canal de la Garonne : un peu d'histoire

carte-avant.gifLe rêve était de relier l’Atlantique à la Méditerranée afin de permettre le transport des marchandises…en creusant ce canal de 193 km de long…

avant le canal

Lorsque Pierre-Paul Riquet acheva en 1681 le canal du Midi entre Sète et Toulouse, il avait l’idée de continuer le canal en direction de l’Atlantique. Cependant, Louis XIV ayant vidé les caisses du royaume, le projet fut rapidement abandonné, faute de moyens.

Pendant encore près de deux siècles, pour pouvoir acheminer les marchandises de Toulouse jusqu’à Bordeaux, on se contentera du fleuve « Garonne », malgré la navigation si périlleuse, car pour parcourir la distance de Toulouse à Bordeaux en aller-retour il faut en moyenne vingt jours.

Et, quand en raison des crues du fleuve, de la sècheresse… le fleuve « Garonne » n’étant pas navigable, la liaison entre l’océan Atlantique et la mer méditerranée se faisait le long des côtes espagnoles, en passant par le détroit de Gibraltar. Ce périple, long de plus de trois mille kilomètres, obligeait les navigateurs à braver les tempêtes et les attaques barbaresques.

Malgré toutes ces difficultés, le transport fluvial dans le sud-ouest de la France va rester dans ces conditions de fonctionnement jusqu’au début du 19e siècle.

la construction

travailleur.jpgAvec la révolution industrielle, la prise de conscience d’une nécessaire optimisation du transport relance l’idée de la construction d’un canal du Midi capable d’assurer la liaison entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique.

L’inauguration de la seconde partie du canal du Midi « côté Atlantique » eut lieu en 1856. Cette seconde partie traverse le sud-ouest de la France et longe sur 193 km le fleuve « Garonne ».Le canal du Midi « côté Atlantique » ou canal de la Garonne se compose de nombreux ouvrages remarquables, dont 53 écluses et sept ponts-canaux. Il prolonge les 240 km du « canal du midi méditerranée pour en faire une voie navigable de 433 km. 45000 arbres furent plantés sur les déblais à l’origine (250 000 aujourd’hui).

Une vocation économique :

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 La vocation du Canal du Midi et du Canal Latéral à la Garonne était d’ordre économique, spécialement pour le transport des marchandises.

Aujourd’hui seules 4 péniches à ce jour circulent sur le Canal Latéral à la Garonne où les écluses ont été portées à 40 mètres par le plan Freycinet. Elles font un trafic de 53000 tonnes par an de céréales et de produits pétroliers, en chargeant jusqu’à 250 tonnes par péniche.

Depuis la fin des années 80, le trafic sur la partie Canal du Midi a totalement cessé. Les derniers transports concernaient le vin de Narbonne à destination de Bordeaux et représentait 1 000 tonnes pour 1989.

Halage-fde84.jpgDepuis les années 70, une nouvelle vocation :

  • Le transport d’eau agricole pour l’irrigation :

L’eau d’irrigation: près de 40 000 ha de surface de terre agricole dépendent de l’irrigation par le Canal des Deux Mers. En raison de cela, les terres sont valorisées de 250 à 550 € l’hectare. La valorisation des hectares de terre irrigués est estimée à 12 M.€.

 

  • Le tourisme fluvial :1984_mini.jpg

Plus de la moitié de l’activité de tourisme fluvial est concerné par la location de bateaux.
Près de 1000 bateaux font le transit Océan-Méditerranée chaque année, les bateaux de mer sont peu nombreux à faire une croisière, pas plus d’une cinquantaine par an. Le trafic de Fonserannes à Portiragnes atteint 9000 passages par an.
Les house-boats, au nombre de 450 sont loués aux vacanciers par 13 sociétés et permettent une croisière de plusieurs jours, de 4 à 12 personnes.

Les bateaux pour passagers, conduits par des professionnels proposent des prestations diverses: Péniche hôtel, hébergement complet, toutes prestations comprises. Bateau restaurant, où le temps d’un repas est le temps d’une promenade. Bateau promenade, avec sièges confortables et vue panoramique. Bateau collectif avec dortoir, à vocation du tourisme associatif et comité d’entreprise.

1996 : Inscription au patrimoine mondial de l’humanité :

Sont inscrits au titre de ce patrimoine l’œuvre initiale de Pierre-Paul Riquet : Le Canal entre Toulouse et l’étang de Thau, le seuil de Naurouze et le système d’alimentation, et tous les ouvrages datant de cette première période.

Ce classement rappelle à chacun le devoir d’entretenir et de garder pérenne une œuvre qui, façonnée par l’homme, a par sa construction modifié considérablement l’environnement et le devenir de l’humanité.

Le classement au Patrimoine de l’humanité par l’UNESCO implique que l’ouvrage doit rester en bon état et poursuivre ses activités.

Cette inscription a donné lieu au classement immédiat du Canal du Midi aux monuments historiques de France.

De ce fait, aujourd’hui il n’y a plus de possibilité d’espérer mettre à la norme européenne de 38.50 m les écluses comprises entre Baziège et Béziers.
Donc plus aucune possibilité d’utiliser le Canal du Midi aux péniches de transport afin de joindre la Méditerranée à l’Atlantique. Voie d’eau morte au transport elle est ouverte définitivement qu’au tourisme et aux bateaux de location dont le tirant d’eau n’excède pas 0.60 cm .

La conséquence très fâcheuse de cette nouvelle donne est que l’envasement du Canal du Midi est irrémédiable. En effet, ce sont les grosses péniches marchandes avec leurs 1.50 à 1.70 m de tirant d’eau qui ont pendant trois décennies protégé le Canal du Midi de l’envasement.

L’avenir du canal :

En France, le tourisme fluvial s’affirme comme un phénomène touristique.
Le Canal des Deux Mers constitue un patrimoine de première importance et grâce à lui, nos régions et leurs départements peuvent et doivent devenir un des phares du tourisme français.
Les voies navigables de France ont entrepris des réfections et la valorisation du canal, avec le soutien financier des régions, des départements et de l’état. Pour les cinq dernières années, entre autres, un budget de 39 Millions d’€ qui a été consacré à la réhabilitation du Canal des Deux Mers, apporté par les trois régions Aquitaine, Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées.
Un comité inter régional a vu le jour afin d’élaborer une politique commune de mise en valeur touristique du Canal des Deux Mers et de ses abords.

Les atouts du Canal sont de taille :
Un climat particulièrement ensoleillé, des régions aux paysages agréables et diversifiés, un patrimoine riche à découvrir, une gastronomie des plus savoureuses, le repos paisible assuré sous l’ombrage des 200 000 arbres qui le bordent, véritable cure de récupération psychique et mentale!

Le Canal des Deux Mers sait plaire et être porteur de l’image de la France à l’étranger.
Ses riverains ont tout à gagner en sachant développer en ses abords, les activités porteuses d’un devenir prometteur.

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Il est désormais possible de relier l’océan Atlantique à la mer Méditerranée non seulement en bateau, mais également en vélo en empruntant successivement et sur une distance supérieure à 500 km :

la voie verte
le chemin de halage
la vélo route

L’itinéraire qui longe le canal du Midi sur environ 400 km permet de manière très agréable, à pied ou à vélo et à son rythme, de découvrir ou de redécouvrir des sites prestigieux, des paysages de qualité, mais aussi d’accéder à des lieux un peu oubliés, aussi préservés que pittoresques…. de faire des rencontres avec les gens du pays.

  • La voie verte

Une voie verte est une route exclusivement réservée à la circulation des piétons et des véhicules non motorisés (vélos, rollers, trottinettes…).

Les voitures, les mobylettes, les motos, les quads, les tracteurs et tous véhicules à moteur y sont strictement interdits de circulation, de stationnement et d’arrêt.

Dans le cadre du tourisme, des loisirs et des déplacements de la population locale, une voie verte doit être : accessible au plus grand nombre, sans grande exigence physique et sécurisée.
Facile d’accès : la pente, faible ou nulle, permet l’utilisation par tous les types d’usagers, y compris les personnes à mobilité réduite.
Sécurisé : grâce à sa séparation physique des routes fréquentées par les engins motorisés (voitures, motos…).
Respectueuse de l’environnement, de la culture et du patrimoine des lieux traversés.

  • Le chemin de halage

Le chemin de halage est situé le long de la berge du canal du Midi pour, à l’origine, permettre à des attelages de remorquer par câble un bateau circulant dans le canal. Pour les vélos, le revêtement des chemins de halage est assez inégal, certains secteurs sont très roulants d’autres plus accidentés peuvent conduire à mettre pied à terre.

Les Voies Navigables de France qui sont gestionnaires du chemin de halage tolèrent la fréquentation des vélos, mais il est souhaitable de demander au préalable l’autorisation d’y circuler notamment pour les groupes de cyclotouristes. Cette demande se fait par écrit à Voies Navigables de France à Toulouse.

  • La véloroute

La véloroute est un itinéraire cyclable jalonné, mais qui emprunte les routes « partagées », c’est-à-dire fréquentées par les véhicules motorisés (voiture, moto…).

Cependant, une Véloroute veille à privilégier les petites routes tranquilles dans un environnement agréable et en évitant les dénivelés excessifs.

Pour en savoir plus :

http://www.canal-et-voie-verte.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Garonne

http://www.canaldegaronne.com/

http://www.canal-du-midi.org/fr/

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samedi, 15 octobre 2011

En Charente, les vaches, le cognac et le troc...!

Comme le zébu à Madagascar, les vaches à viande constituent ici un placement…quelque chose comme un compte épargne, rémunéré.

Bien sûr il faut avoir des terres…mais dans cette région agricole, des terres, on en a… Ensuite, si l’on veut placer de l’argent, à moyen terme, pour ses enfants par exemple, on peut acheter des vaches…On les mets sur un terrain où elles vont demander peu d’entretien. Pour récupérer les dividendes, il faut vendre une vache : au bout de quelques années, elle aura grossi et l’on pourra la vendre plus cher qu’on l’a achetée…pour préserver son capital, il suffit de réserver une partie de la somme pour acheter une jeune vache…et l’on empoche la différence…Si l’on veut récupérer son capital, il suffit de vendre toutes les vaches…elles se vendront logiquement plus cher qu’on les aura achetées…

Bien sûr ce placement est soumis aux aléas du cours de la viande…et l’on doit pouvoir « boursicoter »…spéculer sur la vache en achetant bas et en revendant haut…

Nous sommes près de Cognac…

J’ai appris hier qu’il faut environ 13 hectares de vigne pour faire vivre une famille de viticulteurs…il faut 400l de vin pour faire 20l de cognac…les petits viticulteurs ne distillent pas eux-mêmes : ils amènent à la distillerie, comme par chez nous on amène les olives au moulin pour faire son huile.

Les vendanges se font à la machine, depuis les années 90 et ne nécessitent l’embauche d’aucun saisonnier…un gars tout seul vendange avec sa machine sans avoir besoin d’aide. C’est déjà ce que nous avions vu dans le Lubéron avec les cerises…

Sale temps pour les saisonniers agricoles…un métier en voie de disparition ?

Une autre pratique des agriculteurs par ici attire mon intérêt, même si elle va aussi dans le sens d’une disparition des saisonniers :

Pour les récoltes (haricots, pommes, etc.…), les agriculteurs font venir des gens du coin pour aider à la récolte. Les récoltants sont payés en nature : la moitié de leur récolte pour le producteur et l’autre moitié pour eux…c’est comme ça que les gens d’ici font leurs conserves pour l’hiver, en allant aider aux récoltes. De leur côté, les producteurs n’ont pas à débourser un centime pour leur récolte…une forme de troc particulièrement intéressante, qui, selon toute vraisemblance est très mal vue par l’état parce que ces échanges échappent aux taxes…mais assurément bien difficile à contrôler…

Une autre vie serait possible et existerait déjà dans les campagnes françaises ?
Une vie à taille humaine où l’on place son argent dans les vaches plutôt qu’à la bourse,
où l’on récolte près de chez soi de quoi se nourrir plutôt que de parcourir chaque jour des kilomètres pour aller bosser dans des usines polluantes
et gagner de quoi acheter ensuite au supermarché des légumes qui viennent du bout du monde ?

dimanche, 02 octobre 2011

Une toute petite maison...et le monde entier pour jardin...!

En cette belle journée du 2 octobre 2011, nous avons largué les amarres !

P1020180.JPGNous avons laissé la maison, le jardin et tout ce qui faisait notre quotidien. Nous avons acheté un camping car...et nous sommes partis...!

Nous nous sommes lancés dans une vie nomade, à la rencontre du monde, des autres...et plus encore de nous-mêmes !

Nous voici avec une toute petite maison...et le monde entier pour jardin...

Je partagerai ici quelques rencontres et découvertes...

dimanche, 21 novembre 2010

Le jardin de Lulu s'ouvre à d'autres horizons

Les enfants ont quitté le nid, petit à petit, et vêtement par vêtement, comme dit la chanson...

La maison est en vente, et le jardin avec !

Une page se tourne, nous allons partir à la rencontre de ceux qui, ailleurs, plantent des graines et agissent au quotidien pour construire un monde meilleur, plus juste, plus respectueux de notre belle planète.

La période qui s'ouvre s'annonce riche en rencontres et découvertes que nous ne manquerons pas de partager ici...


Pour suivre nos aventures à venir,

vous pourrez aussi vous connecter sur le site de notre association

Coeur d'Ailleurs


A très bientôt,

LuLu

samedi, 20 novembre 2010

Sylvain, "pousse" à Toamasina (Tamatave - Madagascar)

Pour le premier article de cette série de portraits, j'ai envie de vous parler de Sylvain, rencontré au cours de notre voyage à Madagascar en septembre dernier et dont le sourire et la douceur sont restés gravés dans mon coeur...

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MadagascarSituation.jpgMadagascar, la "Grande Ile" de l'océan Indien, aussi appelée l'île rouge, à cause de la latérite dont on dit aussi qu'elle colle aux pieds de celui qui a foulé le sol de l'île, au point qu'il y reviendra toujours...je ne suis pas loin de le croire !

Madagascar, une fois 1/2 la France, une terre riche où "tout pousse", des ressources minières, une grande diversité géographique, culturelle....et aussi : l'un des pays les plus pauvres du monde.

P1000284.JPGTamarave, située sur la côte Est de l'île, en est le premier port commercial. Arrosée presque en permanence par des pluies diluviennes, elle offre au visiteur l'image d'une ville dévastée par une guerre ou un incendie: batiments vestiges de l'époque coloniale dans lesquels les arbres poussent, routes défoncées que se partagent les sccoters, 2CV taxi, quelques véhicules hors d'âge, des 4X4 flambant neufs et surtout pousse-pousse ou plus exactement vélo-pousse en très grand nombre.

P1000291.JPGSylvain a 42 ans, il est père de 5 enfants.

Il n'est pas proriétaire de son "pousse" et se rend chaque matin au dépôt pour en louer un. La location coûte 5000 ar (soit environ 2€) /jour. Il travaille du matin au soir et ramène le pousse chaque soir. Il nous explique qu'aucun "pousse" ne travaille après la tombée du jour ici parce que la ville est dangereuse la nuit, aux mains de bandes mafieuses. Précisons que le soleil se lève très tôt sous les tropiques, mais que par contre, il fait nuit à 18h. L'entretien est à la charge du propriétaire, sauf les pneus...et les crevaisons sont fréquentes en raison de l'état des routes.

Acheter un "pousse" neuf lui coûterait 100€ ou 50€ d'occasion. Oui, vous lisez bien...et si, comme moi vous avez fait le calcul, vous découvrez que tous les 25 jours il a "payé" son "pousse d'occasion...sauf qu'il n'a pas les 50€ et qu'il lui est impossible d'épargner. Lorsque je lui parle du micro-crédit, qui paraît une réponse adaptée (j'ai vu des enseignes en ville, ici, c'est Microcred ), il m'explique ne pas y avoir accès puisqu'il n'a pas de caution...pour bénéficier du micro-crédit, il faut posséder quelque chose, une maison, une voiture ou même un scooter...mais lui ne possède rien !

Dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement, des actions de lutte contre la pauvreté sont financées afin de permettre aux tireurs de pouse-pousse de devenir propriétaires de leur outil de travail...cela existe, en particulier à Antsirabe (cliquez pour lire l'article), mais rien de tel pour l'instant à Tamatave...

P1000265.JPGIl vit avec sa femme et ses 5 enfants dans une maison en paille d'une seule pièce, sans eau ni électricité pour laquelle il paie un loyer mensuel de 30 000 ar (environ 12€). Ses 5 enfants sont scolarisés. L'école n'est pas gratuite à Madagascar et les frais de scolarité s'élèvent à 30 000 ar (12€) par année scolaire et par enfant, sans les repas. Les enfants vont à l'école le matin et l'après midi.

Le prix d'une course moyenne en ville est de 1000 à 2000 ar (0,40 à 0,80€). Sylvain a passé la journée avec nous, de 11h à 16h. Pour un tour en ville, une visite au marché et retour à l'hôtel un peu excentré, le prix négocié était de 15000 ar (6€)...nous avons finalement payé 25000 ar (10€). Je pense que c'était une très bonne journée pour Sylvain. En effet, les clients sont rares et la concurrence est rude. Dès que l'on met un pied dans la ville, on est immédiatement assaillis par une horde de pousse-pousse prêts à se battre pour remporter le client. A Tamatave, les pousse-pousse seraient près de 4000 en ville. Ce nombre ne cesse d'augmenter et la clientèle n'est pas extensible...d'autant que le tourisme est très ralenti en raison de l'instabilité politique du pays. Sylvain nous explique que ces dernières années, il lui est devenu très difficile de gagner sa vie.

P1000287.JPGSylvain nous explique que beaucoup de jeunes, faute de trouver un emploi, se tournent vers ce métier. En effet, nous dit-il, dans les entreprises malgaches, on embauche sa famille, la famille de sa famille...et si l'on n'a pas de famille, il faut payer pour obtenir un emploi : par exemple, pour décrocher un poste de gardien en ville, il faut débourser la somme de 500 000 à 1 million d'ar. (soit environ 200 à 400€, sachant que le salaire minimum avoisine les 30€ par mois...c'est un an de salaire qu'il faut débourser pour avoir la chance de travailler !)

Souvenirs de Tamatave : quelques polaroids en vrac :

Quelques commentaires et reflexions à propos de cette rencontre :

Embarquer dans un pousse-pousse, ventre plein, appareil photos en bandoulière, lunettes de soleil et portefeuille bien rempli et laisser pédaler à moins d'un mètre devant nous, un autre être humain, réduit à l'état de bête de somme...c'est difficile à imaginer si l'on n'est jamais allé dans le tiers monde. Cela pose question, cela perturbe notre bonne conscience, biensûr...et les Droits de l'Homme dans tout ça ????

Nous parlons de cela avec Sylvain qui nous raconte dans un grand éclat de rire, tout son étonnement face à la réaction d'un touriste africain qui a un jour refusé de monter dans son pousse-pousse sous le prétexte qu'il ne voulait pas se comporter en néo-colonialiste et refusait de faire pédaler un homme qui avait la même couleur de peau que lui...Sylvain répond à cela qui lui n'a pas d'autre moyen de faire vivre sa famille que ce travail...aller à pieds, c'est le priver de ressources...On pourrait, me direz-vous, lui payer le prix de la course et aller à pieds...mais Sylvain ne demande pas l'aumône, il ne mendie pas...il se procure des revenus en travaillant honnêtement...N'est-il pas préférable de le laisser rendre ce service, de le payer plus largement si on le souhaite, et de le traiter humainement, lui parler de sa vie, s'intéresser à son quotidien, échanger le temps d'une course afin que la pauvreté ne soit pas, en plus, un obstacle à la communication....

Ensuite, on peut s'interroger, plus largement, la manière dont on peut s'engager, chacun à son niveau, dans la lutte contre la pauvreté...sur ce qui sera utile, durable...C'est une question complexe que d'aider sans assister...le bon coeur ne suffit pas...et un certain nombre de "bonnes actions" font plus de mal que de bien...Aller en "touriste" à Madagascar, c'est déjà favoriser une activité économique qui emploie du personnel, se comporter avec respect et solidarité...et Sylvain qui aura fait une bonne journée ce jour là serait sûrement de cet avis.

Pour ma part, j'ai souhaité aussi témoigner, et rendre hômage par cet article qu'il ne lira jamais, à un homme qui trime pour faire vivre sa famille, pauvre entre les pauvres, mais dont les enfants sont tous scolarisés...parce qu'il a bien compris que l'éducation, c'est l'espoir d'une vie meilleure pour les générations futures...lui-même n'est jamais allé à l'école. Belle leçon de vie que cette rencontre, la dignité et le sourire de cet homme...sa lucidité aussi, lorsqu'on lui demande, à propos de l'instabilité politique, si des élections démocratiques pourraient changer les choses: il éclate d'un rire édenté "Non, ça changera rien, les riches seront toujours riches, et moi je serai toujours pauvre !".

De quoi nous faire réflechir avant de nous engager dans l'action : prendre le temps, parler avec les gens, analyser les besoins les plus urgents, tenter avant tout de comprendre un peu les rouages de cette société où à peu près tout est différent de la nôtre...et penser une action pertinente...


jeudi, 01 juillet 2010

Mes potions magiques: le purin comme engrais naturel

Vous avez déjà eu il y a quelques jours la recette du purin de prêle...et savez tout sur l'utilisation du savon noir au jardin, comme insecticide!

Vous l'avez compris, il m'importe avant tout au jardin, de chouchoutter ma terre, tout en utilisant ce que je trouve sur place.

Le compost, c'est très bien...j'en ai en quantité puisque nous y mettons nos déchets organiques (nous mangeons beaucoup de légumes frais, ça fait beaucoup d'épluchures!) et les déchets de jardin...

Le seul problème est qu'avec ma terre qui est couverte et que je ne bêche pas...pas fastiche d'utiliser mon compost à part à la plantation...

Voilà comment je me suis mise à fabriquer mon purin...engrais naturel...

P1060599.JPGDans l'idéal, il m'aurait fallu du fumier, mais n'ayant pas d'animaux de ferme...je n'en ai pas...

J'ai donc mis du compost dans un sac en tissu (une vieille housse de couette fait l'affaire!), j'y ai ajouté de l'engrais naturel en granulés...

 

P1060602.JPGJ'ai ensuite placé le tout dans un grand fût...il ne restait plus qu'à mettre de l'eau et laisser "infuser"...

Depuis j'y ai aussi ajouté le reste des prêle qui avaient servi à faire le purin de prêle et je "recharge" régulièrement en composte et engrais, au fur et à mesure de l'utilisation.

 

P1060603.JPGP1060606.JPGMon fût est très perfectionné...grâce à l'ingéniosité de Patrick (ah que c'est bin d'avoir un mari bricoleur...et attentionné!)...

Placé à l'angle de mon potager, légèrement suélevé, il est facile à remplir...mais est surtout pourvu d'un robinet à bonne hauteur pour remplir l'arrosoir...!

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Aujourd'hui, les plantes du potager ont eu leur vaporisation de purin de prêle, leur ration de purin-engrais...et les courgettes (gourmandes) ont même eu un apport de compost à leur pied, légèrement enfoui avec une griffe avant de replacer le paillage à sa place...cela devrait garantir une santé à toute épreuve, non?

mardi, 29 juin 2010

Mon potager "sauvage"

Vous l'avez compris, je vais vers plus de naturel, je récupère mes graines, j'utilise ce que je trouve sur place pour fabriquer mes engrais et insecticides...

Mon potager est mon terrain de jeu...j'ai la chance de ne pas attendre après lui pour nourrir ma famille...pourquoi alors hésiter à faire des expériences, tester...je suis convaincue que les résultats seront à la hauteur du plaisir que j'aurai pris à jardinier...alors cette année, ce sera "potager sauvage"!

Mes principes: soigner et chouchoutter ma terre, c'est souvent déranger le moins possible ce que la nature fait toute seule, utiliser au jardin ce qui s'y trouve déjà, diversifier au maximum: la bio-diversité est facteur d'équilibre...ne pas hésiter à remettre en cause absolument toutes les idées reçues, celles qui nous ont été transmises culturellement et datent de la généralisation de l'agriculture "industrielle" (mécanisation, engrais chimiques, pesticides) dont nous voyons aujourd'hui les ravages...elle a tué la terre...je vais tenter, moi, avec mes petits bras, de rendre vie à ma petite parcelle...et tant pis si la récolte est médiocre...l'important n'est pas le rendement mais le coeur que je mets à faire mon jardin, les valeurs que j'y exprime!!! Un jardin alternatif et militant...en somme!

P1060791.JPGP1060792.JPGMon "potager sauvage", il me fait rire!

Il ne ressemble pas à l'idée que je me fais moi-même d'un, potager digne de ce nom : alignement militaire des végétaux et tuteurs, désherbage parfait, variétés homogènes en rang...

Voilà qui m'oblige sans cesse à revenir sur les idées reçues...pourquoi des rangs, pourquoi pas d'herbe, pourquoi bêcher, labourer désherber et arroser chaque jour...et si marchait aussi, autrement ?

 

Cette année, je n'ai pas labouré pas bêché, arrose peu et désherbe à peine...

"Ma" terre est couverte en permanence depuis une année : tout l'été dernier, j'ai paillé régulièrement mon potager (rien de plus simple, je récupère les tontes que j'étale partout et laisse sécher puis se décomposer sur place: cela limite l'évaporation et donc permet de limiter les arrosages, évite la pousse de l'herbe (en partie) et enfin le paillis vient enrichir le sol en se décomposant!).

Ensuite, cet hiver, j'ai semé de la moutarde comme engrais vert pour éviter de laisser le sol à nu. Fauchée et laissée sur place au printemps, la moutarde a ameubli le sol avec ses racines et l'a enrichi en se décomposant.

Du coup, au printemps, j'ai trouvé ma terre transformée: grumeleuse, bien moins lourde, vivante et habitée par un tas d'auxiliaires visibles et invisibles...qui avaient labouré pour moi! Autant ne pas les déranger!

Donc pas de labour avant les plantations : un rapide désherbage manuel (pour éviter que les herbes ne viennent en concurrence avec les jeunes plants encore très petits!

Plantation dans du compost bien mûr (merci les déchets!), quelques granulés d'engrais organique naturel...et hop! On paille, on repaille (l'herbe pousse beaucoup au printemps!)...et le tour est joué! (pour tout dire, comme je paille avec de l'herbe fraîche et qu'elle va consommer de l'azote en se décomposant, j'ai fait un apport d'azote sous forme de corne broyée et sans séché!)

Pas de "plan de culture", cette année...j'ai planté comme ça me chante, en respectant à peu près les distances nécessaires pour que les plantes ne se gênent pas...une seule idée en tête: diversité, diversité! Diversité des espèces, variétés différentes de la même espèce, céréales, légumes, fleurs...tout cela en mélange sympathique !

P1060793.JPGP1060794.JPGTournesols en bordure...oui je sais, ça "ne sert à rien"...mais c'est joli (moi je trouve cela joli!) et puis ça plaît aux abeilles et autres butineuses et aussi aux oiseaux...

J'en ai mis plusieurs "bouquets" un peu partout dans le jardin d'ailleurs...j'ai plein de graines récupérées l'été dernier!

 

 

P1060795.JPGLes salades partagent leur espace avec les "choux de noël"...plantés en novembre dernier...Je m'attendais naïvement à manger des choux à Noël...ils sont restés tels que je les avais plantés tout l'hiver...et se mettent à grossir maintenant...je les laisse, on verra bien!

Les salades ont bien assez de place, d'autant que des salades, il y en a plein qui repoussent toutes seules un peu partout dans mon potager sauvage...celle-ci sont bien plus vigoureuses que mes semis...l'avantage lorsqu'on ne laboure pas et qu'on désherbe peu, c'est que ça laisse la chance à la nature de faire pousser toute seule...le bonheur! Il suffit de ne pas être maniaque!

P1060796.JPGTrois variétés de haricots à rame se côtoient sur ce tipi: pour plus variété au jardin et plus de couleurs dans les assiettes: des verts, des jaunes et des violets (raté pour la couleur dans l'assiette: ceux-là deviennent verts en cuisant!...mais bon...!)P1060797.JPGP1060798.JPG

Les verts, pas d'image: c'est des haricots verts quoi!

 

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Plein de variétés de tomates...

J'en ai semé 2, puis j'en ai échangé, on m'en a donné...j'ai planté et je ne sais plus...ça n'est sûrement pas très important...il va y en avoir de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs...trop bien!

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Biensûr, c'est pareil avec les courgettes...n'importe quoi! J'ai récupéré mes graines, j'en ai cheté, échangé, on m'en a donné...et je ne sais plus ce qui a poussé ou pas...toutes les formes et toutes les couleurs là aussi!

Et puis n'oublions pas celles qui ont repoussé toutes seules: celle-ci est la plus rigolote, au milieu des fraises...P1060807.JPG

"Pas très catholique", vous me direz, le pied de courgette au milieu des fraises...en même temps, il est venu tout seul...autant le laisser...on n'est plus à ça près dans mon jardin sauvage! Les plantes font ce qu'elle veulent...elles sont chez elles après tout! (les fraisiers, ce sont des stolons récupérés chez un ami et plantés ce printemps!)

En plus de tout cela, il ya aussi du maïs et du blé de "résistance": sachets de graines Kokopelli obtenues lors d'une manifestation...des graines de variétés anciennes, non incrites au catalogue officiel...il est donc interdit de les posséder, de les échanger et de les vendre! Et bien moi je les ai plantées!

Mon idée était même de faire pousser les maïs près des tournesols pour qu'ils leur servent de tuteurs...mais les tournesols ont poussé beaucoup plus vite et pour l'instant ce serait plutôt le contraire!

Il y a aussi des artichauts en déco autour de la piscine...et des potirons...euh...où j'ai pu leur trouver une petite place!

Je suis très contente de mon méli-mélo...j'en prends soin, mine de rien, même si je ne bêche ni ne désherbe (je ne vois pas le brin, d'herbe faire concurence au pied de courgette, vu la différence de taille!)...

Prochain article consacré aux "potions magiques" faites maison pour chouchoutter tout le monde!

A très bientôt!

 

lundi, 28 juin 2010

Balade au jardin en Juin

 

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A la fin du printemps, juste avant les grosses chaleurs de l'été, le jardin brille de mille feux...

Fleurs et fruits s'épanouissent et il est difficile de résister au plaisir de photographier toutes ces merveilles...

 

 

Feuilletez cet album pour un résumé en images des merveilles de Juin au jardin...

(et retrouvez toutes les photos avec les commentaires dans la catégorie albums photos : juin au jardin)

 

 

 

dimanche, 27 juin 2010

Savon noir : Traitement maison contre la cochenille

clémentinier 2.jpgVoici mon petit clémentinier

Il vit en pot parce que les hivers, chez nous, sont trop rigoureux pour lui...

Je l'ai depuis quelques années, il fleurit mais les fruits n'arrivent pas à maturation...il végète un peu dans son pot...et je le comprends, d'ailleurs!

Cette année, je l'ai rempoté...il a plus de place et j'ai enrichi sa terre en compost...

Rien à faire, même exposé plein sud contre le mur de la maison...il peine!

clémentinier 3.jpgA y regarder le plus près, je me suis aperçue que les branches étaient toutes noircies...et d'encore plus près, j'ai vu qu'il était infesté de petites choses peu ragoûtantes en colonies le long des branches:

cochenille 2.jpgcochenille 1.jpg

Quelques recherches sur internet m'ont permis d'identifier rapidement la cochenile.

Les cochenilles sont des insectes suceurs et piqueurs dangereux pour les agrumes: elles provoquent un ralentissement de la croissance et la mort des rameaux, voir des arbres car leur salive contient des substances toxiques.

Elles sécrètent un miellat (substance sucrée) qui attire de nombreux insectes (abeilles, fourmis) et favorise la fumagine (champignon noir charbonneux).

J'ai enlevé à la main ce que j'ai pu...et cherché un traitement non chimique.

Le savon noir...biensûr!

1/3 de savon noir liquide (en boutique bio ou même maintenant dans les jardineries...évitez le savon noir à l'huile de palme, SVP!)

1/3 d'alcool à brûler (recommandé en cas d'attaque sévère...c'était le cas!)

1/3 d'eau

J'ai pulvérisé cela sur l'ensemble des branches et des feuilles.

Maintenant le petit clémentinier convalescent "se repose" à l'ombre sous un parasol:

P1060790.JPGP1060789.JPGJe ne manquerai pas de vous donner de ses nouvelles!

 

Le savon noir*

C'est "LE" produit naturel, simple, efficace et pas cher qui sert à tout à la maison:

-entretien des sols, dégraissant cuisine, nettoyage des éviers, etc...

-nettoyage des vitres

-détachant avant lavage pour le linge très sale, il peut aussi être utilisé comme lessive

-shampoing parfait pour nos animaux, il est aussi anti-parasitaire

- au jardin, dilué et pulvérisé sur les plantes, il permet de se débarrasser des pucerons et autres ravageurs...

(*Tout savoir sur le savon noir avec Raffa, le grand ménage)

Purin de prêle fabrication maison

Faire avec la nature et non pas contre elle...

C'est à partir de cette idée simple que j'ai changé peu à peu mon comportement au jardin...

La nature a su me montrer qu'il était vain de vouloir à tout prix faire pousser des espèces non adaptées à mon sol, au climat...que tout ce dont j'avais besoin pour réussir mon jardin se trouvait déjà à portée de ma main...qu'il n'était vraiment pas nécessaire d'introduire beaucoup d'éléments extérieurs...la nature sait très bien faire les choses...il suffit d'observer...

Faire avec la nature, cela nous rend la tâche bien plus facile...

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Je me suis intéressée à ce végétal qui pousse un peu partout dans mon jardin, faisant de drôles de petits "sapins" dès que je délaisse trop le désherbage, en me disant que j'en avais vraiment beaucoup et qu'il y avait sûrement moyen d'en faire quelque chose.

Ignorante que je suis, je n'avais pas reconnu la prêle, précieuse alliée du jardinier!

La prêle des champs (ou queue de renard) est une plante à rhizome qui a de tout temps été utilisée par l'homme. Aujourd'hui encore on peut s'en servir pour faire des tisanes, des compresses, des décoctions, ...

Mais pour le jardin, c'est le purin de prêle, riche en silice qui nous intéresse. En effet, une fois obtenu, le purin est utilisé toute l'année pour renforçer la résistance aux maladies cryptogamiques (la rouille, l'oïdium, le mildiou, la fonte des semis, la tavelure) des plantes.

Le purin de prêle a également un effet répulsif sur certains insectes comme les pucerons ou les limaces.

Voici comment faire...c'est très simple:

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  • Hachez les prêles que vous mettrez dans un seau jusqu'à moitié.
  • Remplissez le seau d'eau de pluie
  • Laissez macérer les prêles ainsi pendant 2 semaines en remuant journalièrement votre purin.
  • Filtrez le résultat que vous conserverez à l'abri de la lumière
  • Diluez 1 volume de purin pour 9 volumes d'eau et arrosez vos plantes à l'aide d'un vaporisateur.

Et voilou !

Jusqu'à présent, j'achetais (très cher d'ailleurs) du purin d'ortie...enfin, tant qu'il était autorisé à la vente (!)...Il n'y a pas d'orties chez moi et je ne pouvais pas le fabriquer. Alors biensûr, je me suis posée la question: purin de prêle, d'ortie, de consoude...lequel utiliser et pour quel usage?

Encore une fois, il semble que le mieux soit le plus simple: la nature a tendance à produire d'elle-même les solutions les mieux adaptées...donc, il suffit de prendre celui qui pousse dans votre jardin...c'est celui-là qu'il faut utiliser!!!

Je vous laisse : je vais filtrer mon purin qui est maintenant prêt...et vaporiser!

A propos : à raison d'1 volume pour 9 volumes d'eau...j'ai du stock pour quelques années...alors amis jardiniers, n'hésitez pas:

Je donne du purin de prêle! (amenez vos bouteilles!)

Belle journée et à très bientôt!

 

Un grand merci à "au jardin info" pour la recette et ses fiches précieuses!

Retrouvez l'intégralité de l’article sur : http://www.aujardin.info/fiches/purin_prele.php"

 

vendredi, 30 avril 2010

Festival Un Brin c'est Tout

Après l'éco-festival de St Jeannet en Juillet dernier...
nous remettons ça à Villars sur Var en Juin!

(et oui, je trouve le temps de travailler un peu entre 2 séances de jardinage!)

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Parce que la course au développement économique nous a amené à un mode de vie dont les impacts ne sont pas compatibles avec les ressources naturelles de notre planète, que les inégalités, au nord comme au sud, sont de plus en plus criantes...

 

Pourtant, des solutions concrètes existent :

Notre avenir est entre nos mains !


Dans un esprit résolument positif, le festival Un Brin c'est tout, placé sous le signe de la convivialité, vous propose un tour d'horizon des alternatives locales, écologiques et solidaires :

« Ces petits riens qui font les grands Tout »

 

 

Une ambiance festive :

animation, concerts, spectacles de rue, repas, buvette.

Un espace d'échange et de réflexion :

projections, débats, info kiosque, conférences, ateliers...

Des exemples concrets :

découvrez des initiatives locales et citoyennes, rencontrez les acteurs sur le marché de la consommation responsable et le village associatif

Un festival solidaire et responsable :

entrée à prix libre, repas partagés et camping gratuit pour permettre à chacun de participer à hauteur de ses possibilités, buvette proposant des produits responsables, des gobelets consignés, incitation au co-voiturage ou à l'utilisation des transports en commun, utilisation de matériaux recyclés, appel au bénévolat, mise en place de toilettes sèches, etc.

A Villars sur Var,

à 40mn de Nice, 40 mn d'Annot, ce territoire se prête à la rencontre entre urbains et ruraux, entre le mode de vie des habitants de la Côte et celui des habitants des vallées, des complémentarités à développer pour un équilibre profitable à tous.

RETROUVEZ TOUTES LES INFOS SUR:

un-brin-c-tout.org

Le dossier de presse est disponible ici

dossier de presse pdf.pdf

(à diffuser sans modération)

VENEZ NOMBREUX !!!

samedi, 10 avril 2010

Journée "Fruits Rouges" au jardin

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Le cerisier est en fleurs...une pure merveille...je ne résiste pas à vous faire partager la magie.

 

Je trouve que rien n'est plus beau qu'un cerisier en fleurs...ces fleurs délicates et éphèmères, promesse du temps des cerises...qui arrive bientôt!

 

 

 

Dans quelques jours, les fleurs s'envoleront et recouvriront le sol comme une neige végétale...

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Le printemps est là, cette fois...grand soleil et température estivale...un vrai bonheur!

Après une réunion ce matin, à Villars sur Var, dans l'arrière pays où nous préparons un festival...le festival "Un Brin c'est tout"...(je vous en reparlerai), j'ai choisi de profiter de cette journée de grand soleil pour "travailler" au jardin!

Au programme: plantation de fraisiers et framboisiers!

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Acte 1: préparer la terre:
Désherbage de la parcelle à planter (plutôt facile: j'avais semé de la moutarde comme engrais vert...ça empêche l'herbe de pousser et ça s'arrache très facilement!!!)
Récolte de compost bien mûr, un petit binage sommaire pour mélanger le tout et aérer la terre en surface...c'est prêt pour accueillir les nouveaux fraisiers!

Au plaisir de préparer la terre, gratouiller et planter se mêle le plaisir de partager.
Je n'ai pas acheté ces fraisiers...on me les a donnés! Un grand merci à Laurent!!!

Je vous raconte ceci pour vous éviter d'aller dans la première jardinerie, acheter des fraisiers poussés aux engrais chimiques, bourrés de pesticides et éventuellement génétiquement modifiés...alors qu'à cette saison, à peu près tous les gens qui ont déjà des fraisiers les remettent en état et enlèvent les (nombreux) stolons poussés la saison dernière...et s'en débarrassent!

C'est très facile d'en récupèrer...il suffit de trouver quelqu'un qui a déjà des fraisiers!

Allez, un petit effort, vous pouvez certainement trouver cela dans votre entourage...moi, par exemple, l'an prochain, j'en aurai sûrement plein à donner!!!

En plus de cultiver des fraises, ne vous gênez pas pour cultiver du lien!!!

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J'en ai profité pour nettoyer et chouchouter un peu mo "mûrier sans épines" planté à l'automne.
J'espère manger quelques mûres...sûrement pas faire de la confiture, mais enfin, juste quelques mûres pour le plaisir...
Celui-là aussi on me l'a donné (merci encore Laurent...décidément!)
J'adore ces échanges entre jardiniers...
Mais oui, j'ai fait mes semis...et oui j'en aurai trop...et oui je vais partager, biensûr! C'est tout le plaisir du jardin!
(spéciale dédicace pour Laurent...et aussi Christophe qui n'ont pas semé...je vais même en refaire pour être sûre d'en avoir assez à donner...avis aux amis amateurs de graines bio, d'espèces peu communes et d'aventures potagères!)

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Plantation de framboisiers...et oui, on m'a aussi donné 2 magnifiques framboisiers...


Après quelques jours d'intense reflexion, j'ai choisi pour eux une place derrière le potager...l'endroit est ensoleillé, ils devraient s'y plaire...et je pense que j'apprécierai de grignoter quelques framboises, le soir en allant arroser mes pieds de tomates!!!






Des nouvelles de la nurserieP1060365.JPG






3 semaines après les premiers semis, nous sommes à mi-parcours avant les plantations, et...jusque là tout va bien!!!











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salades, haricots, courgettes, tomates et oignons pointent le bout de leur nez...tout va bien, même si, je vous l'accorde, la récolte est encore loin!!!
La grande aventure commence!


Je range mes outils pour aujourd'hui et vous souhaite un Beau dimanche!

mercredi, 24 mars 2010

Semaine pour les alternatives aux pesticides



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pesticides

Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l'air, les brouillards et l'eau de pluie...

Les pesticides sont présents dans nos aliments également :

plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.

Ces pesticides posent un véritable problème de santé publique, et pas seulement pour les utilisateurs qui sont les plus exposés, mais aussi pour la population générale. En effet, les effets de faibles quantités de pesticides , en mélange, pendant des périodes longues posent de nombreux problèmes de santé. L’épidémiologie nous montre ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer de nombreuses maladies que les autres : cancers, malformations congénitales, problèmes d'infertilité, problèmes neurologiques ou encore systèmes immunitaire affaibli sont plus fréquents chez eux!

Pour en savoir plus, lire le dossier consacré à ce sujet par le MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), ou rendez-vous sur le site "pesticides non merci" pour savoir quelles sont les actions menées cette semaine près de chez vous!

Les pesticides sont un "mal nécessaire"...uniquement dans une agriculture de surproduction...

Toutes les études montrent qu'un agriculteur cultivant en bio a une baisse de rendement minime...et fait des économies...seulement voilà...cela dérange les idées reçues... (Pour en savoir plus, lire l'article de Novethic )

Pesticides : pourquoi les inquiétudes sont légitimes

L'Union des industries pour la protection des plantes (UIPP) veut rassurer l'opinion publique sur la dangerosité supposée des pesticides. Indispensables, inoffensifs, très réglementés, peu persistants, les arguments ne manquent pas pour la promotion des produits phytosanitaires. Deux experts commentent les affirmations de l'UIPP ( lire l'article de Novethic )

Et si vous n'êtes pas encore complètement convaincus, voir ou re-voir le film de Jean Paul JAUD:
nos enfants nous accuseront...

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Nos enfants nous accuseront...tout à fait déprimant mais édifiant!

 

Concrètement, que faire au quotidien??

Encore une fois, c'est notre comportement de consommateur qui fera infléchir les industriels et fera évoluer l'offre...alors lors de vos achats, privilégiez les aliments "propres": bio, locaux et de saison!

Soutenez les petits producteurs et les agriculteurs locaux en adhérent à une AMAP, faites de vos courses un acte militant, la planète et votre santé s'en porteront mieux!!!

Les jardiniers amateurs sont les plus gros consommateurs de produits phytosanitaires...et oui! Parce qu'ils utilisent des produits sans aucun contrôle, parce qu'ils ne respectent pas les doses...parce qu'ils ont du mal à faire de leur jardin autre chose qu'un prolongement de la société de surproduction et de surconsommation...alors que nos jardins constituent de formidables éco-systèmes, qui nous apprennent à nous faire petits devant les merveilles de la nature, les rythmes, les saisons, les aléas...là où il nous suffit d'observer et de diriger, d'encourager, le jardinier se transforme souvent en despote...nous ne pouvons pas tout maitriser, tout regenter...le jardin doit être une leçon de vie, pas un champ de bataille où l'homme se met à l'épreuve face à la nature...jardinons avec la nature et pas contre elle!!! Respectons nos sols, respectons la bio-diversité...profitons de ce que la nature fait très bien elle-même!!!

Quelques petits conseils pour "jardiner propre":

  • Réduire la pollution en n'utilisant aucun produit chimique de synthèse
  • Recycler les déchets animaux et végétaux en un bon compost pour maintenir un sol fertile et sain; le compost c'est une habitude: il permet de recycler utilement nos déchets et de fertiliser nos sols gratuitement..
  • Le ‘mulching’ et d'autres techniques permettent le contrôle des mauvaises herbes: c'est le moyen de recycler directement nos tontes de gazon
  • Des méthodes préventives et quelques produits non toxiques permettent de lutter contre les ravageurs et les maladies.
  • Pour bien réussir du bio jardinage, il faut un sol vivant, riche en humus et équilibré, capable de nourrir efficacement les plantes
  • Une bonne terre, chacun peut l'avoir au bout de quelques années, même en partant d'un très mauvais sol. Il suffit de l'enrichir en humus et de nourrir les êtres vivants qui le peuplent. Le jardinier dispose pour cela de deux armes de choc : le compost et les engrais verts.
  • Le jardinage biologique utilise des pesticides naturels, cependant il ne faut pas perdre de vue qu'ils ont aussi une action sur l'environnement ; il faut donc les utiliser avec beaucoup de parcimonie, preferez les associations de plantes, mettez des fleurs au potager,
  • Les plantes s'influençant, il est nécessaire d'effectuer alternance et rotation des cultures ainsi que de choisir les bonnes associations de légumes. En règle générale on ne fera pas se succéder deux légumes de la même famille, développant les même organe ou nécessitant les même apports en compost.
  • Il est très important de ne pas apporter trop d'azote ainsi que du compost insuffisamment décomposé pour prévenir des maladies.
  • Encourager la diversité en cultivant un grand choix d'espèces et de variétés, et en diversifiant les habitats pour la faune (haies, murs, tas de bois...). Profitez-en pour cultiver des espèces anciennes ou rares, sortez des standards!

N'hésitez pas à consulter des sites spécialisés, vous y trouverez conseils, trucs et astuces pour réussir votre jardin bio!

Terre Vivante vous propose une mine de conseils!

Bon jardinage!

La planète et votre santé vous remercient!

dimanche, 21 mars 2010

C'est le printemps...enfin!!!

Après cet hiver particulièrement long et froid...on est dans les starting blocs dès les premiers rayons de soleil...on guette les signes du printemps tant attendu:

P1060332.JPGles pensées plantées à l'automne reprennent de la vigueur,

P1060328.JPGles crocus pointent le bout de leur nez,

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et voici...la première jonquille!!!

 

 

 

 

 

P1060323.JPGet même si le temps reste incertain...la température est plus douce, et l'on sent bien que la nature est prête...que la sève monte, que, comme nous, elle trépigne!!!

P1060325.JPGAlors après déjà 2 journées ensoleillées passées à nettoyer, tailler, ratisser, histoire de commencer à mettre le jardin en état...

P1060320.JPGj'ai sorti ma "boite à graines"!!!

 

 

 

Qu'est-ce que j'aime ce moment là au jardin, le printemps est plein de promesses...

anonciateur de nouvelles aventures jardinières...

Le temps des récoltes est encore loin, mais l'aventure commence ici:

le jour où j'ouvre ma boite!!!

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Et voilà!
Pour savoir comment vous procurer des graines "propres", c'est à dire non modifiées génétiquement (il manquerait plus qu'on fasse du transgénique dans nos potagers!!!), non hybrides, produites dans des conditions respectueuses de l'environnement...je ne vais pas vous refaire mon discours: reportez-vous à l'article que j'avais écrit sur le sujet en 2008 (c'est toujours d'actualité)!

L'étape suivante, c'est l'installation de la petite serre: la voici qui a repris du service, fidèle d'année en année...elle retrouve sa place près de la maison:
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Le reste de l'après midi fut consacré à installer avec amour les graines dans les godets et les placer dans la nurserie...
Avec Amour, oui, j'insiste...car j'ai pu constater au fil des années, que les plantes, comme les êtres humains, n'ont pas seulement besoin de lumière, d'eau et de nourriture pour s'épanouir...elles ont aussi besoin de cette attention bienveillante et sincère que lui porte le jardinier "amateur", au sens noble du terme...c'est ce qui fait toute la différence, d'un jardin à l'autre...essayez, et vous verrez...!

Voilà le résultat:
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Légumes et fleurs sont à l'abris, près de la maison afin que je puisse veiller plus facilement sur eux...ouvrir et fermer la serre au gré de l'ensoleillement, maintenir l'humidité qui leur est nécessaire...

Pour la seule journée d'hier, j'ai préparé:
2 coupes de frezias qui embaumeront bientôt les abors de la maison,
20 godets de tournesols des jardins qui viendront agrémenter les abords de la piscine et régaleront les abeilles d'abord et aux oiseaux ensuite,
26 godets de tagetes miniatures et oeillets d'inde (des graines récupérées l'été dernier) avec lesquels je pourrai agrémenter le potager, pour l'oeil et aussi pour le protéger des insectes nuisibles...
3 godets de lin rouge (je m'étais laissée tenter par l'achat des graines l'an dernier...et n'avais pas vraiment trouvé quoi en faire...je les ai semées...on verra bien!)
Enfin, pour terminer avec les fleurs, j'ai planté des graines de la glycine...avez-vous déjà observé une année entière des graines de glycine???
C'est très étonnant: l'an dernier, je n'ai pas coupé toutes les fleurs pour laisser venir les graines...et me suis dit que je les récolterai lorsqu'elles tomberaient...vous savez quoi? Elles y sont toujours...elles sont apparues au printemps, ont passé l'été au chaud dans leur "coque"...et je pensais qu'elle tomberaient à l'automne...pas du tout...les graines sont toujours accrochées aux branches, enfermées dans une coque très dure.
J'ai su que c'était le moment de les planter parce que dès les premiers rayons de soleil, la chaleur sur les fruits doit dilater l'air contenu dans la coque étanche...les coques explosent au soleil, libérant alors les graines après une année entiére...il était temps: elle va bientôt refleurir!
Etonnant, n'est-ce pas? En tout cas, je les ai plantées dans l'espoir d'avoir des bébé glycines...on verra bien!

Concernant les légumes d'été:
6 godets de tomates roses de Berne
6 godets de petits coeur de boeuf
(il me reste aussi des graines de roma...cela fera 3 variétés différentes)
10 godets de courgettes longues
11 godets de courgettes rondes de Nice
(il me reste à planter des graines de courge et de potiron récupérées l'an dernier!)
Des laitues à couper, comme chaque année, feuille de chêne rouge et verte installées dans des boites d'oeufs, recyclées pour l'occasion et qui devraient me faciliter le repiquage et les maintenir au chaud...
J'ai aussi semé du persil dans un pot...il me reste à faire de même pour le basilic et la ciboule...
J'ai aussi préparé mes haricots: je sais c'est un peu étrange...normalement, on les plante en pleine terre...mais le démarrage en godets est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour les sauver des limaces: elles mangent quelques feuilles, ce qui n'est pas désastreux pour une plante qui est déjà un peu grande...je suis tout à fait disposée à partager un peu de ma récolte avec elles (!)...mais le problème, c'est pour les jeunes plants: elles mangent les feuilles au fur et à mesure qu'elles poussent, et les plants ne survivent pas...aucune mesure, ces limaces...pfff...à croire qu'elles sont aussi niaises que nous qui avons tant de mal à raisonner notre consommation pour adopter un mode de vie compatible avec les ressources naturelles...comme nous, elles surconsomment et finissent pas "tuer la poule aux oeufs d'or"...pfff...
Alors donc, je fais pousser mes haricots à l'abris dans la serre et ne les mets en terre que lorsqu'ils sont assez grands pour résister aux attaques des mangeurs de feuilles!
Cette année, j'innove dans les haricots...formes et couleurs...
Pour gagner de la place, je ne plante que des harcots à rame...ils poussent en hauteur.
Cette année, en plus des "phénomène" que je plante chaque année, j'ai craqué pour des Ramdor et Mélissa: jaunes et les autres violets avec de très longues gousses...de quoi egayer les plats de haricots verts! Je vous en dirai des nouvelles!!!

Voilà pour les activités du week end du printemps...je vais continuer à préparer la terre en vue des futures plantations:
j'avais semé un engrais vert (moutarde et trèfle) que je vais pouvoir dans les prochaines semaines, couper et enfouir tel quel dans la terre...en y ajoutant ma "récolte annuelle" de compost, un peu de fumier, aérer la terre (sans la retourner, SVP!) et ça devrait aller...
La suite au prochain épisode!
A très bientôt...

jeudi, 28 janvier 2010

Consom'action: s'y retrouver avec les labels

 

Etre consommateur responsable (ou consom'acteur), c'est avoir bien conscience que nos actes de consommation peuvent infléchir les modes de production. La consommation est un moyen de pression efficace. Elle nous permet de donner du poids à nos idées et aux valeurs qui sont les notres. Fini le temps où les producteurs créaient le besoin à grand renfort de marketing...nous avons renversé la vapeur et c'est aujourd'hui le consommateur qui influe par ses choix sur les modes de production...c'est nous qui, par nos choix quotidiens, avons le pouvoir de créer le monde dans lequel nous voulons vivre.

Encore faut-il être en mesure de faire des choix, en toute connaissance de cause. Si vous aussi vous perdez votre latin dans les labels, voici de quoi éclairer votre lanterne...Tout d'abord il faut savoir que la labellisation est toujours un acte volontaire du fabriquant et concerne uniquement le produit que nous achetons (et non la gamme ou la marque).

Il existe différents labels selon le type de produit et les labels concernent un critère spécifique. Ils garantissent d'abord la qualité d'usage (que le produit remplit bien la fonction qui est la sienne) et le respect d'un des critères suivants:

  • social (commerce équitable, etc), garantit l'équité des échanges, respect des conventions internationales sur le travail, etc.
  • environnemental (NF environnement, AB, etc), garantit le,moindre impact environnemental tout au long du cycle de vie.
  • sanitaire (NF, etc), garantit des critères relatifs à la santé
  • Il existe des labels multi-critères, qui prenne en compte l'ensemble des impacts.
  • L'approche cycle de vie concerne l'approche, dans le cahier des charges de l'ensemble des impacts: matière remière, production, transport, consommation et déchet. Les labels environnementaux prennent généralement en compte l'ensemble du cycle de vie du produit.

Tous les labels se valent-ils?

NON...il existe différentes catégories de labels: les différences se situent au niveau de "qui établit le cahier des charges" et surtout "qui contrôle" qu'il est respecté...il nous est difficile, en tant que consommateur, de vérifier chaque cahier des charges et il nous importe donc de savoir de qui il émane...et surtout qui contrôle?...un organisme indépendant ou le producteur lui-même...

  • Les labels officiels: le référentiel (cahier des charges), le logo et le contrôle sont gérés par les pouvoirs publics état, Europe, etc.
  • Les marquages volontaires faisant l'objet d'un contrôle indépendant: les produits marqués de ce logo garantissent des critères sociaux ou environnementaux qui répondent à un cahier des charges public et sont controlés par un organisme indépendant
  • Les marquages volontaires privés auto déclarés (ou auto-proclamés): dans ce cas, une marque crée son propre logo, définit son cahier des charges et assure elle-même le contrôle...c'est dire quelle confiance on peut lui accorder!!!

Quelques exemples:

Les écolabels distinguent des produits et des services plus respectueux de l’environnement. Leurs critères garantissent l’aptitude à l’usage des produits et services, et une réduction de leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie.Ils sont des labels officiels.

label_eu.jpg

label-nf1.jpgDeux écolabels sont délivrés en France :

la marque NF Environnement pour le marché français et l’Eco-label européen pour le marché de l’Union européenne.


Il existe aujourd'hui 50 catégories de produits ou services susceptibles d’être écolabellisé, des meubles à l'électroménager, en passant par la papéterie, les produits d'hygiène ou d'entretien.

 

fair trade.gif

Le label international Fairtrade permet aux consommateurs de reconnaître des produits qui sont fabriqués dans de bonnes conditions sociales et environnementales. Il garantit que les producteurs du sud reçoivent un prix minimal pour leurs produits, leur permettant de travailler de manière durable. (commerce équitable)

 

 

Agriculture Biologique:

ab.jpglabel-agriculture-bio.jpgCes labels (le premier est français et le second est européen) sont des labels officiels qui garantissent des produits issus d'une agriculture respectant le cahier des charges du bio.

Ils ne comportent que des critères environnementaux (pas de prise en compte de critères sociaux)

 

 

Cosmétiques:

cosmébio.jpg

Cosmébio est la fédération professionnelle française du secteur des cosmétiques naturels et biologiques. Elle représente des fournisseurs de matières premières et d’ingrédients, des fabricants, des laboratoires et des distributeurs. Le produit doit être composé à 95% d’ingrédients naturels. Il doit contenir au moins 10% d’ingrédients biologiques. Le produit ne peut pas contenir d'OGM. En outre, la cherte stipule que les fabriquants doivent s'engager dans les objectifs du développement durable et du commerce équitable

bdih.jpg

BDIH est un label allemand pour, entre autres, des cosmétiques et des produits de soin. Il peut également être attribué à des produits médicinaux, certains produits d'alimentation alternative ("Reform") et aux suppléments alimentaires. Sont pris en compte pour l'attribution : l'impact sur l'environnement du produit et de la production, la biodégradabilité des matières premières, la possibilité de recyclage des emballages et le respect des animaux. L'utilisation de produits du commerce équitable ou du tiers monde fait partie des objectifs du label. Aucun test sur animaux est n'effectué lors du développement ou de la fabrication d'un produit. Les matières premières végétales sont issues de l'agriculture biologique contrôlée, certaines substances chimiques sont interdites, le rayonnement radioactif est interdit et l'emballage doit être recyclable.

Le bois et ses dérivés:

label-fsc.jpg

FSC est l'abréviation de Forest Stewardship Council. Les produits qui portent le label FSC contiennent du bois en provenance de forêts qui ont obtenu un certificat grâce à leur gestion durable. Le Label FSC Pur peut être utilisé uniquement lorsque le produit est composé à 100% de matériels certifiés FSC. Le Label FSC Mixte indique que le produit provient d'un procédé de production dans lequel du matériel certifié FSC, des matériaux recyclés ou des matériaux d'autres sources contrôlées sont utilisés. Le Label FSC Recyclé signifie que le produit est fait à 100% de matériel recyclé après consommation. Dans la certification FSC d'un bois, on tient compte des aspects sociaux de la gestion de la forêt. Les droits des communautés indigènes qui vivent dans le bois ou qui en dépendent pour leur subsistance, sont reconnus.

label-pefc.jpg

PEFC est l'abréviation de "Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes". Il s'agit d'un organisme coupole international, basé sur la reconnaissance réciproque de différents systèmes nationaux de certification de forêts. 33 systèmes nationaux sont membres du PEFC, la reconnaissance réciproque vaut pour 23 d'entre eux. Ensemble, ces 23 systèmes ont déjà certifié plus de 200 millions hectares de forêt. Cela fait du PEFC le label le plus important au niveau mondial pour la certification de forêts (environ 70% de toute la surface certifiée). En plus de certification de forêts, on peut également obtenir la certification pour la chaîne de contrôle (Chain of Custody, CoC). Le label peut être utilisé si le produit contient au moins 70% de bois certifié PEFC.

 

Ampoules et appareils électroménagers:

energy.jpg

Le label Energy Star est un label américain dont les exigences ont trait à la consommation énergétique des appareils, entre autres la consommation en mode veille. Les critères environnementaux ont uniquement trait à la consommation énergétique, il n'y a aucun critères sociaux ni concernant l'impact sur la santé du consommateur (cf ampoules à économie d'énergie!)

 

 

Les faux autres logos et/ou faux amis...

  • Le marquage réglementaire obligatoire: la loi exige pour certaines catégories de produits que certaines informations figurent en clair sur l'étiquette afin de permettre au consommateur de coarer les produits entre eux. Par exemple:

etiquette energie logement.jpg L'étiquette énergie pour les appareils électro-ménagers, les logements ou les véhicules qui permet de comparer les "gourmandises" en énergie

 


  • Le point vert: point vert.jpg
Signifie que le producteur paie sa cottisation à une organisme officiel de valorisation des déchets.
Rappelons que depuis 1992, tout producteur qui emballe ou fait emballer ses produits pour mise sur le marché a obligation de pourvoir à l'élimination des déchets générés par les ménages par l'utilisation de ce produit. Il sous-traite cette activité à un organisme officiel auquel il paie une contribution (eco emballage ou adelphe).
  • L'identification des matériaux:identification matériaux.JPG

Décrit uniquement le type de matériaux utilisés et ne présage en rien de sa "recyclabilité".

 

 

 


  • "préserve la couche d'ozone":ozone.jpg

Signifie que le produit (aérosol) ne contient pas de chlorofluorocarbones...Rapelons qu'il est interdit depuis plus de 10 ans. Ce logo ne garantit donc rien du tout!

 

 

  • Tidyman:jetter à la poubelle.jpg

Ce pictogramme incite uniquement le consommateur à jetter l'emballage dans une poubelle...

 

recyclable.jpg

 

Tel quel, ce logo indique que le produit est recyclable, il peut être noir ou vert.

 

moebus_label-recycle1.jpgLorsqu'un chiffre est inscrit à l'intérieur, il indique le pourcentage de matériau recyclé qui entre dans la composition du produit (ici composé à 65% de produits recyclés)

 

 

Et enfin quelques exemples de labels "auto-proclamés":

maison_verte.jpg

Contrairement à de nombreuses gammes de produits d'entretien et lessives écolabelisés disponibles en grandes surfaces et dans les magasins bio, les produits Maison Verte ne bénéficient d'aucun label écologique certifié. Seul joue en faveur de la marque un nom à connotation écologique, que rien à la lecture de l'étiquette ne vient étayer, et qui s'il fonctionne très bien d'un point de vue marketing n'a aucune valeur quant au respect de l'environnement.


La marque Maison Verte fait tout simplement du marketing vert en essayant de véhiculer un message écologique.

 

Comme d'autres:

casinoecolo.jpgcarrefour.jpg

ces produits ne sont pas certifiés par un label indépendant!

 

 

En espérant vous avoir permis d'y voir un peu plus clair, je termine, comme d'habitude en vous donnant des pistes pour aller plus loin:

infolabel.be, excellent site belge ou le site de l'ADEME

 

A bientôt!!

 

mercredi, 27 janvier 2010

Merci à vous visiteurs fidèles ou occasionnels...

Je m'aperçois qu'il y a plus de 2 mois que je n'ai rien publié sur mon blog...comme le temps passe vite!

Pourtant, et cela m'étonne toujours, ma modeste production a toujours des lecteurs...fidèles ou occasionnels, comment savoir? Toujours est-il que vous êtes toujours 40 à 50 par jour à visiter mon blog...merci!

Vous n'êtes pas très bavards...les commentaires sont rares, et je le regrette...mais qu'importe...si je ce que je souhaite partager, des trucs et astuces, des émerveillements, des coups de gueule, et bien d'autres choses encore, sont lus par quelques-uns, je m'en réjouis!

J'ai plus de temps en ce moment, et je vais essayer d'être plus assidue. Ce blog a évolué depuis sa création, mais c'est que chacun de nous évolue lui-même dans ses centres d'intérêts...

Au début, on y parlait surtout jardinage...c'est que je jardinais beaucoup! Et puis avec la préparation du Master l'an dernier, j'ai beaucoup appris...et moins jardiné...Cette formation fût pour moi l'occasion de me professionaliser. Au delà de la culture du développement durable, j'ai rencontré le monde de l'Economie Alternative et Solidaire, me suis retrouvée dans les valeurs portées par ses acteurs...et ne l'ai plus quitté!

Je travaille aujourd'hui pour mon propre compte, en tant que formateur conseil, et met mes compétences au service de tout projet ayant pour objectif de promouvoir ce fameux "travailler autrement, consommer autrement, produire autrement, vivre ensemble autrement"...pour un avenir respecueux de l'homme et son environnement.

Parmi les projets en voie de réalisation: la création d'un jardin partagé, je consacrerai un article à ce sujet prochainement, un nouvel écofestival en 2010...et bien d'autres choses encore dont je ne manquerai pas de vous parler.

Pour me faire pardonner mon long silence, quelques photos insolites (c'est insolite, la neige, chez nous!) de mon jardin avant Noël:

P1050887.JPGP1050911.JPG

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lundi, 23 novembre 2009

Images Insolites: la Corse visible depuis le continent!

La nature nous réserve bien des surprises...

je vous offre un peu de rêve et de magie pour bien commencer la semaine.

Voici quelques photos prises au petit matin:


Mirage? Pas vraiment...un phénomène courant en tout cas dans notre région, l'hiver au petit matin..

Pour en savoir plus sur ce phénomène étonnant, des explications scientifiques:

La corse vue de l'espace:

http://earthobservatory.nasa.gov/NaturalHazards/view.php?...

 

Calculs scientifiques:

http://hydscor.9online.fr/site/annexes/IVa.htm

 

http://emmanuel.varoquaux.free.fr/corse.php

http://www.nice-image.com/corse/corse-vue-du-continent.php

http://www.alpix.com/nice/htmlfr/pictcors.htm

mercredi, 28 octobre 2009

Activités de saison: compote de pommes

C'est de saison: ce week end, nous sommes allés ramasser des pommes...beaucoup de pommes!!!

 

Je vais chercher des recettes à base de pommes pour changer des "pommes au four" et de la tarte aux pommes.

 

Entre temps, je fais mes compotes pour l'année:

 

P1050609.JPG

laver les pommes pour enlever les restes de terre

les couper et les mettre dans un récipient le plus grand possible

(je dis ça surtout parce que j'en ai beaucoup à faire cuire!!!)

placer un peu d'eau au fond et faire cuire

(elles doivent s'écraser toutes seules)

 

Ensuite, il ne reste plus qu'à les passer au moulin à légumesP1050608.JPG

 

Les placer dans des bocaux et stériliser...

Ensuite, je confectionne de jolies étiquettes,

et voilà le résultat:P1050592.JPG

 

P1050590.JPG

 

C'est l'automne...voici le recette des sanguins à l'huile!

Et voici les champignons...des sanguins, par ici, et aussi quelques oronges....

De quoi faire quelques poêlées et aussi les préparer à l'huile en conserve...voici la recette:

Il vous faut de l'huile, de vinaigre, du thim, sel, poivre...mais surtout des champignons:

 

Nettoyer les champignons et les faire rendre leur eau dans une sauteuse.

Jetter l'eau et ajouter aux champignons encore chauds un peu d'huile, vinaigre (plus ou moins selon votre goût: gouttez!), sel, poivre et éventuellement du thym ou de l'ail.

Laisser refroidir puis placer les champignons dans des bocaux, recourvrir d'huile et fermez...c'est tout!!!

Les sanguins à l'huile se dégustent toute l'année à l'apéro et régalent tout le monde (ou presque!)...

P1050597.JPG

 

Semaine de la Solidarité Internationale

bandeau_rouge-pt.jpg

SSI-visuel-bat-web.jpgDu Nord au Sud, d’Est en Ouest, tout est lié. Une décision prise en un point de la planète peut avoir des conséquences pour tous. Dans le monde, plus d’un milliard de personnes souffrent de la faim et vivent dans des bidonvilles…

La pauvreté ne cesse d’augmenter, les inégalités se renforcent alors que les richesses se multiplient. Alors que la mondialisation accroît les liens entre les pays, et que les choix politiques et économiques actuels mettent la planète en péril, la solidarité internationale est plus que jamais nécessaire. Celle que nous défendons se base sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance ou le paternalisme, et laisse les populations maîtres de leur destin. Elle doit d’être portée par tous : associations, pouvoirs publics, entreprises, syndicats, citoyens… et prend des formes différentes qui ne se limite pas aux dons ou aux actions dans les pays en développement.

Car, il est indispensable d’agir également sur les causes des inégalités

au Nord comme au Sud.

 

Osons_gd_web.jpg

Changer le monde, c’est possible ! Tous les jours près de chez soi !

 

A nice, comme ailleurs en France, un collectif d'associations se mobilise:

Retrouvez les acteurs et le programme sur:

La semaine de la solidarité internationale à Nice

 

logo_Semaine2008_rvb-1.jpg

 

 


 

mardi, 06 octobre 2009

Taxe carbone: stimuler notre imagination!

taxe carbone.jpgBonjour à tous!

C'est pas que je sois fan de notre président, vraiment pas...mais lorsque, en vacances, je suis tombée par hasard sur les infos alors qu'il présentait cette taxe carbonne...j'avoue ne pas avoir bien compris pourquoi elle suscitait tant de critiques!

Rentrée depuis peu, je suis allée voir de quoi il retourne, je suis allée sur les forums...pour voir un peu, et comprendre ce qu'on lui reproche...

Cela va nous coûter plus cher, de consommer des produits polluants...je trouve que c'est une excellente nouvelle, pour la planète et pour nous tous !!!

Biensûr ça nous touche au porte monnaie...mais pour faire avancer les comportements, pour que le Bien collectif l'emporte sur nos petites libertés individuelles, il n'y a pas 50 moyens pour un gouvernement: la sensibilisation joue sur le sens civique (et là il faut bien reconnaître que nous avançons lentement et sommes loin d'être tous et tout le temps écocitoyens...)...restent les arguments législatifs et financiers: on taxe ou on interdit. Avec cette (petite) taxe sur les produits les plus polluants, on est quand même très loin de l'atteinte à nos libertés qui consisterait à donner à chacun de nous un quota d'émissions de CO2 ou de Km à parcourir en voiture pour l'année...on utilise ici il me semble le porte monnaie pour faire de l'éducation...pour ma part, il m'est arrivé de faire la même chose avec mes enfants lorsque je les privais d'argent de poche en cas de grosse bêtise...et ça marche plutôt bien!

On parle de grosse bêtise....mais continuer à avoir des comportements irresponsables alors qu'il en va de l'avenir de la planète et donc de l'humanité...c'est une très grosse bêtise! Nous prenons aujourd'hui conscience que nous vivons sur une planète dont les ressources ne sont pas infinies et qu'il ne nous sera pas possible de continuer à vivre de cette manière...ça n'est pas viable, sauf à refuser aux populations des pays en voie de développement d'accèder à un niveau de vie acceptable...

Nous occidentaux des pays riches devons changer notre manière de vivre, de consommer et de nous déplacer...nous n'avons pas le choix!

Vous allez encore penser que je suis une éternelle optimiste...c'est sans doute vrai...mais je vois dans cette taxe une formidable opportunité pour que chacun de nous s'interroge et modifie un petit peu ses comportements...et puisque nous ne sommes pas capable de le faire tout seuls, nous le ferons sous la pression financière! Pour ma part, si l'essence est plus chère, je vais optimiser mes déplacements, envisager des alternatives à la voiture individuelle...pas super fastoche, ça demande des efforts parce que j'habite dans un endroit mal desservi, mais peut-être faire une partie du trajet et voiture et le reste en transports en commun, faire mes courses sur le trajet, me remettre au vélo (chez nous il pleut peu mais ça monte!...je vais avoir la forme, voyons le bon côté des choses!)

Alors biensûr, cela sera plus difficile à supporter, financièrement pour les moins riches d'entre nous...mais enfin, riches ou pas, nous sommes tous concernés par l'avenir de la planète! Et puis cette idée de rembourser un impôt direct par le biais d'une compensation en fonction des revenus me paraît excellente: on ne peut pas imaginer payer son carburant à la pompe à un prix différent selon nos revenus...mais par contre, que la compensation soit plus forte pour les familles ayant les revenus les plus bas, je trouve cela juste!

Au final, je ne comprends toujours pas ce que l'on reproche à cette taxe...j'entends ici et là qu'on s'interroge sur l'utilisation qui sera faite des fonds collectés...sans faire d'angelisme, il semble qu'ils seront entièrement reversés. Et si tel n'était pas le cas? Avons-nous si peu confiance dans nos institutions que nous ne puissions être persuadés qu'ils seront de toute façon dépensés pour la collectivité? Et si nous craignons que les choix politiques de nos dirigeants les amènent à choisir de dépenser notre argent d'une façon qui ne nous convient pas, pourquoi donc les avoir élus? (je n'ai pas élu ceux-ci, personnellement...mais c'est le jeu de la démocratie!)

Enfin, pour vous faire une idée de ce que cette taxe va représenter pour vous financièrement, allez sur le simulateur de taxe carbone pour voir combien vous allez dépenser et combien on va vous compenser:

http://www.taxe-carbone.clcv.org/

Alors? Pour ma part, et c'est complètement incompréhensible, il semble que je vais toucher plus que je ne vais dépenser...je faisais jusqu'à présent pourtant 15 000 km par an!!! Et comme en plus nous ne sommes pas imposables, l'Etat va nous verser de l'argent!!!

Voilà qui m'amène directement à ma conclusion: ce qu'on peut reprocher à cette taxe c'est seulement qu'elle soit TROP FAIBLE! Le gouvernement ne se donne pas les moyens de ses ambitions! Mais enfin...c'est déjà mieux que rien!

 

 

lundi, 25 mai 2009

invitée surprise au jardin...

tortue 001 comp.jpg

Bonne bouille, n'est-ce pas???

tortue 007 chat comp.jpgtortue 009 chat comp.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

En la découvrant un dimanche matin dans le jardin, j'étais presque aussi surprise que le chat!!!...Le temps de prendre mon appareil photo, elle avait déjà traversé le jardin, avançant droit devant elle...

 

 

Rien ne sert de courrir, il faut partir à point!!!

 

Une semaine plus tard...

Quelle ne fut pas ma surprise de la retrouver ici:tortue d'eau 005 bassin comp.jpg

Il s'agit en fait d'une tortue de californie (tortue d'eau, donc) qui a élu domicile dans notre bassin!

Mauvaise nouvelle pour les poissons qui y vivent...il paraît qu'elles sont carnivores surtout lorsqu'elle sont jeunes et peuvent se contenter, en vieillissant, de végétaux...

Nul doute qu'elle trouvera ici de quoi assurer sa subsistance!

Reste la question: comment a-t-elle pu trouver le bassin et ensuite l'atteindre???

Magique, la nature!

 

dimanche, 24 mai 2009

L'eco festival de Saint Jeannet

 
_Affiche définitive.jpg
Pour un autre avenir:

solidaire et respectueux de l'environnement!!!

Un Week end de fête à Saint Jeannet (Alpes Maritimes) les 3, 4 et 5 Juillet!

 

Animations, spectacles de rue, concerts, projections, tables rondes, ac'teliers, buvette bio et repas partagés mais aussi le marché de la consommations responsable et le village associatif...

Venez nombreux pour découvrir des initiatives alternatives, locales, écolo et solidaires!


Retrouvez toutes les informations en cliquant sur l'affiche!
 

Eco citoyens, à vos claviers!!!
 
L'éco festival, c'est aussi un site internet participatif, dès maintenant à votre disposition.
Publiez vos articles, partagez vos trucs et astuces, discutez sur le forum ou encore déposez vos petites annonces de troc et dons...
Nous comptons sur vos participations nombreuses.

rejoignez nous maintenant

A très bientôt
LuLu

dimanche, 26 avril 2009

Légumes de printemps...ouf!

A le demande générale voici des nouvelles de mes "légumes de printemps".
Ils m'ont donné bien du souci...avec le mauvais temps et les températures qui ne remontaient pas, j'ai eu quelques sueurs froides pendant toutes ces semaines où il ne se passait rien...
Le jardin apprend la patience...
Alors que je désespérais de voir enfin les fèves et pommes de terre pointer le bout de leur nez...et que je nourrissais les plus grandes inquiétudes quand à ma tentative de cultures enchaînées (non, pas prisonnières...je veux dire "qui se suivent" sur le même emplacement en liberté!), des choses ont commencé à se passer...
Voilà où nous en sommes (mes plantations et moi) aujourd'hui:
Les fèves:
P1030382.JPG Pas mal n'est-ce pas? Je suis plutôt contente du résultat et me réjouis à l'idée que mon homme, qui est fan de fèves fraîches va pouvoir en déguster quelques unes...
Que des feuilles pour l'instant...pas trace des fèves tant convoitées...mais avouez qu'on est sur la bonne voie...! On tient le bon bout, moi je vous le dit!
Pour l'instant, pas trace de pucerons...c'est quand même le gros problème avec les fèves!
Je surveille attentivement, prête à parer à la première attaque, armée de mon pulvérisateur d'eau savonneuse!!!Ne regardez pas trop l'état de mon potager...beaucoup d'herbe et peu d'entretien...une sorte de "potager sauvage" pour l'instant...Il n'a pas encore eu ses "soins de printemps": désherbage minutieux, aération de la terre, enrichissement...tout est en retard cette année...alors moi aussi!
P1030383.JPGP1030384.JPG
L'avenir dira si je parviendrai à récolter les fèves et les arracher à temps pour planter les tomates à leur place...mais de toute façon, les semis de tomate sont aux aussi très en retard et les fèves peuvent prendre leur temps...
Voici mes semis de tomates: (ne vous moquez pas...c'est juste une question de température...il ne fait pas assez chaud, alors ça ne pousse pas...il a suffit de 2 ou 3 jours de chaleur pour qu'enfin les graines germent...alors j'ai bon espoir!)
P1030403.JPGTomates marmandes et coeur de boeuf (j'explique parce que ça ne se voit pas encore très bien, j'avoue!) issues de graines bio de chez biaugerme...acheter ses graines est aussi un geste engagé...soyons consom'acteurs...je préserve la biodiversité et l'agriculture paysanne. (reportez vous à mon article à ce sujet au printemps dernier).
Bon allez je suis sympa je vous fait un gros plant pour que vous puissiez les voir d'un peu plus près mes adorables bébés tomates:

P1030404.JPG
...un début prometteur!

Les pommes de terre:
P1030386.JPGAprès une longue période de sommeil...les voilà qui pointent leur nez les futures petites patates nouvelles à déguster en fin de printemps....un barbecue, des amis et les papates du jardin...j'en rêve!!!
Alors, elles ne sont pas dans les délais prévus c'est vrai, mais elles poussent!!!P1030385.JPG Je vous rappelle que ce qui est prévu à cet emplacement en légumes d'été, ce sont les haricots...on a encore un peu de temps:
Entre temps, et dès que le temps sera meilleur (il pleut tous les week ends, vous avez remarqué?), je dois les "butter" et il est prévu de faire pousser les premières salades sur les buttes.
Côté salades, tout va bien:
Battavia rouge et verte "à couper"...bientôt prêtes à être repiquées...ça tombe bien!!!
P1030400.JPG

samedi, 21 mars 2009

Une autre approche de la santé?

la maladie a t elle un sens.jpg


thierry janssen.jpgThierry Janssen, Docteur en médecine, exerça en tant que chirurgien-urologue jusqu’en 98 avant de se pencher sur l’étude des liens psychocorporels.
Psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des malades depuis 10 ans, il nous entraîne ici, dans une réflexion autour d’une question que la médecine moderne omet trop souvent de se poser :
la maladie a-t-elle un sens ?
A travers l’analyse des croyances à propos de la santé, il nous apporte des éléments pour une meilleure compréhension des maladies et de leur guérison.

Enquête au-delà des croyances
Lorsque nous tombons malades, c’est souvent la conséquence d’un ensemble de facteurs héréditaires, alimentaires, toxiques, infectieux, environnementaux et aussi des facteurs psychologiques.
Les anglo-saxons utilisent d’ailleurs plusieurs mots pour décrire leurs affections : « disease » (affection, pathologie que la science tente de comprendre), « illness » (malaise, vécu subjectif), « sickness » (la maladie en tant que phénomène collectif qui interroge et implique toute la communauté).
Il ressort de l’enquête que Thierry Janssen mène sur les croyances autour de la maladie à travers les différentes cultures que la maladie revêt plusieurs sens : un sens biologique, un sens social et un sens symbolique auquel nous allons accorder plus ou moins d’importance selon les croyances qui sont les nôtres.
Nos croyances constituent un filtre à travers lequel nous tentons de comprendre la réalité. Rien en effet n’est plus subjectif que les discours tenus par les patients et par les médecins à propos de la maladie et l’on constate des divergences de diagnostic et de traitement d’un pays à l’autre au sein d’une communauté médicale et scientifique pourtant considérée comme objective et consensuelle.
Sens biologique, sens symbolique, sens social
L’intérêt principal de ce livre est de porter un regard critique à la fois sur la médecine moderne, le « psychologisme » issu des travaux des psychanalystes ou du « tout social » de l’anthropologie médicale, pour préconiser une médecine du lien.

Définir le sens biologique des maladies permet de comprendre la nature dans ses détails pour mieux s’en protéger ou mieux la dominer.
Mais la médecine moderne, scientifique et technologique qui privilégie les « détails » oublie souvent la globalité. Elle soigne le corps comme un objet de science, avec des moyens d’investigation extrêmement sophistiqués et des moyens d’action de plus en plus performants mais laisse derrière elle l’expérience personnelle et individuelle ».

S’attacher au sens symbolique des maladies c’est s’intéresser au « corps sujet », prendre en compte la dimension psychologique du patient, inscrire les symptômes dans son histoire personnelle. On comprends bien les dangers d’une approche par le « tout psychosomatique » à travers la critique adressée aux très controversées théories développées en particulier par le docteur Hamer (1) qui confortent notre fantasme de toute puissance et s’avèrent terriblement culpabilisantes: là où il suffirait de comprendre pour guérir, le malade qui ne guérit pas se trouve injustement enfermé dans un fonctionnement mortifère. Pourtant, Les recherches récentes ont permis d’identifier biologiquement l’impact des émotions positives sur la santé.

L’anthropologie médicale, enfin, loin des médecines ethniques vantées dans les années 60, se penche depuis les années 80 sur les logiques sociales : l’origine des maladies recherchée du côté du lien social et non du corps.
Depuis le début années 90, en particulier avec les questions posées par le SIDA, le débat porte sur le comportement et la gestion sociale des malades.
Pour Bernard HOURS (2), anthropologue et spécialiste des systèmes de santé, « la santé est un processus social et biologique». Il s’agit bien ici de replacer le malade dans son environnement, sans pour autant négliger les facteurs biologiques.

Vers une médecine du lien?
La maladie n’aurait donc pas « un sens » mais « des sens » et devrait être, selon Thierry Janssen, abordée selon ces différents points de vue.
L’auteur n’apporte pas de réponse toute faite mais propose une nouvelle approche de la santé et de la santé « défaillante ».
Il voit dans la « psycho-neuro-endocrino-immunologie », la médecine de demain.
Après avoir dépassé le clivage entre le corps objet et le corps sujet, la médecine « biologique »aurait tout à gagner à s’enrichir des recherches des sciences humaines.
Thierry Janssen prône une médecine, profondément humaniste, qui permette au patient d’être un corps au lieu d’avoir un corps (et d’être malade au lieu d’avoir une maladie) et aussi profondément ouverte, rendant aux malades la liberté de choisir le ou les sens qu’ils souhaitent donner à leur expérience. Ainsi, la crise que représente la maladie pourrait être aussi une opportunité pour les patients de« redévelopper des qualités humaines qui les mettent en lien avec la vitalité qui est en eux »pour peu qu’ils puissent trouver un sens à cet épisode dans leur histoire. Le sens, générateur d’espoir et facteur de santé et/ou de guérison ?
Ceci sous-tend une évolution dans la pratique médicale : le médecin se devant d’être non seulement un technicien sans faille, un artisan capable d’adapter ses pratiques à chaque cas particulier mais aussi un artiste qui devra faire preuve d’une intuition que seule l’écoute attentive pourra guider.
Enfin, Thierry Janssen nous amène ici à penser une médecine centrée sur la santé et non sur la maladie, sur la personne et non sur ses symptômes, par une prise en compte de la manière dont les manifestations « communes » de la maladie s’intègrent dans l’histoire personnelle du patient. La question étant de savoir si le médecin devra lui-même être formé aux autres disciplines ou si, sensibilisé, il pourra être le médiateur guidant le patient vers d’autres praticiens.
« Enfin !», diront, à la lecture de ce livre, tous ceux qui, confrontés à la maladie, se sont heurtés aux limites de la médecine « biologique », et ont dû partir seuls à la découverte d’autres approches thérapeutiques...

(1)Ryke Geerd Hamer, fondateur de la Médecine Nouvelle germanique
(2)Bernard Hours, « 20 ans de développement de l’anthropologie médicale en France », Socio anthropologie N°5

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1590...

samedi, 07 mars 2009

Potager 2009: je tente les légumes de printemps!

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Le jardin c'est comme le chocolat...quand on en mange un petit morceau, plus moyen de s'arrêter...
Pourtant, à une journée ensoleillée succède encore souvent un temps d'hiver...calée au coin du feu, j'ai pourtant du mal à quitter vraiment le jardin...et j'en profite pour feuilleter mon catalogue de graines...
C'est le moment de passer vos commandes si vous voulez pouvoir semer à temps vos légumes d'été...

Je n'ai pas changé de philosophie, je ne souhaite pas soutenir les grainetiers "officiels" qui s'approprient le vivant à grands renforts de brevets sur les variètés et appauvrissent la biodiversité en nous obligeant à mettre tous dans nos assiettes le mêmes légumes "standard"...
La biodiversité est facteur l'équilibre et de stabilité...une maladie peut ravager une variété alors qu'une autre y résistera...si on ne cultive plus que la première dans le monde parceque les grainetiers ne nous vendent que celle là..c'est toute l'espèce qui risque d'être anéantie...
Je profite de mon provilège de jardinier amateur (puisque les professionnels eux n'ont pas le choix) pour choisir des espèces anciennes, adaptées à mon terroir et qui pourront se satisfaire de mon jardinage bio sans engrais ni pesticides...
Pour plus d'infos sur le sujet, je vous invite à relire mon article du 10 mars 08:

http://lejardindelulu.blogspirit.com/le_jardin_de_la_reda...



Je passe donc ma commande chez Biaugerme : (http://www.biaugerme.com/) et vous invite à faire de même: livraison sous 3 jours et entière satisfaction, cette année encore!


Cette année, je tente les légumes de printemps:


Cest la dernière limite pour planter chez nous les fèves que nous dégusterons au printemps...il aurait été préférable de les planter en novembre...mais comme vous le savez, j'ai délaissé mon jardin cet automne au profit de ma vie d'étudiante...il ne faut pas m'en vouloir...reprendre des études à la fac après 40 ans demande un minimum de concentration sur le sujet!!
7 mars 09 013.jpg Je plante donc mes fèves au printemps...en espérant que la météo soit clémente et que je puisse les récolter avant de planter mes tomates à la place...je prévois de semer un peu plus tard, début avril pour planter début mai...c'est un pari risqué mais je tente le coup, on verra bien...!!!
Histoire de gagner quelques degrés, et donc quelques jours, j'ai recouvert mes plantations d'un voile d'hivernage...

Et puis dans la foulée (soyons fous!!!) je décide de tenter aussi les pommes de terre...une première pour moi!
Je choisis une vaiété précoce...donnée pour 60 jours...si la météo est clémente, plantées avant le 15 mars, on récolte mi-mai...

Un peu anxieuse, j'ai pris conseil auprès d'un pro...je remercie ici René pour ses conseils amicaux...il est agriculteur tout près de chez moi, alors forcément, il sait de quoi il parle!!!
Du coup, j'en profite pour vous livrer ses suggestion sur ces questions de cultures qui se suivent sur la même parcelle, au cas où, comme moi, vous auriez peu de place et beaucoup d'envies au potager...
Alors l'astuce c'est d'éviter de différer la plantation des tomates sous peine de risquer une récolte fin août, toujours aléatoire: au cas où le temps "virerait" en fin 'été, on risque de n'avoir pas de récolte du tout!!!
En revanche, on peut faire pousser ses radis et salades sur les buttes des pommes de terre pendant les 60 jours (qui risquent toujours de devenir 70 voire 90 s'il ne fait pas assez chaud!!!)...
A la place des pommes de terre, après la récote, on pourra planter les haricots: étaler la récolte en commençant par un rang et le suivant dès que le premier a ses premières fleurs...

Donc c'est décidé, je tente: j'ai planté mes pommes de terre et les ai recouvertes d'un tunnel bricolé par mes soins hisoire qu'elles aient le plus chaud possible...
Et voilà l'allure de mon petit potager magique...pas très glamour, je vous l'accorde...mais je suis très contente d'y avoir déjà plantouillé des choses alors qu'habituellement à cette saison il ne s'y passe rien.
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Affaire à suivre...

dimanche, 01 mars 2009

Bientôt le printemps...voici mars...

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(bourgeon d'hortensia)


Les jours qui ralongent, les oiseaux qui chantent à nouveau dans les arbres, la douceurs des journées ensoleillées...quelque chose dans l'air qui sent le printemps...tout bourgeonne et la nature à l'air d'être "dans les starting blocs", n'attendant qu'un signal inconnu de nous pour exploser en verdure, fleurss et feuilles...
Il n'en faut pas plus aux amoureux du jardin que nous sommes pour commencer à trépigner dans nos bottes...
Chaque année, la même histoire se répète: je passe tout l'hiver sans mettre les pieds dans le jardin, craignant chaque année que le plaisir que j'y trouve ait disparu...pas envie...rien à faire non plus, ça tombe bien!!!
Et puis arrive Février, la neige recouvre encore les montagnes et il gèle encore la nuit...pourtant quelquechose se passe...les premiers rayons de soleil nous invitent dehors...sans y prendre garde, je pousse la porte du cabanon...je retrouve mon tablier et mes gants...et l'envie de gratouiller la terre! Il est trop tôt pou tailler, trop tôt pour planter...je peux au moins nettoyer un petit peu aux heures les plus chaudes...
Et sans qu'on s'en aperçoive encore vraiment...la saison recommence au jardin, alors que fleurissent les premiers crocus...

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(hortensia)

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Pour commencer, je ne m'éloigne pas trop de la maison...et je rattrappe mon retard: je n'avais pas planté mes pensées cet automne...il est encore temps de fleurir les abords de la maison...j'adore les pensées qui vont donner jusqu'à la fin de l'été...
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Achat éthique:
Je profite de cet achat qui va embellir notre cadre de vie pour faire du social...et comme une bonne action est souvent récompensée, je déouvre avec plaisir qui je fais aussi des économies...
Je ne souhaite pas "engraisser" les grands distributeurs et choisis la proximité d'un CAT (centre d'aide par le travail) pour acheter mes plants. Ainsi mon achat contribue à permettre à des personnes handicapées d'acquérir une autonomie financière en exerçant une activité professionnelle...ces plantes là son chouchoutées et l'on y veille en permanence dans les serres...j'achèterai finalement 30 plants vendus 10 euros...l'économie réalisée me permettra de retourner me faire plaisir un peu plus tard en achetant de nouvelles plantes...
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lundi, 05 janvier 2009

Bonne et heureuse année Durable!

En cette année qui débute sur fond de crise (de crises devrait-on dire), nous pouvons choisir de considérer que chaque crise comme une chance.
En effet, nous pouvons affirmer avec Jacques Attali (écrivain français, historien et sociologue) que

« ce que l’on nomme la crise n’est que la longue et difficile réécriture qui sépare 2 formes provisoires du monde »
…n’est-ce pas « la mort de la chenille qui permet la naissance du papillon »(FB) ?

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La crise économique, tout comme la crise environnementale nous offre une formidable opportunité pour repenser notre mode de vie et plus encore les relations que nous entretenons avec le monde, avec les mondes qui nous entourent : les relations internationales, les relations économiques, mais plus directement pour les citoyens que nous sommes nos relations à l’argent, la consommation, nos relations aux autres, nos relations à ceux qui nous gouvernent…et si la crise nous obligeait à devenir éco-citoyens du monde, respectueux et solidaires, consommateurs responsables…et s’il fallait bien en passer par là puisque comme l’affirme Jean Monnet (économiste français, 1888/1979) :
« les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise."

papillon 1.JPGNous avons tous en tête les crises que nous avons traversé dans la vie : de la salutaire « crise d’adolescence » qui nous a permis de nous affranchir des idées reçues pour construire notre propre système de valeurs, à la crise existentielle qui nous a permis de changer radicalement de cap à un moment de notre vie et sans laquelle nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui, en passant par la crise de foie (d’actualité en cette période de fêtes) qui nous permets par un brutal rappel à l’ordre de retrouver une alimentation saine…et les crises dans le couple qui sont toujours l’occasion d’avancer (même dans la douleur) vers une relation plus sincère…ou plus de relations du tout si c’est mieux ainsi…
Chaque crise nous a amené à nous approcher un peu plus de nous-mêmes, à repenser nos priorités, à nous délester du superflu pour nous approcher un peu plus de l’essentiel.

Crise environnementale et crise économique ne sont que 2 conséquences de l’emballement dans lequel les avancées technologiques nous ont permis de nous laisser entraîner…parce que dans cette société du toujours plus de tout, nous avons perdu toute mesure, les crises nous obligent aujourd’hui à repenser nos besoins, notre manière de voir la vie et les relations avec notre environnement humain et non-humain. Les crises nous amènent aujourd’hui me semble-t-il à compenser en profondeur et en densité ce que nous perdons en superflu.
Et si nous étions capables de saisir cette opportunité pour commencer à construire un monde plus responsable, plus équitable…plus humain ?
Les crises ouvrant la voie à la naissance d’un nouvel humanisme ?
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Oui c’est possible et tous mes vœux vont en ce sens pour cette nouvelle année.
Puissions-nous utiliser les changements que nous traversons actuellement pour construire un monde meilleur…

Aujourd’hui, ça n’est pas une utopie : les voies ouvertes par l’inévitable mondialisation et la crise environnementale (et dans le but de permettre la poursuite de notre vie sur terre) vont toutes dans ce sens : un monde durable aujourd’hui, c’est un monde dans lequel le progrès économique est aussi social et respectueux de l’environnement…où les citoyens sont responsables localement de l’état global du monde, où chacun là où il se trouve doit exercer sa responsabilité et prendre part aux décisions qui le concerne. C’est la voie ouverte dans le monde entier (cf le site du PNUE) pour construire un futur viable et vivable, nécessairement équitable et solidaire.

Avec tous mes vœux pour une année Durable !

Pour aller plus loin:
Programme des nations Unies pour l'environnement
En france, la Charte de l'environnement est adossée à la Constitution
Frédéric Couston: "l'écologisme est-il un humanisme?"
Photos: lulu, Costa Rica 2007 (papillons dans leur environnement naturel)

samedi, 13 décembre 2008

Absente pour cause de formation!

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Désolée de cette longue absence sur le blog...c'est que je suis très occupée, j'en néglige même mon jardin...
Souhaitant mettre ma vie professionnelle en accord avec mes valeurs, passer "des idées aux actes" et ai décidé de prendre un Congé Individuel de Formation d'une année pour préparer le Master II "Communication éco-citoyenne, Patrimoines et Développement Durable" à l'Université de Nice Sophia Antipolis. Bref me voilà redevenue étudiante...aventure passionante qui remplit mes journées et occupe toutes mes pensées!
Je tiens à remercier ici mes fidèles lecteurs: malgré ce long silence, vous êtes encore 50 à venir chaque jour visiter mon blog et je vous en remercie!

Après vous en avoir dit un peu plus sur le développement durable et sur cette formation, je vous expliquerai comment chacun d'entre vous, salarié, peut, comme moi, faire une pause dans sa carrière pour reprendre des études ou se former dans le domaine de son choix.



Le Développement Durable, késako?


La définition la plus explicite demeure notre capacité à satisfaire nos besoins présents sans compromettre ceux des générations futures, ceci à l'échelle mondiale bien évidemment.


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Le développement durable se veut un processus de développement qui concilie l'écologique, l'économique et le social: c'est un développement, économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes, support de vie sur Terre, qui garantit l'efficacité économique, sans perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, contre l'exclusion et la recherche de l'équité.



Une stratégie de développement durable doit être gagnante de ce triple point de vue, et repose de fait sur une nouvelle forme de gouvernance, où la mobilisation et la participation de tous les acteurs de la société civile aux processus de décision doit prendre le pas sur le simple échange d’informations. Le développement durable entend promouvoir la démocratie participative et rénover l'approche citoyenne.

Pourquoi le développement durable est incontournable: l'urgence environnementale

Le monde prend conscience de la menace d'un réchauffement climatique qui serait dû à la croissance des émissions de gaz à effet de serre. À mesure que nous bâtissons un groupe mondial, nous développons à la fois notre responsabilité face à ce problème planétaire et nos moyens d'apporter des solutions pour concilier croissance économique, respect de l'environnement et progrès social.

Si l’on en croit les données démographiques, il y a de fortes chances pour que la Terre soit peuplée de 10 milliards d’êtres humains avant le milieu du siècle.
Quatre milliards de bouches supplémentaires à nourrir, dont la plupart se trouveront sans doute dans les mégalopoles du tiers-monde.
Quatre milliards d’hommes qu’il faudra loger, chauffer, éclairer alors que 800 millions de personnes souffrent toujours de faim à l’heure actuelle, qu’un milliard et demi n’ont pas accès à l’eau potable et deux milliards ne sont pas raccordés aux réseaux d’électricité !
Or, en 2050, si chaque habitant des pays en développement consomment autant d’énergie qu’un Japonais en 1973, la consommation mondiale d’énergie sera multipliée par quatre !
Certes, en l’espace de seulement un demi-siècle, le niveau de vie d’une partie de l’humanité a plus évolué que pendant deux millénaires. Mais en contrepartie, les catastrophes industrielles n’ont cessé de se multiplier : Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez pour ne citer que les plus graves. Sans oublier les dégâts écologiques inquiétants : pollution de l’air et de l’eau, disparitions des espèces animales et végétales, déforestation massive, désertification….

D’où ces questions fondamentales :

Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète ?
Comment répartir les richesses entre les pays riches et ceux moins développés ?
Comment donner un minimum de richesses à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants encore démunies à l’heure où la planète semble déjà asphyxiée par le prélèvement effréné de ses ressources naturelles ?
Comment faire en sorte de léguer une terre en bonne santé à nos enfants ?

C’est pour apporter des réponses concrètes à ces questions qu’est né le concept de développement durable.

La formation: Master II "Communication éco-citoyenne, Patrimoines et Développement Durable"

"L'objectif est de former des communicants du développement durable capables de mener :
- Une communication éco - citoyenne qui relaie l'engagement des organisations - état, entreprises, collectivités, associations...- pour un développement durable (démarche Iso, Agenda 21, système de management environnemental, responsabilités sociale et sociétale, etc.) et qui suscite une mobilisation autour de leurs projets (communication interne, externe, de proximité, de crise, institutionnelle, sensibilisation, éducation, etc.)
- Une valorisation des territoires qui met en visibilité l'identité et les dynamiques locales en favorisant le lien social, la transmission patrimoniale et l'écotourisme (muséologie, médiation culturelle et naturaliste, animation scientifique, interprétation de sites, etc.)"
Retrouvez ces infos sur le site de l'Université Nice Sophia Antipolis

Une formation vraiment passionante, avec juste ce qu'il faut de cours magistraux, beaucoup de concret, du terrain...bref, de quoi se remplir la tête et nourrir la reflexion tout en gardant les deux pieds bien ancrés dans "la vraie vie". Les 5 mois de cours seront suivis de 5 à 6 mois de stage pratique, le tout se terminant par un mémoire qui nous permettra d'approfondir notre connaissance d'un sujet de notre choix tout en capitalisant les acquis de la formation.

Le Congé Individuel de Formation:

Quels sont les objectifs:
Le CIF permet à tout travailleur, au cours de sa vie professionnelle, de suivre à son initiative et à titre individuel, des actions de formation, indépendamment de sa participation aux stages compris dans le plan de formation de l’entreprise. Sauf accord sur une durée plus longue, l’absence ne peut être supérieure à un an pour un stage à temps plein ou à 1 200 heures pour un stage à temps partiel. Ce congé permet également de préparer et de passer un examen.
Qui peut en bénéficier?
Tout salarié peut accéder à un congé individuel de formation, quels que soient l’effectif de l’entreprise et la nature de son contrat de travail. Une condition d’ancienneté est nécessaire : 24 mois consécutifs ou non en tant que salarié dont 12 mois dans l’entreprise (36 mois dans les entreprises artisanales de moins de 10 salariés). Un délai de franchise entre deux CIF doit être respecté. Sa durée, qui dépend de celle du précédent congé individuel de formation, ne peut être inférieure à 6 mois ni supérieure à 6 ans.
Quelles sont les démarches à accomplir auprès de l’employeur ?
Le salarié présente à son employeur dans un délai de 60 jours (ou 120 jours pour des stages d’une durée continue de plus de 6 mois) une demande écrite d’autorisation d’absence qui indique avec précision l’intitulé, la date d’ouverture, la durée de la formation, ainsi que l’organisme qui la réalise. Que peut répondre l’employeur ? Si le salarié remplit les conditions d’ouverture du droit au CIF (ancienneté, délai de franchise) et respecte la procédure de demande d’autorisation d’absence, l’employeur ne peut pas s’opposer au départ en formation du salarié. Il peut cependant en reporter la date pour des motifs liés aux nécessités de service.

Je conseille à tous et toutes de profiter, au cours de sa vie professionnelle de cette formidable bouffée d'oxygène.
Un bon moyen de sortir du "métro-boulot-dodo", s'ouvrir à d'autres horizons, rencontrer d'autres gens, se sentir vivants!
Au delà du plaisir d'apprendre, c'est aussi la possibilité pour tous de mettre un oeuvre un projet personnel, qu'il débouche ou non sur une réorientation professionnelle.
Pour des infos sur ma formation, le congé individuel de formation ou le développement durable en général, n'hésitez pas à me contacter sur le blog, je vous répondrai avec plaisir!

Bons préparatifs de Noël à tous, pour des fêtes Durables et Equitables!
Lulu